La véritable histoire de Georgina Glitz, attrapeuse des Harpies de Holyhead, un personnage fictif appartenant à ma saga principale « En vol avec Ginny » qui est une fanfiction Harry Potter.
Dans « En vol avec Ginny », Georgina semble avoir deux ob...
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« Georgina, on n'y arrivera jamais ! C'est impossible !
— Je te dis que c'est possible ! répliqua Georgina en remettant un gant pour sortir un Vif d'or neuf d'un emballage. Ne le touche surtout pas avec tes doigts !
— Il y a toujours l'un de nous qui le touchera en premier, même avec un timing parfait, on ne peut pas contrôler les millisecondes ! Ça se joue à même moins que ça !
— On va réussir » insista Georgina.
Cela faisait déjà quatre ans qu'elle avait eu cette idée. Après leurs entraînements, ils rentraient chez eux et essayaient d'attraper le Vif d'or exactement en même temps. Ensuite, ils réalisaient le test permettant de savoir qui l'avait touché en premier.
Cela n'était jamais arrivé dans l'histoire du Quidditch. Mais Georgina pensait que c'était seulement parce que personne n'avait jamais, vraiment, essayé. Parfois, deux attrapeurs attrapaient chacun une aile du Vif d'or, mais un d'eux touchait la balle en premier, ou ils avaient attrapé la balle presque en même temps sans faire exprès. L'arbitre procédait donc au test de la mémoire tactile pour savoir qui l'avait attrapé en premier. Et c'était justement là qu'il y avait une faille. Personne n'avait jamais vraiment voulu attraper le Vif d'or en même temps que son adversaire. Aucun ne le faisait de son plein gré.
Mais Georgina et Eddy se connaissaient à la perfection, ils arrivaient à voler en parfaite symbiose. Il fallait seulement atteindre la parfaite synchronisation.
« Si on réussit... ce serait... on en parlera pendant des siècles » rappela Georgina.
Et surtout, ils seraient très exactement à égalité. Il fallait seulement qu'ils continuent de vaincre tous leurs adversaires de la ligue. Ensembles, ils étaient plus doués que jamais. Cela avait été une grossière erreur de penser qu'on ne pouvait pas avoir l'amour et le Quidditch.
Elle pouvait avoir les deux, et réussir à détruire la seule chose qu'elle détestait dans leur relation. Ce satané match qui les opposait une seule fois par an. C'était, seulement, symbolique, elle se fichait, désormais, des récompenses.
Depuis qu'elle avait compris qu'elle aimait Eddy plus qu'elle n'aimait le Quidditch, elle voulait tout déconstruire. Peu importaient les Vifs de Diamants, ils les gagnaient désormais, chacun leur tour, ces dernières années, et elle était aussi heureuse lorsque, lui, gagnait ou lorsqu'elle gagnait.
Elle ne pouvait pas nier qu'elle espérait, quelque part, réussir à clore le débat en forçant la ligue à leur attribuer le même trophée en même temps. Et c'était, aussi, une manière de montrer que leur amour était plus fort que la compétition. La cruelle compétition qui les avait détruit par le passé.
C'était ambitieux et ingénieux. Deux qualités qui la définissaient.
« Quand est-ce que vous comptez prendre votre retraite, vous ? soupira Ethan Parkin, l'oncle d'Eddy, lors d'un repas de famille en 2012.
