𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 2

151 15 2
                                    

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

1813. Complètement à l'opposé de Mayfair. Le quartier des pauvres, comme aimaient l'appeler toute la bonne société. ℬloomsbury, là où les gens travaillent pour gagner leur vie. Les rues sont sales et boueuses, les ouvriers ont les mains durcies par le travail et des cernes soucieuses sont dessinées sous leurs yeux. Causées par la fatigue contre laquelle on ne peut rien. Celle de la dure labeur, des gens qui se battent pour tenter de vivre décemment, offrir une vie meilleure à leurs enfants.

𝒞hancery Lane. Une petite imprimerie indépendante au cœur du quartier pauvre de Londres. Un jeune homme s'use à la tâche. Son tablier et ses doigts sont tachés d'encre, et ses yeux, remplis de rêves...

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

𝒜 Londres, peu connaissaient le nom de Theo Sharpe. Ce n'était qu'un petit assistant d'imprimerie après tout, personne ne daignait lui montrer le moindre intérêt. Il écrivait quelques essais, était en avance sur son temps et avait des idées bien à lui.
Theo n'hésitait jamais à se battre pour ce qui lui semblait juste, à entrer en débat avec les autres qui ne partageaient pas ses opinions. "Ce n'est que la fougue de la jeunesse, ça passera." Tel était ce que disaient les autres. Mais le jeune homme n'en était pas persuadé, au contraire. Car cette passion qui l'animait ne faisait que croître au fil des années...

Récemment, il avait publié un texte sur les droits des femmes et cela lui avait valu d'être vivement critiqué. Des idées si novatrices n'étaient pas aux goûts de la bonne société. A leurs yeux, les femmes n'étaient que de fragiles petites créatures dénuées d'intelligence, du vulgaire bétail reproducteur. Des biens à acquérir. Theo pensait l'opposé. Il avait toujours trouvé que les femmes possédaient un esprit fascinant qui méritait d'être exploré avec attention.

Cela s'était confirmé, depuis sa rencontre avec miss Bridgerton.

Éloïse Bridgerton.

Au départ, il l'avait trouvée simplement effrontée, un peu trop curieuse et incroyablement mal élevée, pour une demoiselle de son rang.
Mais elle possédait un sacré tempérament, beaucoup de caractère, sans compter son esprit tout à fait remarquable.
Elle était tout simplement...

Fascinante ?

Éloïse avait tout pour lui plaire en réalité. Seulement...

- Théo ? Tu es avec nous ?

Lorsqu'il revint à la réalité, son patron était là, le fixant en fronçant les sourcils d'un air déconcerté. Comment diable avait-il fait pour ne pas l'entendre rentrer ?
Le jeune homme fit mine de s'occuper de plusieurs feuilles de papier qu'il venait de piocher au hasard sur la table.

- C'est donc comme ça que tu travailles ?

Le jeune imprimeur jeta un coup d'œil autour de lui. Il lui restait une pile entière de feuillets du Whistledown à imprimer et il n'en avait fait que la moitié. Ce n'était pas dans son genre d'abandonner son travail de la sorte, lui qui avait toujours été si consciencieux.

deux mondes opposés. [𝒃𝒓𝒊𝒅𝒈𝒆𝒓𝒕𝒐𝒏] Where stories live. Discover now