PARTIE 57-58

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PARTIE 57:

J’étais sur la route, je continuais à rêvasser quand je suis arrivé au passage piéton, j’ai travers la route, le feu était vert pour moi et la voiture noir que j’avais vu tout à l’heure arrivait vers le feu
elle aurait du s’arrêter vu que pour les voitures le feu était rouge, mais dès que j’ai commencer à avancé pour traverser la voiture noire à accélérait d’un coup, j’ai pas eu le temps de bouger, j’ai pas eu le temps d’arriver sur le trottoir, en réalité je n’ai eu le temps de rien. Juste le temps de le reconnaitre lui …….

J’ai entendu une femme crié, un gros BOUM assez fort, et j’ai vu la terre tournait, j’ai vu mon champ de vision se troublait, du liquide sur mon visage, j’ai commencé à avoir froid, j’entendais crier puis les voix se sont faites de plus en plus lointaine et puis je ne me souviens de rien d’autre.

( POUR COMPRENDRE CETTE PARTIE, JE VAIS ME METTRE DANS LA PEAU D’UN AUTE PERSONNAGE ).

Moi C’est Nasser (partie 51) Ma mère m’a envoyé à Carrefour acheté deux, trois bricoles pour la maison, dans l’Islam on doit obéir à sa mère, alors peu importe ma fatigue je me lève et part direction Carrefour.

Je gare ma voiture, et je descend ; me voilà sur le parking quand j’entend le crissement de pneu d’une voiture, comme si elle accélérait vite, beaucoup trop vite.

Je suis curieux, même si dans la religion personne ne doit se mêler des autres, je veux quand même regarder ce qui se passe de loin.
Et ce que j’ai vu, m'a montré que l’être humain en lui-même peut vraiment être mauvais.
Le diable prendra bientôt exemple sur nous, vu la méchanceté que chacun dégage de lui-même.

J’ai vu une voiture noire foncé, accéléré de ouf, une femme a crié, un cri strident, et là j’ai vu une femme au milieu de la route, on apercevait son gros ventre, elle devait surement être enceinte.

Il fallait qu’elle bouge de la route, mais elle n’a pas bougé elle est resté comme pétrifié face à la voiture.

Cette scène, je ne l’oublierais jamais : La voiture à foncé sur la jeune femme, celle-ci a été violement projeté en l’air pour s’écraser au sol et la voiture a continuer sa route sans s’arrêter.
Quand j’ai vu sa je suis parti en courant près de cette femme et plus je m’approchais plus je la reconnais.

Flash Back :

Moi : Selem Aleykoum Okhty (ma sœur), tu vas bien ?

Elle a relevé la tête et m’a regardé avec un air interrogateur.

Elle : Bah pourquoi je n’irais pas bien ?

Moi : Il faut toujours répondre à un selem, et puis tu pleures si tu n’as pas remarqué.

Elle a touché son visage, surement pour vérifier si elle pleurait vraiment

Moi : Aleykoum selem.

Moi : Voilà, bon ma sœur tu veux allez quelque part, faire quelque chose tu as l’air vraiment pas bien.

Elle: Non c’est bon merci vraiment.

Moi : Dans l’islam aidé son frère et sa sœur est un acte bon. Je ne fais pas sa pour te draguer ou autres.

Fin du flash Back

C’étais la femme que j’avais rencontré devant la mosquée, elle était allongé à terre en sang, son ventre était beaucoup trop gros, par rapport au jour ou je lai vu.
Je l’ai regardé choqué jusqu'à qu’une femme dit :

Une femme : APPELER UNE AMBULANCE VITE, ELLE EST ENCEINTE !!

J’étais choqué, elle était enceinte ? C’est pour sa que son ventre est aussi gros.

Elle n’a pas était gâté, quand je l’ai rencontrée pour la première fois sa se voyait à son visage qu’elle était mal, et à présent une voiture lui rentre dedans, et ce n’est pas un accident sa j’en suis certain.

Moi : Reculez tous d’elle, laisser la respirer.

On lui a laissé de la place pour pouvoir respirer, mais je n’osais pas la toucher de peur de lui déplacer quelque chose, ou pire encore.

Au bout de 15 minutes, une ambulance et venu avec une voiture de flic.

Les ambulanciers l’ont vite embarqué, et j’ai demandé à à l’un d’entre eux

Moi : Dans quelle hôpital, l’emmenez-vous ?

L’ambulancier : à l’hôpital ******

Je suis retourné en courant à ma voiture, et je suis parti direction l’hôpital.
Sur la route j’ai appelé ma mère pour lui expliquer que je ne pourrais pas rentré, qu’une connaissance à moi a eu un accident.

Arrivée à l’hôpital, j’ai demandé la chambre ou elle était.

Moi : Bonjour, je pourrais avoir la chambre d’une patiente s’il vous plait ?

L’accueil : Quel nom monsieur ?

Moi : Isleym, elle vient d’être admise ici elle c’est faites renverser par une voiture.

L’accueil : A Oui, le médecin qui s’en occupe est avec elle pour le moment, il faudra attendre son retour pour voir avec lui.

Moi : Mais à quel étage elle est ?

L’accueil : Chambre 253 troisièmes étages.

Moi : Merci.

Je suis monté à l’étage, et j’ai attendu que le médecin ressorte de la chambre.
C’est seulement au bout d’une heure que le médecin est sorti de sa chambre.

Moi : Bonjour, vous êtes le médecin qui s’occupent d’Isleym ?

Le medecin : Oui, vous êtes son mari ?

Moi : Non je suis juste un ami, alors comment elle va ?

