Dernière Bataille

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J'ai passé la nuit à surveiller.
J'ai sommeil et c'est aujourd'hui le dernier jour, je suis sur.
Je continue à me bander le bras à cause de ma blessure.
Quand j'ai fini, je passe à mes cheveux.
Je les remonte en queue de cheval haute.
Je décide de réveiller Aristot.
-Réveille toi Aristot.
Il se réveille, tranquille.
-Tu as bien dormi j'espère.
-Ouais.
Je bois de l'eau, mange du boeuf séché et des myrtilles.
Ensuite, je donne le reste à Aristot.
J'aiguise mes couteaux.
-Ah, au fait...
-Quoi ?
-J'ai aucune arme.
-Tu te fiche de moi ?! T'es sérieux ?! On est 5 dans l'arène, et toi tu n'as pas d'armes ?!
-Oui...
-Tien, lui dis-je en lui passant deux haches à Amber.
Amber. Oh mon dieu, si tu savais se que j'ai vécu depuis que tu n'es plus là.
Tu me manques terriblement. Je suis désolée, désolée.
Tu avais toute la vie pour vivre. Je vous déteste le Capitol, je vous déteste les Hunger Games.
-Merci.
-Bon, on sors d'ici, soit près à combattre.
-Ok.
On sors de notre nid douillet et avançons vers la forêt.
-Fait gaffe au carrières.
-Oui, oui princesse.
Je me tourne vers lui.
-Tu arrête de m'appeler princesse.
-Ok.
Je me retourne et on continue à avancer.
Encore et encore, toujours et toujours.
-Tu sais chanter ?
-Hein...?
-Chanter.
-Euh...oui, mais c'est pas le moment.
-S'il te plaît !
-Ok.
-Year.
-Elle disait " j'ai déjà trop marché,
Mon cœur est déjà trop lourd de secret, Trop lourd de peine"
Elle disait " je ne continue plus,
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni au silence des églises
Même mes sourires lui faisaient peur C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
De ses 20 ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur.
-Une chanson triste ?!
-Bah quoi.
-Bon choix. Ça te représente.
-Comment ça, ça me représente.
-T'es parents sont morts, tu vis dans la tristesse, tu t'occupes de ton frère et ta soeur, tu n'as pas d'ami.
-J'ai une amie, et je ne vis pas dans la tristesse. Mais parents sont peut être mort, mais je ne vis pas tout les jours dans la tristesse.
Il fait une tête de bébé.
Je commence à rigoler.
-J'ai fait quoi de drôle ?
-Rien rien.
-Tu sais bien chanter.
-Serieux ?
-Oui, vraiment, je le pense.
-Parce que des fois, quand tu fais des compliments, c'est pas sincère ?
-Oui, on peut dire ça.
-Pff.
-Une autre, une autre.
-Une autre quoi ?
-Chanson.
-Non.
Il se met à genoux devant moi.
-S'te plaît.
-Pourquoi ? Pourquoi je chanterai ?
-Pour me donner la force de combattre les carrières.
-Ok. Mais c'est la dernière.
-Peut-être.
-Pas de peut-être.
-M'ouais.
Il se relève et on continue à marcher.
Je commence à chanter

(Les paroles sont dans la vidéo juste au dessus)

