T7 Lily Potter et Hugo Weasley - La Bataille Finale

BONUS 10 - Mariage à Poudlard

— Et Lysander, où va-t-il se préparer ? demanda Elizabeth.

— Dans la Salle sur Demande. Il est encore en train d'accueillir les invités dans le hall, mais je pense que Lorcan ne va pas tarder à aller le chercher. Pour l'instant, il est dans les cuisines avec Billy pour préparer le banquet de ce soir.

— Qui s'occupe de mes parents et de mon frère ? s'inquiéta Elizabeth. Ils ne peuvent pas rester tous seuls dans l'école !

— Clary est sur le coup. Ne t'en fais pas, j'ai tout sous contrôle, dit Hugo avec un clin d'œil. Cette journée va très bien se passer !

Lily prit son amie par le bras et lui adressa un sourire pour la rassurer :

— Il a raison, on gère tout. Tout ce que tu as à faire, c'est te détendre et te préparer tranquillement !

Elle la tira ensuite hors de la pièce, échangeant un regard avec Hugo au passage. Ils se doutaient qu'Elizabeth serait la plus compliquée à gérer aujourd'hui, puisqu'elle stressait facilement dès qu'il y avait le moindre imprévu et qu'elle ne supportait pas de ne pas tout avoir sous contrôle. Ils avaient donc tout anticipé de leur mieux pour qu'elle n'ait pas besoin de se charger de quoi que ce soit !

Une fois les deux filles parties, Hugo commença à déplacer les étagères pour faire plus de place devant le comptoir où se tenait habituellement le bibliothécaire. Il fut bientôt rejoint par Michael, Aloys et Henry, qui l'aidèrent à placer les chaises en rang devant, indiquant le nom de chaque personne dessus.

— Est-ce que vous pouvez me trouver tous ces livres-là ? demanda-t-il aux garçons en leur montrant une liste. Ce sont les préférés de Lysander et Elizabeth. Nous allons nous en servir pour délimiter l'allée dans laquelle ils s'avanceront !

— L'espace entre les chaises ne suffirait pas ? dit Michael en haussant les sourcils. Mettre des livres par terre, ce n'est pas un peu... barbare ?

— Je ne vais pas les mettre par terre voyons, je tiens à ma vie, répondit Hugo en écarquillant les yeux. Lysander, Elizabeth et Mr Andrews me transformeraient en cigogne si je faisais ça...

— En cigogne ? C'est ça, ton pire scénario ? intervint Henry en le regardant de travers.

— Écoute, avoir un long bec peut poser problème, parfois. Alors désolé si je ne veux pas finir dans la peau d'un oiseau plumeux qui doit transporter des bébés d'un endroit à l'autre !

— Tous les oiseaux sont plumeux, fit remarquer Aloys.

— C'est une légende moldue, cette histoire de bébé, ajouta Henry. Comment tu la connais ?

— Ce sont mes grands-parents qui m'ont raconté ça, quand j'étais petit, répondit Hugo en haussant les épaules. J'ai cru que c'était vrai jusqu'à mes dix ans.

— Ah oui, c'est tard, dit Michael en le regardant d'un air soucieux, comme s'il s'inquiétait pour sa santé mentale.

— Je sais, mes cousins m'ont dit la même chose quand ils m'ont révélé que c'était faux...

Voyant que les trois autres se retenaient de rire, il leur montra de nouveau la liste d'un air insistant :

— Au lieu de vous moquer de moi, vous pouvez rassembler ces livres ? Je vais faire apparaître un lit de fleurs pour les poser dessus.

— Tu sais faire ça ? s'étonna Aloys.

— On l'a appris en cinquième année, tu ne te souviens pas ? dit Michael. Cours de sortilèges au mois de mars. D'ailleurs, nous avions fait équipe tous les deux, si je me souviens bien !