Notre miraculeuse histoire - Encanto

8 - Le rendez-vous

Narrateur:
Les deux adolescents se retrouvèrent près de l'arbre. Ils s'étaient tout les deux changés:
« - Salut Marissa ! Oh, tu es... »
Camilo fut bouche bée en apercevant sa tenue. Elle portait une robe bleue et avait les cheveux détachés. Elle fut surprise par la réaction de ce dernier:
« - Merci Camilo ahah ! Toi aussi ! »
Camilo sourit face à sa réponse
« - Tu es prête pour notre expédition ?
- Évidemment ! Je te suis.
- Alors c'est à gauche ! Euh non à droite en fait... »
Camilo fut perdu. Il ne souhaitait pas se tromper de chemin pour le fameux goûter.

Ils avancèrent timidement et arrivèrent dans la forêt:
« Dis-moi Marissa, avant d'habiter ici, tu vivais dans un village similaire ?
- Oh, absolument pas. J'habitais dans un village à trois heure de celui-ci. Là-bas, c'était le contraire d'Encanto. Les villageois étaient égoïstes et le cadre de vie n'était pas le meilleur. Je suis bien contente d'habiter ici à présent !
- Oh je vois ! Et est-ce que tu avais des amis, une meilleure amie ou bien...
- Un petit ami ? rétorqua Marissa en rigolant. Rien de tout ça. J'avais seulement deux, trois amis mais ils n'étaient pas digne de confiance. Ils discutaient très rarement avec moi et les seules fois où j'étais avec eux et bien c'était seulement pour obtenir quelque chose. Malheureusement, je me suis habituée à cette situation, c'est très compliqué pour moi de me faire des amis.
- Je ne savais pas du tout, je suis vraiment désolé pour toi.
- Ne t'inquiète pas, je vais bien, on va dire que c'est de l'histoire ancienne. Et puis maintenant, tu es là et je suis très contente de t'avoir rencontré. »

Marissa souhaitait en savoir plus sur lui:
« Dis-moi Camilo... As-tu d'autres amis ?
- Euh oui... mais à vrai dire, je ne les considère pas vraiment comme mes amis. Ils sont juste « amis » avec moi car je suis Camilo Madrigal. Ils me posent tout le temps des questions sur mon don et sur ma famille. En fait, il ne s'intéresse pas au vrai moi.
- Je suis désolée Camilo...
- Des fois, j'aimerais qu'il me considère comme un simple garçon et non comme une personne extraordinaire grâce à mon don.
- Je comprends tout à fait ce que tu ressens... Après tout, tu restes un garçon avec des qualités, des faiblesses et des passe-temps comme chaque individu. En fait, c'est comme si on te plaçait une étiquette sur laquelle était indiquée comment tu devais te comporter face aux autres.
- C'est exactement ça !
- Moi aussi je ressens ça... Les gens me perçoivent comme une fille timide et sans intérêt alors que je ne suis pas comme ça. J'aimerais me montrer tel que je suis et prouver que ce qu'ils racontent n'est pas vrai. J'aimerais pouvoir...
- Être moi-même ! déclarent les deux amis en même temps »

Ils ne purent s'empêcher de se regarder avant de rigoler nerveusement. Marisa s'approcha timidement devant lui et brisa le silence:
« - Camilo, tu es tellement plus que ton don, saches-le.»
Camilo attrapa sa main afin qu'elle soit plus proche de lui, de sorte à ce que leurs visages soient à quelques centimètres. Ils se regardaient et observaient le reflet dans leurs yeux. Leur personne et leur âme toute entière se reflétaient. Marissa continua de parler:
« - La personne que je vois dans tes yeux, c'est... »
Elle hésita à continuer:
« - c'est vraiment moi, déclarent les deux amis en même temps »

Les deux adolescents semblaient être connectés entre eux, une connexion si puissante et inexplicable. Ils étaient proches, le temps semblait s'arrêter autour d'eux. Était-ce le bon moment ?
« Camilo, je... »
Soudain, un bruit étrange se fit entendre ainsi que les bruits d'un animal:
« - On devrait avancer, déclara Camilo »

Point de vue Camilo:
Cela faisait maintenant deux bonnes heures que nous marchions. Il était bientôt l'heure de nous rendre à l'emplacement. Il fallait absolument y aller:
« - Je commence à avoir faim, pas toi ?
- À vrai dire si, je n'ai pas beaucoup mangé ce midi, répondit-elle. On aurait dû penser à prendre quelque chose...
- Eh bien Marissa, si je peux me mettre, tu devrais tourner sept fois ta langue avant de parler, déclarai-je avec une voix supérieure
- Pourquoi très cher Camilo ? »
Elle rentre dans mon jeu, c'est parfait !
« - Malheureusement, je ne peux point vous dire la raison tout de suite. Pour le savoir, vous allez devoir me faire confiance !
- Faire confiance à Camilo ? Mmm je ne suis pas trop convaincue... »
Je m'approche d'elle et mis mes mains sur ses yeux. Je ressens le battement de ses cils dan le creux de mes mains.
« - Fais-moi confiance tu le regretteras pas !
- D'accord, j'imagine que je n'ai pas le choix... »
Je l'emmène alors près de l'emplacement. Je suis si proche d'elle que je sens son doux parfum envoûtant. J'aperçois au loin que tout était déjà prêt, sacrée Dolores.

« - Nous sommes arrivés ! Tu es prête ?
- Évidemment ! »
Je retire alors mes deux mains. Il y avait une couverture posée sur le sol où était disposé différentes pâtisseries ainsi qu'un panier. Je m'approche afin d'attraper le bouquet qui s'y cacher dedans.
« - Tiens... c'est pour toi ! dis-je timidement
- Camilo, c'est... C'est splendide, je ne sais pas quoi dire... je... personne n'a jamais fait une telle chose pour moi ! Merci beaucoup, vraiment »
Elle avait l'air si heureuse. Et de la voir comme ça me rendait également heureux.

Narrateur:
Cela faisait maintenant plusieurs heures que les deux amis étaient posés sur le sol près de la rivière. Il était bientôt l'heure de rentrer:
« - Camilo, merci encore pour cette surprise, c'était adorable de ta part !
- C'est normal, je voulais absolument t'organiser un goûter de bienvenue !
- C'est une tradition ? répondit-elle avec des yeux sournois
- Euh, pas vraiment... C'est juste que je voulais que tu te sens à l'aise et bien accueillie...
- C'est si gentil, merci. »

Marissa s'approcha de Camilo, elle plaça sa main sur sa joue et déposa un baiser sur l'autre. Camilo ne put s'empêcher de rougir. Elle s'approcha de son oreille et lui chuchota:
« Tu es surprenant Camilo »
Il fut surpris et déstabilisé par la façon dont Marissa avait prononcé son prénom.
Ils remballèrent leurs affaires et reprirent la route en ne pouvant s'empêcher de se regarder.