Chapitre 1 : Son Altesse, la Princesse.

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C'était une journée ensoleillée, de quoi rendre n'importe quelle personne, y comprit les plus mécontent, de bonne humeur. Le soleil s'étalait là où il le pouvait, rare était les coins d'ombres et de fraicheur, mais cela ne dérangeait pas les demoiselles qui s'était rendue dans la cour afin de jouer entre elles.

Les deux jeunes femmes, toutes deux les princesses du Pays, courraient à toute allure dans les grands jardins de leur demeure, c'était leur façon de s'amuser depuis qu'elles étaient enfants, Deux jeunes femmes, l'une blonde, l'autre rousse.

 L'une d'entre elle, Yelena, était la plus jeune, mais également la plus active des deux, incapable de tenir sur place, elle était sans arrêt en train de bouger, pour à la fois, le plus grand bonheur, et regret de ses parents. Ils l'aimaient tel qu'elle était mais sa condition et sa place l'obligeait à se canaliser à certains moment. Bien qu'elle en était consciente, elle ne pouvait s'empêcher de rêver d'une autre vie que celle d'une princesse aux manies calculée et répétée. Son rêve était de voir le monde et pas seulement les jardins qu'elle traversait tout les jours.

Quant à la seconde, il s'agissait de Natalia, la plus grande des deux, plus calme et plus réfléchie, elle avait été éduqué d'une façon plus stricte pour une raison particulière. Non seulement il s'agissait de la future impératrice, mais de plus, elle était déjà fiancée à un puissant homme, le Roi de France, et cela l'obligeait à avoir un minimum de tenue. Elle en avait conscience et suivait à la lettre tout les protocole, c'était une princesse parfaite, elle le savait, elle ne s'en donnait pas le choix, bien qu'à certains moment, tout ce qu'elle souhaitait, était d'être une personne normale.

Le jeu des deux jeunes héritière fut coupé lorsqu'un des serviteurs interpella la plus âgée des deux.

-Votre altesse ? Votre mère souhaite vous voir à la Bibliothèque.

Natalia acquiesça immédiatement. Elle serra sa cadette dans ses bras un sourire sincère aux lèvres, avant de reprendre une posture droite, tenant ses mains fermés devant elle, elle releva le menton et se mit à marcher vers l'immense château qui lui servait de foyer. Traversant de nombreux couloirs aussi long les uns que les autres, tout les serviteurs qu'elle croisait se baissait à son passage, faisant ainsi signe de respect envers la futur impératrice.

Elle était vêtue d'une somptueuse robe grise aux reflet d'argent, qui ne laissa pas apparaitre ses fins pieds, décoré de majestueux souliers. Les détails de sa robe laissait apparaitre des roses blanche, de la traîne jusqu'à la taille. seuls les multiples mais fins ornements décorait le devant de robe taillée par un corset. Les manches bouffantes mais retombante laissait apparaitre les épaules nues de l'héritière, ayant pour seule décoration sur son corps, un simple bijou gris. Quant à ses cheveux roux, ils étaient soigneusement détachés, laissant leur beauté, illuminé de plus bel le visage de la jeune princesse.

Retirant ses gants en soie blanc lorsqu'elle entra dans la Bibliothèque à la recherche de sa majesté, elle s'en approcha gardant tout de même des distances raisonnable. Son sourire refit surface lorsqu'elle vit sa mère le lui en donner un. L'Impératrice se leva contemplant sa première fille, à la fois enchantée et émue de voir ce qu'elle était devenue. Elle fit plusieurs fois le tour, l'observant en détail, avant de poser sa main sur la joue de son enfant.

-Sois-fière de celle que tu es devenue ma fille, bientôt tu seras Reine de France, la tâche sera loin d'être facile, comblé le Roi également, les épreuves que tu auras à traversées ne sont pas des plus jolies, mais toute femme y font face, et les Reines elles, les maitrises, tu as été éduquée en Russie, mais avec le coeur d'une Française, tu connais leurs coutume, impressionne les. Tu es magnifique mon trésor, reprit la Reine avant de serrer sa fille dans ses bras. As-tu dit au revoir à ta soeur ?

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