III

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Ce matin, je me leva avec un mal de tête incommensurable. La nuit s'était très mal passée, impossible de dormir. Vers 3h, des pensées m'avaient réveillées. Ces pensées là n'est d'autres que des cauchemars. Je ne sais pas d'où cela me vient ni même pourquoi. Seulement les insomnie se cumulent.

Je sortie de mon lit, pris un cachet puis fit ma toilette. Il ne faisait pas très beau, des petites gouttes tombaient du ciel rafraichissant l'air de Hawkins. En plus de mes vêtements, je me vêtis d'une veste et partie vers ma voiture. Le bruit du moteur amplifiait mon mal de tête, une barre au dessus des yeux me transperçait le crane.

Arrivé sur le parking du lycée, une place était libre. Je gara alors ma voiture et descendis. Les couloirs du lycée étaient bondés. Différents groupes s'y formaient et bavardaient, en racontant les potins de la semaine pour les populaires, des derniers jeux vidéos pour les geeks. Je déteste ce que le lycée fait inconsciemment aux gens. Les catégorisés par gouts, genre ou même par situation financières. Il vaut mieux rester seul par moment, c'est le choix qui m'a permis de passer mes deux dernières années tranquillement.

C'est à la fin du couloir que j'aperçus la porte de ma classe. Je passa le pas de celle-ci et me dirigea vers ma place, au fond vers la fenêtre où mes pensées peuvent s'envahirent. Je m'assis sur la chaise et sortie mes affaires. Quelques minutes plus tard, les élèves ainsi que Madame Firtz firent leurs apparitions et le cour commença.

C'est là qu'il fit une énième apparition. Son entrée dans la salle de classe était digne de lui. On en savait peut de sa personne en seulement deux jours mais tous ces faits et gestes étaient tout a fait le genre qu'il dégageait. Il marqua un temps d'arrêt avant d'entrer complément dans la pièce. Un bâton de sucette à moitié mâchouillé se tenait dans sa bouche. De son regard, il balayait de gauche à droite les élèves et s'arrêta sur moi. On se fixa quelques secondes puis je détourna le regard. Gênée une fois de plus de ce moment qui paraissait hors du temps.

Il finit par s'avancer en passant les tables une par une. Sa personne s'arrêta à ma table. Nos regards étaient s'enlacèrent. Il pris place à coté de moi. Un sourire naquit sur son délicieux visage. Je l'admira et me noya dans le bleu de ses pupilles. Une beauté si douce se mélangeant parfaitement avec la brutalité de ses expressions. Hypnotisant.

Je repris mes esprits. Son rictus laissa échappé un petit rire moqueur, mes joues se teintèrent de rouge. Je leva alors les yeux au ciel et détourna le regard vers l'extérieur.

Mon mal de tête repris de plus belle et m'arrêta dans ma contemplation. Je ferma les yeux un court instant.

---------45 min plus tard---------

La sonnerie me réveilla. J'eu peine à ouvrir les yeux à cause de la lumière éclatante des ampoules de la classe. Je soupira. Un raclement de gorge se fit entendre. Je leva alors la tête en direction de celui-ci et aperçu une épaule vêtu d'un tissu de jean. Celle de Billy.

" Alors princesse bien dormit ?" ria t-il.

Les mots ne sortaient pas de ma bouche ou de moins ne voulaient pas sortir. L'incompréhension se lisait sur mon visage. Sous ce moment de passivité, il approcha son visage du miens. Je senti son souffle chaux heurtait ma joue.

" On a perdu sa langue à ce que je vois. Ou bien est-ce moi qui te met dans cet état poupée ?"

En disant cette phrase il se rapprocha un peu plus de moi. J'étais comme paralyser. Des frissons parcourent ma nuque. Je cligna des yeux et revient à la réalité. Je me redressa alors et m'éloigna de lui. Je pris mes affaires et commença à partir. Seulement je me stoppa. Ma tête se tourna en sa direction. Il était toujours assis à sa place entrain de me fixer. Ma bouche s'ouvrie pour la première fois depuis le début du cour.

" Désoler, je voulais pas..... Enfin bref"

Je me précipita en dehors de la classe comme pour lui échapper. Ce moment était si gênant. Je le connais pas et je me suis..... Comment ai-je pus me permettre de m'endormir sur son épaule putain. Et parlons en de la manière dont j'ai réagis.

Il me mettait hors de moi.

C'est en rentrant chez moi que je réfléchis longuement à ce moment. Son regard sur moi était si existant. Sous ses yeux je me sentaient nu, dépourvu d'intimité. Mes réflexions partirent très loin dans l'imaginaire. Je me mordis la langue pour faire tairent ces pensées. Fantasmer sur Hargrove ?

Impossible.

-Infaillible- Billy.H x ReaderWhere stories live. Discover now