-Tu chante trop trop bien.
-Merci.
-T'as 16 ans ?
-Oui, pourquoi ?
-Juste pour savoir.
De loin je vois les carrières.
-On remonte vers la cascade vite et silencieusement.
-Trouvé !
-Comme on se retrouve la garce.
-On cours!, je cris.
Et là, on sprint vers la cascade.
-Qu'est-ce qu'on va faire ?
-J'ai un plan, suis moi.
Je passe devant lui et me dirige vers la cascade, mais au lieu d'aller en bas de la cascade, je vais en haut.
-Mais c'est quoi ton plan.
-Tu le découvrira.
On escalade la roche.
On s'arrête enfin en haut pour reprendre notre souffle, je vois les carrières monté.
-Vous deux, sur le mec, moi je me fais la garce.
-On les poussera dans le vide quand ils s'y attendrons pas, je lui chuchote.
Il me fait signe d'approbation.
Je me prépare à combattre.
Victoire est la première à arriver. Elle fonce vers moi.
Elle s'approche de moi et essaie de me toucher au visage.
J'esquive et lui plante mon couteau dans la jambe droite.
-Sale garce !
Elle essaie de me retoucher, mais j'esquive encore.
Soudain, je me prend un coup de poing dans le ventre qui me met à terre.
Elle se met au dessus de moi et essaie encore de me toucher au visage. Je décale ma sur la gauche puis sur la droite.
-Arrête de bouger !
Avec sa jambe blessé, elle m'écrase le bras droit.
-Aaah, je crie de douleur.
Avec son bras gauche, elle me prend mon poignet gauche.
-Maintenant que tu peux plus bouger, je vais te faire souffrir puis te tuer. Par quoi je vais commencer...ah oui !
Elle me plante le couteau dans ma jambe droite.
-Aaaah.
-Ahah. Et bah voilà. La souffrance arrive.
Les gars ! C'en est où !
-On galère, dit Mourad.
Je le vois, soudain, basculer dans le vide.
-Aah.
Puis un coup de canon.
-Mourad !, cris Victoire en regardant vers Manolo.
Manolo frappe Aristot au ventre puis au visage.
Je profite de l'inattention de Victoire pour lui flanqué un coup de pied dans le visage qui me libére.
Je me relève et lui donne un coup de pied dans le ventre.
Je suis plutôt agile et forte au coup de pied.
Je me dirige vers Manolo et lui donne un coup de pied.
Mais il m'attrape le pied et me balance en l'air.
Je me retrouve au pied de Victoire.
Elle m'attrape par les cheveux et me relève.
-T'as essayer de faire quoi là ?
-Te mettre un coup de pied.
Elle me plaque contre le sol.
-Oh ! Parle moi avec plus de respect ! Bon, Man, t'en es où.
Pas de réponse.
-Man !
-Oh, ça va va c'est bon, miss commendante.
-Eh ! Plus de respect Manolo.
-Moi ?! Je te dois du respect ?! Non mais on est où là. Je te dois rien !
Elle me lâche et frappe Manolo qui lache Aristot.
Ils commencent à se battre.
Je n'ai plus de force, je ne peux plus bouger. J'ai le nez en sang, je suis blessé au bras et à la jambe.
Bon, c'est la fin.
Je regarde Aristot. Ça tête est en sang il a reçu une tonne de coup. Il est à terre.
Je vais pas gagné, je vais mourir, c'est la fin.
La voix de Zurich me revient en tête.
-Si tu vas survivre. Pense à ton frère et ta sœur.
-Dans l'arène, répète toi cette phrase : je vais gagner, et tu pourras tous faire.
Je vais gagner ! Je vais gagner ! Je vais gagner !
Je me dirige vers la bagarre et me met debout j'attrape Manolo qui était en train de battre Victoire et le jette dans le vide.
Le coup de canon retentit.
J'ai tuer quelqu'un.
Je me tourne vers Aristot. Victoire le tien.
-Oeil pour oeil, dent pour dent, dit Victoire en approchant le couteau du cou de Aristot.
Et d'un cou elle fait une énorme entaille dans son cou.
-ARISTOT !, je crie d'effroi.
Et Victoire jette le corps d'Aristot sans vie, dans le vide.
-NOOON ! ARISTOT ! NOOON !
Un coup de canon annonce sa mort.
Ça y est, j'ai retrouvé toute ma force.
Je ve crier, je veux pleurer. J'en ai MARRE ! MARRE !
-Ahah, oh, le petit bébé va mourir comme son bébé copain. Ahah.
Elle me met en rogne. Mais je me contient. Il suffit juste que je la pousse dans le vide et je gagne.
Je me lance sur elle, mais elle m'attrape par le ventre et me fais passer au dessus d'elle, je me retrouve au sol sans arme, à ça merci.
Elle me relève et m'étrangle de ses deux mains.
Je lui donne un coup de pied entre les jambes et elle me lache d'un bras.
J'en profite pour lui donner un coup de coude dans le coup et elle me lache de son autre bras.
Ensuite, je lui fais un fouetté haut jambe arrière, comme me la appris mon père.
Je réussis à la mettre à terre. Mais elle se relève instantanément.
Je lui redonne un coup de pied dans l'entre jambe. Avec son bras, elle essaie de me frapper, mais je le lui prends et la balance à 10 mètre de moi.
-Garce.
Elle fonce vers moi.
Je me met le plus vite à terre et lui frappe sa jambe blessé.
-Aaaah. Garce. Sale garce du district 10.
Elle me prend le bassin et me serre.
Je me retrourne et lui donne un coup de poing dans le visage.
Elle me lache et me renvoie un coup de poing dans le visage.
J'ai déjà le visage ensanglanté, et elle en rajoute.
Je tiens encore debout, même après tout les coups.
Elle s'élance vers moi.
Je l'esquive, mais elle me prend par le bassin et je me retrouve par terre.
Elle se relève et me frappe de ses pieds, dans le ventre.
Je souffre.
Je tourne le regard, et voit une pierre assez grosse pour faire mal et même, tuer.
Je m'en saisi me relève, et frappe de toute mes forces sur la tête de Victoire.
Elle tombe au sol et du sang sors de sa tête.
Le coup de canon annonce sa mort et ma victoire.
-Mesdames et Messieurs, je vous présente la gagnante des 62ème Hunger Games : Nigella Smill !
J'ai gagné ! J'ai gagné ! Je vais revoir Octavia et Nold !
Les applaudissement de la foule depuis le Capitol, sont retransmis dans l'arène.
Quel bouquant. Mais je suis si ému, que je m'en fiche.
Un hovercraft arrive au-dessus de moi et une échelle tombe.
Je pose mes mains et mes pieds sur l'échelle et un courant électrique m'immobilise.
L'échelle remonte avec moi dessus.
Quand j'arrive en haut de l'hovercraft, des médecins s'approche de moi avec une seringue et me pique au cou.
Je m'endors instantanément.

Les 62ème Hunger Games (Terminé)Where stories live. Discover now