Chapitre 3

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                    ~KING'S WAY~

                          (Lucas)

Le lendemain ma Prado me dépose à l'école comme d'hab. Et je prends ma route mais William ne part pas dans sa salle de classe, j'ai l'impression qu'il veut m'accompagner jusqu'à ma salle et effectivement c'est ce qu'il fait.

J'entre, je m'assoie et il est là à la porte, il me regarde puis regarde la salle.

J'ai l'impression qu'il cherche quelqu'un, peut-être sa vraie go. Anyway... il reste collé à la porte pendant encore trois minutes mais quelqu'un le pousse brutalement vers l'intérieur.

... : Quitte en route dis donc.

William: Et tu me pousse ?

William se retourne et veux revendiquer mais il se calme seul je ne sais pas vraiment pourquoi.

Il commence un peu à faire la bouche là et tout mais après il sort.

La honte.

Le gars qui a poussé William marche vers ma direction, je le regarde et il me regarde dans les yeux en avançant vers moi ! Il est quand même beau hein c'est peut-être le "Lucas" donc Vannelle parlait hier au téléphone !!

Le gars s'assoit sur le banc qui est directement à ma droite toujours en me regardant. Il pense qu'il peut m'intimider ?

Ça se voit qu'il n'a jamais vu mon père.

Le gars : pourquoi tu me regarde ?!

- Parce que tu me regarde, c'est toi qui m'a regardé en premier.

Le gars: hum! vue de près, tu es quand même laide hein !

Merde ! Le gars me dis ça cash comme ça, et je ne sais pas pourquoi mais ça me fait alors bien mal un genre-là, j'ai même envie de pleurer mais j'essaie de me retenir.

Je cherche quoi lui répondre après ça mais je ne trouve pas et j'ai même l'impression que si ma bouche s'ouvre les larmes vont commencer à couler.

Je reste calme et je sors mes cahier de mon sac puis tout à coup les larmes commencent à couler seules, j'essaie de résister mais il n'y a rien à faire ça ne s'arrête pas.

Du coup je pose ma tête sur le banc et je me cache pour que les autres ne me voient pas pleurer.

Je guette un peu à travers un petit espace entre la table et mon bras pour voir si il me regarde et non, il ne me calcule même pas, c'était le coup de grâce.

Les larmes coulaient deux fois plus vite sans que je ne puisse rien y faire. Je suis restée comme ça jusqu'à la pause.

Vannelle : Tu dors ? Qu'est-ce qu'il y'a ?

- ....

Il lève doucement ma tête pour me regarder et je le laisse faire.

Vannelle : ekié ! Tu pleurais [À haute voix]

- Tu es alors obligé de dire ça fort ? [En me levant]

Je marche rapidement pour vite sortir de la classe, tête baissée bien-sûr pour ne croiser le regard de personne et je me cogne contre quelqu'un qui voulait entrer en salle.

Je m'excuse et j'essaie de passer à côté mais elle me bloque le passage.

Je lève discrètement la tête pour voir quel genre d'individu c'est et devinez quoi ? C'est le gars là, le sale chien là.

Il me bloque carrément le passage jusqu'à il ose me parler.

Le gars : Tu pars où pressée comme ça ? Ekier tu pleures encore depuis là ?

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