Je me relevais et j'allais dans la cuisine, sous le regard rempli d'incompréhension de Mathieu, un petit sourire narquois venait se plaquer à mes lèvres. Je me faisais un café et en attendant j'ouvrais en grand les fenêtres. Je récupérais ma boisson brûlante et je m'asseyais sur mon canapé en allumant la télé.

Mathieu venait dans la pièce et il me fusillait avec ses yeux, pour retenir mon fou rire je buvais dans ma tasse et je faisais genre de rien.

Il allait lui aussi dans la cuisine et il revenait avec un grand verre de jus d'orange. Il se posait à côté de moi comme si de rien n'étais et je regardais son visage, et j'explosais de rire en voyant la trace que je lui avais faite sur la peau.

Mathieu - Mais va te faire foutre, les gars ils vont me saouler maintenant !

- Bah tu dis que c'est une de tes groupies.

Mathieu - T'en fais partie nan ? Je lui frappais le ventre mais ce con rigolait.

- Bah en soit ouais. Il haussait un sourcil.

Mathieu - Un groupie qui connaît ma famille genre ?

- Une groupie premium. Mathieu explosait de rire et je le suivais.

Je posais ma tête sur les cuisses de mon blond, je regardais un peu la télé pendant que Mathieu jouait avec une de mes mèches de cheveux.

Mathieu - Ça se passe mal chez sa mère, je me tournais vers lui, Enzo.

- Comment ça ?

Mathieu - La daronne d'Enzo a un nouveau mec, et apparemment il casse les couilles à Enzo.

- Mais... elle dit rien sa mère ?

Mathieu - Nan, elle laisse faire.

- Merde, je suppose qu'il veut pas y aller ce week-end. Mathieu hochait la tête.

Mathieu - Nan, et j'le comprend, c'est pour ça que la dernière fois il était tendu.

Je prenais la main libre de Mathieu et je jouais avec ses doigts, en retraçant l'encre de son tatouage.


(...)


J'allais chez mon père accompagné de Mathieu, on avait rien à faire et j'avais reçu un appel de Sandra, elle me proposait de venir chez eux et du coup, j'avais embarqué mon blond avec moi.

Mon polonais se garait devant chez mon père, on sortait de la voiture et j'ouvrais la porte de l'immeuble haussmannien, je montais les escaliers avec mon copain derrière moi. J'ouvrais la porte de l'appartement et je criais que c'était nous. 

Ma soeur venait tchecker mon copain et Sandra nous faisait la bise, mon père embrassait mon front et il serrait la main à Mathieu. Une fois que nous avions dit bonjour à tout le monde, nous allions dans le salon. On commençait à parler de pleins de sujets différents, Sandra me donnait une tasse de cappuccino et une tasse de café pour Mathieu. 

Papa - D'ailleurs, on part dans samedi prochain à Florence. Je hochais la tête. 

- On reste là bas combien de temps ?

Papa - Bah un mois je pense. 

Nina - Tu verras Andréa.

Mathieu - C'est qui ? Il me chuchotait. 

- Je t'expliquerais. Je lui répondait. 

Pour la suite de l'après-midi, on avait fini dans la chambre de Nina avec Mathieu, on parlait avec ma soeur et elle nous montrait pas mal de petits trucs. 

J'allais sur le balcon, accompagné de Mathieu, il sortait une cigarette de son paquet et je lui en volait une. 

Mathieu - Mais oh. 

- Roh ça va tu fais pareil hein. Il ricanait en hochant la tête. 

Mathieu - Du coup, c'est qui Andréa ? 

- Un pote, enfin une connaissance. 

Mathieu - Une connaissance...

- Oui, je haussais un sourcil en le voyant jouer avec sa chaine autour de son cou, qu'est-ce qui y a ? 

Mathieu - Rien, pourquoi ? Je haussais les épaules. 

- Tu as l'air ailleurs. 

Mathieu - Nan, juste je trouve ça bizarre que Nina dise ça. 

Je haussais les épaules encore une fois, moi même je ne savais pas pourquoi Nina avait parlé de lui. 

Andréa était un ami, si on peut appelé ça comme ça, que j'avais en Italie. Il a toujours montré qu'il avait un faible pour moi, il a toujours voulu tenter quelque chose mais je n'avais jamais répondue à ses avances. 

Je ne voulais pas que Mathieu s'imagine des trucs, mais je sais aussi qu'il a une grande méfiance par rapport au femme, et à la fidélité de celles ci. C'est totalement compréhensible à cause de sa dernière relation, et je le comprend à milles pour-cent, j'ai vécu la même chose que Mathieu, de la tromperie. 

Je redonnais la clope à Mathieu, je ne l'avais pas allumé et je n'avais plus envie de fumer, je posais mes mains sur ses joues pour le forcer à me regarder. 

- Il se passera rien là bas Math' ok ? 

Mathieu - J'ai jamais dis qu'il se passerait quelque chose. 

- Oui tu l'as pas dis, mais tu le penses très fort amore. Il secouait la tête en ayant un p'tit sourire en coin. 

Je posais mes lèvres sur celles de mon blond, ses mains pressaient le bas de mon dos et je gardais les miennes sur ses joues. 

Il allait encore me manquer. 

_____

Saluuuuut !

alors déjà je m'excuse, j'ai du retard dans la publication du chapitre, je m'en veux mais j'avais deux - trois choses personnelles à gérer ( je l'avais dis sur Instagram au fait ) 

sur ceux, j'espère que le chapitre vous a plu !

@__kloooe__ on ig

dis-moi ouiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant