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Les jours s'égrenaient promptement depuis le dix-sept janvier, et ceci Meï l'avait remarqué uniquement lorsque février s'était amorcé et presque achevé. Il était évident que chaque journée s'avérait identique à la précédente et ceci juste par cause de la température qui n'allait nullement au-dessus dès douze degrés. De plus quand l'hiver prenait entièrement place, un froid glacial envahissait toujours toutes les villes du Japon, et les recouvrait certaines fois d'un épais manteau de poudreuse, ou encore de neige très consistante. Meï ne détestait nullement ce froid agrémenté par la douce teinte de la neige blanche qui s'était finalement décidée à chuter. Et en dépit du fait qu'elle ne pouvait à présent plus monter à vélo avec son ami, Reo, profiter de l'amalgame de ces cristaux de glace pour des batailles avec ce dernier l'enchantait tout de même.

En ce vingt-trois du mois de février, le soleil continuait de semer la lune, et le noir s'abattait toujours à tatillon contre l'étendue azurée dès que la grande aiguille rejoignait le petit quatre de l'horloge. Meï continuait de gratter furieusement la feuille d'une certaine partition de son crayon à papier, dont la mine menaçait éventuellement de chuter à tout instant vu la pression qu'elle exerçait contre celle-ci.
      
      
       
— Non non pas un fa, ça colle toujours pas! maugréa-t-elle d'un ton emprunt par l'empressement, qui raisonna de fines secondes entre les murs de la bibliothèque.
       
     
          
À quelques mètres d'elle, s'avérant feuilleter un livre au même sol, Reo lui lançait un regard de nouveau agacé. Cette dernière s'avérait élever la voix dès que le bout de sa partition lui sonnait fausse à l'oreille, et Reo ne se privait nullement de l'ignorer jacasser là-bas, assise en tailleur contre la face de la table en bois. Il percevait de plus l'écho agacent des volées claquer contre la vitre de la grande fenêtre par faute du vent, alors que les plaintes de son amie rejoignaient celles-ci pour sonner péniblement au creux de ses tympans. Il se contenta alors uniquement de fermer promptement le bouquin d'entre ses mains pour venir s'installer contre une des vieilles chaises en bois, observant la mine assidue qu'abordait la bleutée assise contre la longue table en face de lui.
     
       
      
— Ça va affecter ton travail si tu te mets en colère comme ça, Meï, lui affirma-t-il alors que les prunelles grisées de cette dernier s'adoucissaient calmement.

HALCYON DAYS ; reo mikageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant