6.

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On était arrivées chez moi vers une heure du matin, Arizona avait insisté pour dormir chez moi mais j'avais pas envie de lui gâcher sa soirée surtout à cause de la merde qui me servait de petit copain.

*Il y a dix minutes*

- T'es sûr que tu veux pas que je reste avec toi ?

- Mais oui c'est bon, aller va le rejoindre !

- d'accord mais tu m'appelles si il y a un problème, ok ?

- Oui. Je t'aime Ari.

- Je t'aime aussi Hanna !

Elle était partie dans sa voiture et j'étais entrain d'ouvrir ma porte d'entrée. Mon père était plus dans le canapé, il avait dû monter dans sa chambre avec le peu de force qui lui restait après ses dizaines de verres habituels.

Je monta grâce aux escaliers et arriva dans le couloir. La porte de la chambre de mon père était fermée signe qu'il dormait, enfin j'espérais.
Heureusement qu'il semblait endormi, je n'aurais pas pu gérer une de ses colères dû à l'alcool dans son sang. Il était devenu quelqu'un d'autre depuis le décès de ma mère mais je l'aimais, c'était le seule parent qui me restait, enfin je crois...je ne connais pas ma famille, mes parents m'en parlaient pas donc je ne sais même pas si ils sont vivants ou si j'en ai.

*maintenant*

J'étais entrain de me déshabiller dans ma salle de bain pour aller me laver parce que même si j'étais extrêmement fatiguée il fallait que je me sente propre après ces événements.
J'en pouvais plus, l'eau brûlante me détendais et je n'étais plus crispée.
Truc à savoir sur moi : je me lave TOUT LE TEMPS à l'eau brûlante, même en été, pour moi c'est primordiale.

J'étaignis l'eau et attrapa ma serviette.
J'étais nue devant mon miroir mais je fermais les yeux le temps d'être couverte par mon pyjama qui est au passage était un short et un long t-shirt noir. C'était un rituel de fermer les yeux pour pas me voir sans vêtement, je n'aimais pas mon corps habillé, mais nue c'était horrible pour moi de le voir, je me rappelle quand j'avais 11 ans j'étais déjà complexée et je mettais regardée dans un miroir sans aucun vêtement pour couvrir ce corps trop maigre, trop gros, avec pas assez de formes, ou trop. Je mettais regardée et j'avais pleuré, parce que je me trouvais moche...j'avais 11 ans et j'avais déjà envie d'avoir un autre corps que le mien. Et plus je grandissais plus je maudissais ce corps laid. J'étais laide.
J'avais essayé de m'habiller un plus court pour que les hommes me regardent, je me disais que si je plaisais ça voulait dire que j'étais belle, ça n'a pas fonctionné. J'étais mal à l'aise devant les regards et les phrases déplacées de ces hommes. Mais j'aimais être habillée comme ça alors j'ai gardé ce style et je l'ai perfectionné.
Ça ne plaisais pas à Isaac mais à moi si, alors j'avais milité pour rester comme je suis et il avait sévit. J'étais persuadée qu'il n'aimait pas parce qu'il était jaloux et c'était vrai mais c'était malsain comme jalousie et je n'aimais pas.

Maintenant je m'habille comme ça parce que ça me plaît et pas pour les autres, juste pour moi. Contrairement à toute attente ça me fait accepter mon corps. Mais le voir nu c'est trop pour moi.

J'étais maintenant en pyjama et prête à dormir, entre temps je mettais lavée les dents.
Mais au moment où j'allais m'allonger j'entendis un bruit de porte, une porte était entrain de s'ouvrir, dans ma maison, alors que mon père dormait. Peut être s'était-il réveillé ? Peut-être que la porte s'ouvrait à cause d'une fenêtre qui n'était pas fermée ? C'était quelle porte de ma maison ?

Je descendis dans la peine ombre pour vérifier chaque fenêtre et porte.
J'étais dans ma cuisine pour vérifier que la porte de derrière qui donnait sur mon petit bout de jardin était ouverte.

J'eus un sursaut quand je vis quelle était entre ouverte.
Je l'ouvrais jamais.
Et mon père non plus.
Personne l'ouvrais puisqu'on allait jamais dans le jardin depuis le décès de ma mère, tout nous rappelait elle là-bas.
Alors pourquoi cette putain de porte était-elle ouverte ? Un courant d'air ? Peut être mais j'avais un pressentiment, un mauvais pressentiment.
Mais même si cette porte était ouverte je n'entendis aucun bruit à part ma respiration qui devenait de plus en plus bruyante à cause du stress que ça me procurait. J'eus le réflexe de me prendre un verre d'eau au robinet pour atténuer ce trop pleins d'anxiété qui venait de naître en moi.

Moi anxieuse ? Jamais.

Menteuse.

Est-ce que je me devais d'aller voir encore et encore dans chaque pièce pour vérifier que personne étiez rentré par effraction dans ma maison ? Oui.
Alors c'est que je fis mais après trois tours complet de ma maison, il y avait personne, ou du moins plus personne et c'est ce qui me fesait peur.
Après avoir tout inspecté dans les moindre détail je remonta dans ma chambre en ne manquant pas de fermer la porte.

Demain je change TOUTES les serrures, or de question que je meurs en ayant était tuée par un fou qui était rentré dans ma maison.

H~A : Mafia ItalienneKde žijí příběhy. Začni objevovat