Chapitre 3: La terre brûlée.

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Gally essayait de dormir le jour et de marcher le maximum la nuit, car les jours étaient trop chaud pour qu'il marche longuement. Il se débrouillait plus tôt bien au niveau de l'effort et physique, mais ses réserves de nourriture baisait petit à petit. Et surtout, ses réserves d'eau était quasiment vide.

Ce jour-là, il marchait depuis deux heures environ. Il avait décidé de marcher toujours tous droits, à la recherche de signe de vie. Depuis son départ de WICKED, il ne voyait rien d'autre que du sable 24 h/24 h. Aucun humain, aucun bâtiment, aucun animal... Rien. Et il trouvait ça très frustrant. La chaleur diminua légèrement lorsque qu'il marcha à l'ombre. À l'ombre... Gally releva brusquement la tête vers le ciel, mais aucun nuage n'était présent dans le ciel bleu. Il reporta alors son regard sur l'horizon et il se posa sur un immense bâtiment en ruine. Le bâtiment était effondré sur lui-même, les vitres en verre étaient brisées et les anciennes portes étaient ouvertes et cassées.

Il avança alors prudemment vers le bâtiment. Une fois arriver devant la porte, il s'arrêta et sorti le pistolet qu'il portait à la ceinture. Après avoir vérifié qu'il était bien chargé, il avança prudemment à l'intérieur du bâtiment. Le bruit de ses pas claquant sur le sol en béton brisait le silence apparent. Ses pieds soulevaient un nuage de poussière à chacun de ses pas. L'air dans le bâtiment était plus frais que celui de dehors ce qui provoquait chez Gally une sensation de bien-être. Grâce au peu de souvenirs qu'il avait, Gally estima qu'il se trouvait dans un ancien centre commercial.

Ses yeux s'habituant petit à petit à la pénombre ambiante, il arriva à percevoir de nombreux magasin. Son premier choix se porta sur un magasin de nourriture. Bien que certains produits ne lui inspiraient aucune confiance, il put récupérer des paquets de gâteaux intacts et d'autres produits encore mangeables. Ensuite, il se dirigea vers un magasin de vêtements. Il y prit de nouveau t-shirt à manches courtes, et il troqua son vieux jean sale contre un bermuda clair. Il prit aussi, en prévision des nuits froides un gilet à capuche grise. Lorsqu'il fut changé, il sortit de la boutique et s'enfonça encore un peu plus dans le bâtiment.

Plus il avançait, plus il faisait noir. Et plus il faisait noir, plus Gally remarqua des traces de pas sur le sol poussiéreux. Il resserra son emprise sur son arme. Alors qu'il arrivait en haut d'un énième escalier, il tomba sur une porte grillagée et fermée. Alors qu'il posait la main sur la poignée, une voix se fit entendre :

- Je te déconseille d'ouvrir.

Gally se retourna brusquement et pointa son arme en direction de la voie. Cette voie appartenait en réalité à une femme d'un certain âge. Malgré le canon pointé dans sa direction, elle ne semblait absolument pas effrayée. Elle avait même un petit sourire sur le visage :

- Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

- Je suis personne. Je ne m'appelle pas. Et je veux juste t'éviter une fin de vie remplie de souffrance ou même une mort certaine.

Gally fronça les sourcils. Il baissa légèrement son arme tout en restant sur ses gardes.

- Vous me connaissez ?

- Je connais tout, je sais tout jeune homme.

-Pourquoi je ne devrais pas ouvrir cette porte ?

- Les fondus n'aiment pas les étrangers.

- Des fondus...

- Oui. Ils se sont retranchés ici. Il n'aime pas la lumière du jour.

- Je... OK. Et vous ce que vous faites ici ?

- Je suis là. C'est tout ce que tu te dois savoir petit.

Gally fronça les sourcils. Il rangea son arme à sa ceinture. Son regard était encore posé sur la femme. Elle semblait avoir fini de parler, mais il ne savait pas quoi faire. Il passa sa main dans ses cheveux, puis il tourna les talons et redescendit les escaliers. Il retraversa tout le bâtiment en sens inverse. Il sortit du bâtiment et reprit la route en direction du nord.

Alors qu'il n'avait fait seulement quelque pas, il entendit des hurlements qui provenaient du bâtiment. Il se retourna brusquement, mais même à travers les vitres du bâtiment abîmer et cassé, il ne voyait pas ce qui se passait à l'intérieur. Debout, face au bâtiment, il se demandait quoi faire. Les hurlements retentissaient toujours. Des bruits de luttes, des éclats de verre et des grognement se faisait entendre. Gally ne savait pas quoi faire. Il se demanda s'il devait retourner voir ce qui se passait. Il ressentait une certaine appréhension. Est-ce que la femme qui lui avait parlé était en danger ? Est-ce que c'étaient simplement les fondus ? Il n'en savait rien.

Il prit finalement son courage à deux mains et après avoir sortie son arme, il se redirigea vers le bâtiment en pierre. Il le retraversa au pas de course ne se préoccupant pas de ne pas faire de bruit. Arme au poing, il arriva devant la porte grillagée. Il souffla un bon coup et poussa la porte. Cette dernière s'ouvrit dans un grincement qui se répercuta contre les murs en pierre du lieu.

Cette partie du vieux centre commercial était encore plus sombre que la première. Les bruits de lutte avaient cessé, mais Gally avait la sensation d'être observé. Le souffle court, il s'aventura dans la pénombre. Alors qu'il avançait lentement son pied butta contre quelque chose. Il s'arrêta brusquement et pointa son arme vers la chose par terre. Il eut envie de rire quand il se rendit compte que ce n'était qu'une lampe de poche. Il se pencha pour la ramasser.

�� Attention scène choquante ��

Lorsqu'il l'alluma, il poussa un hurlement de terreur. Devant ses yeux, dans le faisceau de la lampe, le corps déchiqueté de la femme qu'y lui avait parlé. Elle baignait dans une flaque de sang, ses yeux sortaient de leur orbite, elle avait le ventre ouvert en deux et Gally voyait distinctement ses organes sortir de son corps. Au-dessus d'elle, se tenait une créature horrible qui avait du sang sur la bouche et qui regardait Gally avec des yeux remplie de folie.

Il lâcha sa lampe qui tomba au sol dans un bruit sourd. Puis, il fuit. Il quitta le bâtiment en courant ne pouvant s'enlever de la tête le corps sans vie de la femme.

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1066 mots

Et voilà pour le 3e chapitre ! J'espère que ça vous plaît toujours ! N'hésiter pas a commenter et a voter ça fait toujours plaisir !

Et si, on avait suivi Gally ? (labyrinthe)Where stories live. Discover now