Une petite pincée d'amour [COLIFER]

Chapitre 16 :

Il acquiesce et regarde nos amis qui discutent dans un rayon. Il approche son visage du mien et je sais à ce moment-là qu'il a une idée derrière la tête. Et je sais que je le suivrais.

— On va faire un tour ?

— Où ça ?

Il sourit.

— Tu aimes les peluches ?

~

Nous entrons dans la boutique. J'ai l'impression de redevenir un enfant. Colin a le sourire aux lèvres et s'amuse à m'embêter avec des peluches qu'il prend au hasard dans les rayons. J'ai eu droit à un crocodile, un ours, ou encore un tigre. Je m'éloigne de lui et je cherche une grosse peluche pour le surprendre. Je m'empresse de marcher et de regarder autour de moi. Je remarque une grande peluche en forme de panda. Je souris intérieurement et je la prends. Elle est légère. Je recule et je cherche maintenant Colin. Quand je le vois, je le frappe avec le panda. Il pousse un cri et grimace.

— Bien fait pour toi ! je m'exclame en riant.

Il fait la moue.

— T'es pas gentille.

Je tire la langue.

— Je me venge, dis-je.

Il sourit. Il s'approche de moi et me regarde.

— Bien joué.

Je rougis et je détourne la tête. Je serre la peluche contre moi.

— Je te l'achète, déclare Colin.

— Quoi ?

— Tu m'as bien entendu.

Il me prend le panda des mains et se dirige vers la caisse. Je le suis, gênée.

— Colin, non !

Il s'arrête et hausse un sourcil.

— Tu ne la veux pas ?

Je rougis de plus belle.

— C'est pour les enfants.

Il lève les yeux au ciel.

— Nous sommes des enfants. Nous avons tous une âme d'enfant dans notre corps d'adulte.

Un sourire se dessine sur son visage. Je souris à mon tour, ne pouvant pas m'en empêcher.

— C'est vrai, tu as raison.

Satisfait, Colin va payer le panda et quand nous sommes sortis, il me le donne. Je le récupère avec joie et je le serre contre moi.

— On rentre ?

Je le regarde, surprise.

— Et les autres ?

Il hausse les épaules.

— On peut les rejoindre si tu en as assez de moi.

Il me fixe de ses yeux bleus et je reste figée, ne sachant pas quoi répondre. Aussitôt, il commence à rire.

— Je plaisante, Jen.

Je ris doucement en reprenant mes pensées.

— Oui, bien sûr...

— Je sais que tu n'en auras jamais assez de moi, dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je ne réponds pas car je sais qu'il a raison. Je baisse la tête et je continue de marcher, Colin à mes côtés. Je ne sais pas où aller quand mon meilleur ami me prend le bras.

— On va boire un chocolat ?

J'acquiesce et je le suis alors dans un café. Nous trouvons des chaises et nous nous asseyons. Je pose la peluche à côté de moi.