Andry - J't'ai dis quoi y'a quinze secondes ?

- M'en fou, j'suis pas ton enfant.

Andry - Ouais mais t'as mon gosse dans ton ventre.

- Qui t'as dit c'était toi le père ?

Andry - Irena, ça me fait pas rire.

- C'était pas censé faire rire, bref dégage s'te plaît, j'essaye de regarder mon truc.

Il m'a soulevé et m'a porté comme un sac de patates.

- Lâche-moi !

Andry - Ferme la, y'a ma daronne qui dors à côté.

- Bah lâche-moi.

Il ne m'a pas répondu, il m'a finalement porté jusqu'à sa chambre et m'a déposé sur le lit.

Andry - Maintenant, tu dors.

Cette fois-ci, j'étais trop épuisée pour m'embrouiller avec lui ou essayer de m'enfuir.

J'ai fermée les yeux et j'ai mis une main sur mon ventre et j'ai sentis le sommeil m'attraper.

Nan, c'était faux, j'ai juste regardée le plafond.

__

Ça faisait plusieurs heures que j'regardais le plafond, et franchement, il était passionnant.

C'était faux, j'vous jure que c'était horrible.

J'avais l'impression d'être dans Dr. Stone.

Mais ça va, j'sentais ma fille bouger légèrement, donc je m'ennuyais un peu moins.

Andry - Tiens.

Il venait de sortir de la douche.

Il m'a tendu mon téléphone.

J'ai arrachée ça de ses mains.

- Tchip.

Andry - Dis surtout pas merci.

- J'comptais pas le faire.

Il m'a toisé.

- Bref, j'ai faim.

- Mh... tu peux déjà ouvrir la bouche.

Il avait un regard bien pervers.

J'ai vite compris.

- En fait c'est bon, j'ai plus faim.

Andry - Par contre, moi... j'ai faim, tu veux bien écarter les cuisses ?

Le fils à son père.

- Tchip, habille-toi.

Andry - Orh, t'es reloue.

- M'en fou, habille-toi. Qui baise à dix heures ?

Andry - Qui baise jusqu'à quatre heures du matin ?

Ah...

- Eh ta race.

Andry - T'as la rage, au nom.

- Ta gueule, vieux mec va.

Andry - Vieille meuf va.

Je n'ai plus répondue, j'ai préférée regarder mon téléphone.

Il s'est finalement habillé.

𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 [𝐈𝐈]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant