c'est impossible...

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Je suis retourné dans ma chambre silencieusement. Je devais trouver une manière d'en parler à Kurapika. Mais comment ? Il semblait tellement heureux de la voir... Quand je suis rentré, il était couché, mais ne dormais pas. Je pourrais penser à mettre quelque chose au plafond tellement nous passions beaucoup de temps à le regarder.

-Kurapika, a pro-

-Je sais, me coupa-t-il. Ce n'est pas elle... c'est impossible...

-Je suis désolé...

Je me suis glissé dans le lit et il est venus cacher sa tête contre mon torse. Je l'ai serer doucement craignant de le briser plus qu'il ne l'était vraiment. Ses tremblements se sont peu à peu apaisés.

-Même si je sais que ce n'est pas vraiment elle, je ne peux pas m'empêcher d'être heureux de la voir. Elle m'a tellement manquée...

-Je sais Pika, c'est normal.

J'hésitais vraiment à lui révéler ce que kirua m'avait appris tout à l'heure. Il était déjà acer bouleversé comme ça. Il ne tremblait plus comme temps tôt, mais je pouvais le sentir hoqueter et renifler. Je sentais ses larmes mouiller mon chandail, de joie ou de peins, probablement un mélange des deux.

-Je sais que tu as quelque chose à dire... Depuis que tu es rentré tout à l'heur tu sembles chercher comment le formuler.

-C'est que tu as déjà subi un choc en la voyant arriver, alors je ne veux pas empirer la situation.

-Justement, j'en ai vu des pires, alors ne te gêne pas. Je sais que ça a un lien avec kirua, je vous ai vu vous envoyer des regards pressant pendant tout le diner et je vous ai entendu marmonner quand tout le monde est aller se coucher.

-De la manière que tu le dis on dirait que j'ai une relation secrète avec lui, riais-je doucement. Ne t'inquiète pas pour ça, il n'y a vraiment aucune chance pour que ça n'arrive. Il n'y a que toi, chuchotai-je dans ses cheveux. Le souvenir du baisser d'hier me revins en mémoire et je rougi instantanément.

Je le senti marteler mon torse doucement et pus très bien l'imaginer rougir comme une pivoine.

-Kurapika, ce qu'il m'a dit la concerne elle et ça ne fait que confirmer ce que tu disais un peu avant...

-Je t'écoute.

L'ambiance a changé instantanément après ça.

-Quand Kirua lui a serrer la main, il n'a senti aucun courant électrique en elle... comme si elle n'était qu'on corps de pierre.

Un moment à passer sans qu'il ne réagisse. Il devait être en train de traiter l'information.

-Comment- comment est-ce qu'elle peut être dans ma chambre alors ? Comment est-ce qu'elle s'est rendu ici ? Et surtout, comment est-ce qu'elle pouvait connaitre autant de fait sur mon enfance si ce n'est pas elle ?

Il me regarda paniqué. Son corps c'était remis à trembler et ses larmes à couler de plus belle. Le gris de ses yeux qui commençait doucement à reprendre le contrôle pour la première fois de la soirée avait disparu complètement. Il devait avoir mal à la tête à force d'avoir les yeux rouges.

-J'ai une hypothèse, mais elle ne va pas te plaire.

-Le fait que quelqu'un se prenne pour ma mère ne me plait pas, bredouilla t'il

-Tu te rappelle quand nous avons rencontré la 4e araignée de la brigade ?

A la seule évocation de son nom il se tendis.

-Hisoka ? A-t-il demander, fébrile.

-Non, l'ancienne. Le marionnettiste. Il avait fait revire Peiro identique à celui que tu avais connus autre fois. Il est probable qu'il ait créé une poupée de lui-même et que lorsque son enveloppe devient trop vieille, il la 'change'. Il n'est peut-être pas réellement mort la dernière fois et est réussi, par je ne sais quel moyen, à se transplanter dans un autre corps de la poupée. Tout comme il est allé chercher les restes de ton ami, il a très bien pus aire de même pour ta mère.

J'avais tout raconté sans prendre de pause. C'était une idée folle, mais malheureusement pas impossible et probablement l'explication la plus crédible.

-Ce qui expliquerait qu'elle me connaisse si bien et qu'il y est des incohérences dans son caractère...

Il me regarda les yeux grands écarquiller. La lueur rouge pourpre qui y brillais me fis frissonner de la tête au pied. Il tremblait et en un rien de temps je me suis retrouver face à celui qu'il était quand je l'avais rencontré. Remplis d'une haine inépuisable. J'ai ouvert mes bras et lui au dit que tout allait bien aller. Il a pris une grande respiration et est revenus si réfugier.  

***

Je me suis réveillé pendant la nuit quand je l'ai senti partir le plus délicatement.

-Tout vas bien ? Je lui ai demandé.

-Oui ne t'inquiète pas. Je dois juste aller à la salle de bain.

Malgré la noirceur de la pièce, j'ai deviné très vite qu'il n'allait pas très bien, mais je ne l'ai pas forcé à en dire plus. Après tout, il venait de retrouver une chose qui étais probablement à moitié sa mère, à moitié une poupée de terre.

Son retourWhere stories live. Discover now