Maudit de la guilde, Rannett

Cauchemar brisé

Bennett se réveilla doucement, papillonnant des paupières, le corps rempli d'une sensation étrange mais pas désagréable pour autant. Ce fut avec une légère dose de peur qu'il réalisa que l'endroit où il se trouvait lui était inconnu. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise.

Il faisait nuit, le froid lui glaçait le sang et le seul bruits qu'il pouvait distinguer était les hululements d'hiboux.
Des arbres plus grand que la statue de Mondstadt l'entouraient, accompagné de grand champignons fluorescents.
L'herbe fraîche était d'un noir extrême, sauf en dessous de ses fesses, l'herbe y était fluorescentes, comme si ça présence marquait la forêt.

Il commença à marchait, réalisant soudainement que cette endroit venait clairement pas de Mondstadt et qu'il était belle et bien perdu. Il en eu des frisons.

Ses pas le menèrent jusqu'à un petit lac, où il pouvait voir des formes fluorescentes bouger à l'intérieur. Il était obnubilé par ce lac, et comme si c'était un automatismes, son frêle corps s'en rapprocha.
Il s'était baissé pour toucher l'eau et sentir la fraîcheur de celle-ci. Elle était tellement glacée que son corps aurait pu finir congelé si il avait plongé dedans.
Ses lèvres tremblotaient sous la fraîcheur de l'eau.

Son reflet apparu soudainement dans l'eau, le laissant voir son visage recouvert de sangsues. D'un cri horrifié il plongea ses visage dans l'eau pour faire partir toute ses bestioles. Que lui arrivait-il ? Comment étaient-elles apparût la alors qu'il ne sentait rien sur son visage depuis qu'il était arrivé ici ?

Sortant son visage de l'eau, il constata qu'un nouveau reflets était apparu dans l'eau claire. C'était le reflet de son ami, son cœur se mit à battre a un rythme effréné en voyant l'état de son ami, de grosse trace de sang étaient présentes sur son visage et une flèche était plantée dans son crâne laissant le sang dégouliner sur son visage.

- Razor ! Cria t'il paniquée en remuant l'eau pour retrouver son ami.

Deux mains se posèrent dans son dos, il se retourna rapidement, les larmes aux yeux. Et ce qu'il vu brisa son cœur autrefois heureux.
Razor, dégoulinant de sang, regardant dans le vide comme mort de l'intérieur. Il tomba a l'eau, poussé par celui qu'il aimait.

Il coulait, n'arrivait pas à remonter, il essayait de crier, mais son corps n'avait plus de force, il l'avait lâché. Il ne pouvait plus respirer, il étouffait, il allait mourrir ce jour-ci il en était sur.

Une lumière blanche apparue. Et c'est dans son lit que Bennett se réveilla brusquement.

- Bennett !

C'était donc un cauchemar ? Il avait eu si peur, cela lui avait semblé si réel.
Il transpirait et son cœur battait à s'en tordre. Sa respiration était saccadé et la sensation de couler était toujours gravée en lui.
Des larmes commencèrent à s'échapper de ses yeux, iI commença à regarder autour de lui, à le recherche de son compagnon de toujours.
Il tomba rapidement sur le regard du plus jeune. Et sans prononcer un seul mot il lui sauta au cou.

- J'ai eu si peur, articula t'il entre deux pleures.
- ...Cauchemar ? Demanda Razor en sortant la tête de son ami de son cou.
- Oui...
- Raconter à Razor ?

Il renifla en faisant non de la tête. Il voulait juste sécher ses larmes le plus vite possible, car il y en avait honte, pleurer pour un simple cauchemar était tellement puéril à ses yeux.
Mais Razor l'en empêcha, attrapant sa main avant qu'il ne puisse faire quoique se soit.

- Razor...peut faire.

Razor approcha lentement sa bouche des yeux du plus grand, commençant à lécher ses larmes. Ça aurait pu dégoûter bon nombre de personnes si on les avaient surpris.

Le cendré ne su comment réagir, mais tellement terrorisé à l'idée que ce rêve devienne réalité et de voir Razor dans cet état, il le laissa faire. Appréciant les léchouilles du plus jeune au passage.

Discrètement, le grisé remplaça les lechouilles par de léger baissés dissimulés au quatre coin du visage du cendré.

- Bennett...aime ça ?
- Ou-oui... bégaya t'il, n'arrivant plus à contrôler sa voix.

Razor ne se fit pas prier et continua d'embrasser toutes les parcelles du visage de plus grand, sans pour autant toucher ses lèvres.