Ici Tout Commence ~ Le coeur à ses raisons...

Chapitre 1 : La pierre.

Nous sommes tous réunis à l'amphi. Le directeur, le grand, l'unique, l'arrogant Emmanuel Teyssier s'était pris un malheureux petit caillou sur l'arcade. Un super petit caillou qui n'a évidemment pas était jeté tout seule, c'était volontaire. S'il nous a tous réunis ici, c'est car il veut que le coupable se dénonce, comme si c'était si facile. Oh, en parlant du loup, le voilà qui arrive.

Emmanuel Teyssier : Ahh les voila !

C'est quoi ce grand sourire ? Enfin, je pense que la vraie question c'est : quel plan sadique a-t-il encore préparé...

Emmanuel Teyssier : Évidemment, on va pas passer par quatre chemins, vous vous en doutez. Alors je vais poser la question une première fois, qui de vous a eu la brillante idée de dévisager le directeur de l'institut ?

Évidemment, aucune réponse. Tout le monde regarde tout le monde au cas où, par hasard, le coupable se dénoncerait. C'était évident que personne n'allait se lever et dire « Bon bah c'est moi, je me promenais, je vous ai croisé et là je me suis dis pourquoi pas jouer au fléchette avec un caillou avec votre tête comme cible. » C'est ridicule.

Emmanuel Teyssier : Je me disais aussi, ça aurait été trop facile. Donc, j'ai eu une idée de génie pour faire parler le coupable.

Il sort une feuille de sa poche. Qu'est ce qu'il va faire... On peut s'attendre à tout avec lui.

Emmanuel Teyssier : Ce jolie petit papier contient la liste de tout les élèves de l'institut, tout vos jolies petits noms ! Je laisse au coupable 2 minutes, pas une de plus, pour qu'il se dénonce ! Sinon, un d'entre vous devra partir, bye bye le diplôme et ciao l'institut. Ça sera au hasard, évidemment.

Il est sérieux ? En soit je suis pas étonnée, je sais que les idées sadiques c'est son point fort, mais il y a tellement de talent dans cette institut, ça serait une injustice. On est déjà à trente secondes, et personne n'a fait de grande annonce. Une minute. Une minute trente. Non je peux pas le laisser faire ça.

T/P : C'est moi.

Emmanuel Teyssier : Pardon ?

En une demi-seconde, je me suis retrouvée debout. Tout le monde ne fixe plus que moi, quant à moi, c'est Teyssier que je fixe. Il est autant surpris que mes camarades. J'entends Anaïs me chuchoter de m'asseoir, que c'est pas une bonne idée. J'entends Greg me demander à quoi je joue. À vrai dire, je sais pas trop ce qui m'a prit, mais maintenant c'est trop tard.

T/P : C'est moi qui vous ai jeté cette pierre au visage.

Emmanuel Teyssier : Très bien, tu peux t'asseoir et laisser le coupable se dénoncer tu veux bien.

T/P : Je crois que vous m'avez pas bien comprise, c'est moi la coupable.

Emmanuel Teyssier : Si ne t'inquiètes pas j'ai très bien compris, je ne suis pas encore sourd comme un pot. Maintenant arrêtes de jouer au héro et assis toi.

Mais c'est pas possible... Il le fait exprès ?
T/P : Mais bordel, je vous dis que...

Emmanuel Teyssier : Oui j'ai bien compris ce que tu veux me dire mais tu crois quand même pas que je vais te croire.

T/P : Pourtant c'est la vérité.

Emmanuel Teyssier : C'est pas pour te vexé, mais je t'ai aperçu lancer une balle pendant le cours de sport de Monsieur Rivière et honnêtement, c'était loin, vraiment très loin, d'être incroyable. Alors t'imaginer essayé de me lancer un caillou au visage, c'est une scène plus ridicule qu'autre chose.

Aïe, touchée. Le pire dans tout ça, c'est qu'il a raison...

T/P : Et bien.. j'ai eu un coup de chance...