KEN KANEKI X READER

LES COLOMBES

Je vagabonde dans les rues, ne sachant que faire. Je trouve un autre parc que celui de la dernière fois, je m'avance à l'intérieur. Il y a un air de jeu, des bancs et un lac sans oublier les plantes. C'est un parc de ce qu'il y a de plus normal, je m'assois sur un des bancs devant le lac. Il y a peu de gens, la plupart sont des enfants qui jouent dans l'air de jeu.

Pensive, je ne vois pas Ken s'assoir à côté de moi. Fais chier, pas moyen d'être tranquille avec lui. Je sors de mes rêveries et me tourne vers lui.

-Toi : Qu'est-ce que tu veux ?

-Ken : Je voulais te voir.

-Toi : Contente pour toi mais tu vois, les gens ont parfois besoin d'être seul.

Il a l'air déçu de cette réponse, je ne vais pas lui faire plaisir non plus.
Je n'aime pas le voir avec une mine triste, c'est étrange. Je suis peut-être sensible ? Non, faut pas rêver, mais quand il s'agit de Ken, je suis différente.

-Toi : Bon, tu peux rester mais tu la ferme. J'ai besoin de calme.

Il me regarde dans les yeux avec un sourire satisfait. Je me retourne vers le lac et ferme les yeux, en essayant d'oublier tout autour. J'étais bien tranquille dans mes pensées quand une présence se fait sentir.
J'ouvre les yeux et regarde Ken, il m'observe à son tour et je lui murmure à l'oreille.

-Toi : Il y a des colombes, on doit y aller.

Il écarquille ses yeux, je me lève et commence à partir. Il court vers moi et nous nous dirigeons vers l'Antique.
Le trajet est silencieux, je regarde un peu partout du coin de l'œil pour être sûre de ne pas avoir été repéré.

-Ken : Au fait, c'est quoi les colombes ?

-Toi : On ne t'a pas expliquer ça ?!

Il me regarde juste comme pour dire : "Euh c'est grave ?"

-Toi : je vais faire simple, ils sont là pour nous buter.

-Ken : Ce sont bien des humains ?

-Toi : Oui, les colombes sont plus violentes que les ghouls.

On arrive à l'Antique, il y avait de nombreux clients. On aperçoit Hide assit à une table, quand il nous voit, il court vers nous et on s'assoit la table. Pendant environ 1 heure, on est là à discuter.

-Hide : Bon, il se fait tard, je pense que je vais rentrer.

Il est 19 heures, je pense qu'il serait mieux que je le ramène chez lui.
Avec toutes ces ghouls affamés.

-Toi : Je te raccompagne.

Les deux sont choqués de la phrase que je viens de dire, bon je ne vais pas perdre de temps. Je me lève et prends soin de ramener mon sac contenant mon masque avec moi.

-Toi : Bon, tu viens ?

Il se lève et Ken me tient le bras, je lui fait un clin d'œil et il le relâche. Hide et moi nous nous dirigeons vers son appartement. Il est à quelques rues d'ici, même si il n'y a pas beaucoup de ghouls dans le trajet, on ne sait jamais. Après un long débat sur le fait Ken et moi formons le "parfait couple", on arrive. Je m'assure qu'il soit dans son appart pour partir.

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Je suis actuellement dans mon lit, je regarde par la fenêtre la lune et les étoiles tout autour. Mes paupières commencent à se baisser pour finalement se fermer complètement et je m'endors.

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Quelques mois sont passés depuis, Ken sait parfaitement se battre et il est hyper fort, il me battrai presque. J'ai eu un appart à moi mais je travaille toujours pour l'Antique, je n'est rien à faire de mes journées alors, autant travailler que de regarder les infos ennuyant des humains.

J'arrive à l'Antique, les cheveux encore légèrement mouillés après la douche. Il n'y a pas encore de clients, je vais dans la cuisine et retrouve tout le monde. Il me salue et je hoche simplement de la tête en guise de réponse. J'observe attentivement et remarque que Ken n'est pas là.

Je sens soudainement des bras se serrer autour de mon ventre, rahhhhh ! J'en ai marre de lui, il a trop pris la confiance depuis que je lui ai fait un câlin pour le consoler. J'enlève les bras de Ken et voit Toka me lancer un regard noir.

Je prends ma cape que je laisse toujours ici depuis que je l'ai et l'enfile. Ken et moi faisons équipe pour récupérer des cadavres. Il finit de se préparer et on part.

-Ken : Tu m'as manqué.

-Toi : On s'est vu hier.

-Ken : C'est déjà beaucoup comme même !

Je me demande comment j'ai fait pour le supporter tout ce temps.
Je soupire et on arrive à l'endroit de l'enlèvement de cadavre. C'est bizarre dit comme ça.

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