Chapitre 1

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La lune commençait à se coucher et le soleil à paraitre. Il devait être cinq heures du matin ou quelque chose comme ça. J'ouvrais doucement les yeux et remarquais quelque chose d'inhabituel autour de moi. Je n'étais pas chez moi. Je me redressais doucement sentant la couverture glissée. En regardant tout autour de moi, je me rendais compte que mes habits étaient au sol. Par réflexe, je remontais la couverture sur moi pour être "plus" présentable. Puis je vis au sol une autre personne allongée face au sol. Il respirait lentement. Je me levais en essayant de faire le moins de bruit possible tout en l'entendant grogner. Je rassemblais mes affaires et me dirigeais vers la salle de bains. En regardant l'heure, je remarquais qu'il n'était pas cinq heures mais plutôt sept heures du matin et que j'étais déjà en retard pour ma première journée de travail. Il fallait que je repasse par chez moi pour me changer, prendre mes affaires et paraitre comme si de rien n'était de la nuit dernière. En réalité, je ne me souvenais pas de grand-chose. La soirée d'intégration à mon nouveau job, histoire de se rencontrer avant le jour J. Cette soirée était tellement ennuyeuse que je l'avais finis au bar. Un gars, plutôt beau gosse m'avait abordé, nous avions bu quelques verres et il faut croire que nous avons atterri ici, ensemble. En sortant de la salle de bains, il était debout et regardait par la fenêtre.

Inconnu: "Je croyais que tu étais partie sans dire au revoir mais il reste ton sac alors..." Il me le tendit. Je lui répondais que j'étais déjà en retard et qu'il fallait que j'y aille. J'allais pour lui dire au revoir mais je ne me souvenais pas de son nom. Il termina ma phrase.

Angus: "Angus." Il me serra la main et je lui souriais en retour.

Ellis: "Et moi Ellis." Je me retournais et m'en allais le plus rapidement possible.


Mes habits, ok. Mon maquillage, le strict nécessaire pour avoir l'air éveillée. Mes cheveux, j'ai un élastique au poignet. Je me regardais dans la glace prête à faire face à une nouvelle vie. Mon premier jour de travail. Je me détaillais de haut en bas puis soufflais un bon coup. J'allais enfin pouvoir prouver au monde entier de quoi j'étais capable. J'entendais le klaxon dehors et la seule voix masculine de la maison criée pour nous prévenir du départ imminent vers notre lieu de travail. Je me regardais à nouveau et soufflais à nouveau. Je craquais mes doigts, vieux réflexe. Je pris mon sac que j'avais préparé la veille posé sur une chaise en face de mon lit. En le prenant, j'admirais la vue imprenable sur la ville. Seattle était magnifique vue de haut avec un beau lever de soleil. Je sortais de ma chambre et dévalais les escaliers. Je passais par la cuisine et pris dans le frigo mon petit déjeuner que je comptais manger sur le chemin. Mon autre colocataire me poussa gentiment pour prendre elle aussi son petit déjeuner et elle ferma le frigo. Elle courut vers la porte d'entrée en hurlant :" la dernière arrivée est de corvée de ménage pour le mois!" Forcément, elle arriva la première vu qu'elle m'avait dit ca en passant dehors. Je me mis à rire en la regardant, fière d'elle me narguée près de la voiture déjà prête à partir. En fermant la porte d'entrée je regardais longuement l'intérieur de la maison. Rien n'avait vraiment changé depuis qu'elle existait, elle était vide et sans âme, juste là pour nous accueillir pour la nuit. Elle n'avait pas été construite pour ca, elle devrait rayonner de bonheur, on aurait dû entendre des rires et de la musique à fond tous les soirs. Mais déjà, elle vivait à notre rythme, c'était pas si mal. Puis me tournant vers la voiture je pouvais admirer à nouveau l'imprenable vue sur toute la ville, les montagnes. Je souriais en la voyant. Je me sentais chez moi en observant chaque millimètre carrée du paysage. Le conducteur klaxonna à nouveau et je m'empressais d'aller à la voiture.


Une fois garé sur le parking, mes deux acolytes sortirent de la voiture et se dirigèrent vers l'entrée du superbe bâtiment. Je restais là, plantée bêtement, à l'admirer. Ce n'était pas la première fois que je le voyais, loin de là, ni même la première fois que j'allais rentrée dedans. Mais c'étais la première fois où j'allais y travailler, où les gens pourraient venir me voir et me poser des questions. Mes deux colocataires se retournèrent et le conducteur me cria: "Si tu te dépêches pas, tu vas finir par être en retard, grouille toi, ils vont pas t'attendre pour les présentations." Je courus pour les rattraper et rentrais dans le bâtiment avec eux. Nos chemins se séparèrent pour aller se préparer. Ils continuèrent ensemble et je me dirigeais vers une autre pièce avec une foule de gens de mon âge. Ils cherchaient tous leur chemin tandis que je filais droit aux vestiaires. Une fois rentrée, je cherchais mon casier avec mon nom. Une fois trouvé, je pris mes habits de travail et me changeais. J'en profitais pour attacher mes cheveux en une que de cheval basse et sortit des vestiaires. Une petite foule s'amassait devant un bureau puis le groupe se déplaça vers une autre pièce. Une pièce que je préférais par-dessus tout. J'entendais des chuchotements derrière moi comme:" quelqu'un à vu qui s'était?" "on va où?" et toutes sortes d'autres choses similaires. Puis d'un coup tout le monde se tut. On était tous absorbé par la pièce où l'on venait d'entrer. Notre rêve s'accomplissait enfin. Après des années et des années de travail acharnées, nous étions enfin dans une salle d'opération. Nous entendions un raclement de gorge et tout le monde se tourna vers une docteur en blouse blanche. Tout le monde commençait à dire qu'elle était 'petite'. Mais être petite ne l'empêchait pas d'avoir un surnom qui déchirait tout: le nazi. Mais malgré ce surnom, on pouvait lire sur son visage une gentillesse et une compassion sous-jacente. Plusieurs docteurs vinrent se placer derrière elle, j'en reconnaissait la plupart. Puis, après leur entrée elle se mit à parler.

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