Une première sortie ?

229 12 11
                                    

C'était la première semaine qui passait sans qu'une seul goûté de pluie ne tombe.

-Est-ce que tu veux venir manger ? On pourrait aller en ville.

Il regarda dehors avec une légère crainte au fond de ses yeux.

-Tu n'est pas sorti depuis que tu es arrivé chez moi, je sais que ce n'est pas le meilleur temps, mais sa pourrais te faire du bien.

Mes voisins commençaient à se poser des questions puisqu'ils l'avaient vus rentrer, entendu hurler, pleurer, rire, mais jamais ressortir. Dison que je fessais ça et pour sa santé mentale et pour qu'aucune rumeur ne se propage dans l'immeuble. Il semblait en avoir envi, mais en même temps en avoir peur.

-Je ne peut pas effacer les atrocités que tu as vécu lors des orages, mais je peux t'aider à te faire des nouveaux souvenir comme ça tu en aurais moins peur... La saison des pluies est presque terminée alors il y a très peu de chance qu'il n'y en ait un qui éclate pendant que nous soyons sortis.

-Je veux bien essayer...si l'on ne va pas trop loin.

***

POV Kurapika

Pour la première fois depuis plusieurs jours, je me suis détaché de la grosse couverture de Leorio. J'ai eu l'impression d'être à la porter de n'importe qui. C'est un sentiment qui ne me quittait pas depuis que je ne pouvais plus utiliser mon Nen. Comme j'avais fait le serment de ne pas l'utiliser contre d'autre personne que la Brigade, je ne pouvais pas l'utiliser pour autre chose et cela me rendait vulnérables. J'avais conscience d'avoir plus d'ennemis que d'amis alors être faible n'était pas vraiment rassurant pour moi. Ce n'étais pas agréable et malgré le fait que je sache que Leorio n'est pas très fort, sa présence me rassurait. Idée qui était dure à admettre.

J'ai enfilé une camisole, un chandail, une verste, mes pantalons en plus d'un énorme mentaux. Si je ne pouvais pas apporter la couverture alors je n'avais qu'à me mètre plusieurs couches de vêtements, ça devrait faire environs le même effet. Pour être honnête, je ne sais même pas moi-même pourquoi je me sens si bien et protéger dedans.

Quand nous sommes sortis de l'immeuble, nous fûmes enveloppés d'une grosse brume. Je commençais à respirer plus rapidement et à avoir les mains qui tremble.

-Tout vas bien aller. Dest que tu veux rentrer dit le moi et on rentre directement.

J'ai senti ses doigts enlacés les miens en même temps qu'il a prononcé ses paroles.

-Je veux le faire, je lui ai répondu en serrant ses doigts en réponse.

Nous nous sommes arrêtés dans un petit café pas très loin. J'ai été surpris de voir à quel point personne ne semblait se soucier du temps qu'il fessait. Chacun valsait à ses occupations comme si de rien n'étais.

On nous avait placer au bars, ce que la serveuse avait appelé comme étant «sa place habituel ». Nous avons commandé à manger et je suppose que Leorio venais souvent ici puisqu'une grande partie du personnel et de la clientèle le connaissait. Il avait même une place réservée.

-Leorio, sa fessait longtemps, je commençais à croire que tu nous avais abandonner, hurla une dame en accourant dans notre direction lorsque nous nous sommes assis.

Elle ressemblait à une dinde. Gesticulant dans tous les sens, riant trop fort pour la grosseur du restaurant et se collant à Leorio comme si sa vie en dépendait, me poussant à l'écart.

Je n'ai pas réussi à me détendre... Il n'y avait pas d'orage à proprement parler, mais la pluie c'était remise à tomber dehors et des gros vents fouettant les fenêtres les fessant grincera. Ça m'avait coupé l'appétit.

-Hoy pika ? Est-ce que tu préfères rentrer ? J'ai sursauté en sentant les doigts de Leorio s'emmêler au miens. Ça fait un moment que tu ne dis rien. C'était peut-être trop comme première sortie.

-Peut-être nous a t'il belle et bien remplacer finalement, j'ai entendu la dinde marmonner à coter de moi.

-Vous partez déjà ? Demanda-t-elle avec une fausse émotion de tristesse coller au visage. La soirée ne fait que commencer, a-t-elle poursuivi en me fixant droit dans les yeux.

-Oui. On rentre, je lui ai répondu en tirant la main de Leorio et en partant le plus vite possible vers la sortie qui me semblais plus agréable que sa compagnie.

POV Leorio

-Kurapika ralenti, qu'est ce qui se passe ? Calme-toi.

Depuis un moment il semblait de mauvaise humeur, mais je ne pensais pas qu'il était énervé au point de préférés aller sous la pluie plus tôt que de rester ici. Parce que la pluie s'était encore intensifiée depuis que nous étions partis de chez moi.

Il s'arrêta si soudainement que je lui rentrai dedans.

-Préviens aux lieux de t'arrêter sec comme ça.

Quand il a relevé la tête face à moi, j'ai eu l'impression de me retrouver face à celui que j'avais connue lors de l'examen hunter. Il avait un regard dur et briser. Ces dernières semaines, j'avais eu l'impression que nous nous étions rapprochés et qu'il avait retiré quelque barrière entre nous... mais là.

J'ai dû insister pour qu'il rentre en même temps que moi et pas le laisser faire un tour. Avec ce temps il n'en était pas question. Autant l'aller avait été calme. Autant le retour avait été tendu et horrible. Je ne comprenais même pas pourquoi il était de si de mauvaise humeur. La tentions dans la maison étais horrible. Pour une première sortie, c'était rater.

Nous nous sommes couchés dans un silence lourd sans que je ne sache vraiment pourquoi il s'était fâché. Comme pour couronner le tout, le premier orage de la semaine éclata se soir. C'était de la sérieuse torture. Savoir qu'il était juste de l'autre côté de la porte, mais que je ne pouvais pas aller le voir parce qu'il risquait simplement de sois, m'assassiner sur place ( NDA: manière de parler, il vas pas réellement le tuer sur place ), sois partir et je ne le reverrais on ne sait quand. Juste avant qu'il n'enferme dans sa chambre, j'avais bien vu qu'il avait le yeux remplis de larme et avec l'orage qui venais tout juste d'éclater je pouvais l'entendre retenir c'est pleur et c'est hoquètement de peur quand le tonnerre grondait.

C'était différents de la dernière dispute que nous avions eue, pensai-je étendue dans mon lit. La dernière fois, je savais la cause et j'avais une idée de quoi faire pour remédier à la situation... mais là. Je n'avais même pas une petite idée de ce qui pourrait qui expliquerait ça colère. J'osais encore moins aller le voir que la dernière fois.    

Son retourWo Geschichten leben. Entdecke jetzt