Le medecin : Nous avons récupérer son téléphone, nous allons appeler sa famille et puis je vous expliquerai la situation.

Sans me laisser le temps de répondre, le médecin est partit.
La situation ? Comment va-t-elle ? Comment va son bébé ?

C’est au bout de 20minutes que j’ai vu des gens arrivaient en pleurs à l’étage ou j’étais.

Une femme arrivait en courant, elle pleurait elle ne s’arrêtait plus, mais elle n’était pas toute seule.
Il y’avait deux mamans, une qui pleurait et l’autre qui restait neutre, une jeune fille qui était pale, et quatre jeune hommes tous inquiet , sa se voyait. Et un grand homme.

L’un d’entre eux et venu vers moi et a dit :

?: T’ES QUI TOI ?? QU’EST-CE QUE TU FAIS ICI ??

Moi : Et Toi tu es qui ?

?: MOI JE SUIS LE MARI D’ISLEYM MAIS TOI T’ES QUI ?? POURQUOI C’EST TOI QUI EST ICI ?

Son mari ? J’en apprenais de plus en plus sur Isleym.

Moi : Selem Aleykoum,je suis une connaissance d’Isleym, je l’avais aidé un jour alors qu’elle était en galère, et l’accident c’est passé devant mes yeux, et je l’ai reconnu alors je suis venu pour savoir comment elle va.

Son mari : IL C’EST PASSER QUOI ?? POURQUOI ELLE EST ICI BORDEL ??

Moi : J’allais à Carrefour, quand j’ai vu une voiture noire foncé droit sur Isleym. Ce n’étais pas un accident, le chauffard n’a pas fait sa par hasard, il avait bien prévue puisque c’est seulement lorsqu’il a vu Isleym qu’il a accéléré

A la fin de ma phrase, une femme est tombée à terre et a crié :

La femme : MA FILLE !! ISLEYM !!! MON BEBE ELLE VA MOURIR ELLE EST ENCORE SI JEUNE !!

Alors cette femme est sa mère, je ne me sentais pas à mon aise, c’étais sa famille qui était là, moi je n’étais personne.

Moi : Je vais rentrer, je vais vous laisser en famille. Je reviendrai demain incha’Allah. Que Dieu vous aide.

J’ai commencé à partir quand quelqu’un m’a appelé :

?: OH TOI !!

Je me suis retourné et j’ai dit.

Moi : Oui.

?: Je suis le frère d’Isleym je m’appelle Youssef, celui qui t’a parlé c’est son mari, enfin ex-mari Aymen, et les jumeaux que tu vois se sont ses frères. La jeune fille est sa sœur Sonia, une tu l’as reconnu c’est ma mère, et l’autre c’est la mère d’Aymen. Reste mon frère, tu as aidé ma sœur quand elle en avait besoin, tu as autant ta place que nous. Et il y’a mon père la bas (en pointant un homme du doigt)

J’étais touché par son geste, peu aurait fait sa.

Je suis donc retourné près d’eux, et nous avons attendu que le médecin arrive.

Enfin le voilà, il s’approche de nous et commence son charabia :

Le medecin : Je suis désolé de vous annoncez sa, mais la patiente vient de perdre sa fille de 8mois, le choc a était trop fort pour elle, elle n’a pas tenu le coup. Quant à Mademoiselle Isleym ******, elle est encore très faible elle c’est réveillé, mais c’est ré endormi après que nous ayons retiré le bébé. Je suis désolé, et courage à la famille.

Le médecin est reparti après sa.

J’ai analysé le comportement de chacun des personnes présentes ici.

Son frère Youssef regardait dans le vide les yeux rouges, il ne bougeait plus.
Sa mère a commençait a pleuré en murmurant que sa fille ne se relèverai jamais après cette perte.
Son père a baissé la tête.
Et les jumeaux qui ne bougeaient pas non plus.
La mère d’Aymen regardait comme moi, la réaction de chacun.
Et puis il y’a eu la sœur d’Aymen qui a commençait à pleurer, en caressant son ventre.

Elle aussi était enceinte ? C’est ce que je me demandais après son geste.

Quant à Aymen, je crois que le plus dur a été pour lui.

Il n’a pas bougé, puis quand il a bougé sa a été pour mettre un grand coup de poings contre le mur.

Aymen : JE VAIS LE TUER !! CELUI QUI LUI A FAIT SA JE VAIS LE TUER !! MA FILLE P*TAIN ! C’EST MA FILLE QU’IL VIENT DE TUER, J’AI PERDU MA FEMME ET AUJOURD’HUI JE PERDS MA FILLE !!

Il devenait fou, il tapait contre le mur et ses mains commençaient à viré au rouge, moi et le frère
d’Isleym avons tenté de le contrôler mais c’étais juste impossible.

Aymen : LACHEZ MOI ! LACHEZ MOI JE VOUS DIS C’EST FINIT LE GENTIL AYMEN, ILS VONT ME PAYER SA WALLAH QU’ILS VONT ME LE PAYER ! JE VAIS TOMBER POUR MEURTRE WALLAH QUE JE VAIS TOMBER POUR MEURTRE.

De quoi parlait-il ? Tomber pour meurtre ? Il semble savoir qui a fait sa à Isleym.

D’un coup Aymen c’est retourné vers moi :

Aymen : (énervé) : Toi, tu es sur de toi ? La voiture a foncé exprès sur elle ?

Moi : Que Dieu m’en soit témoin, je ne mens pas.

Il n’a pas répondu, et il est parti de l’hôpital surement prendre l’air un peu.

Personne ne parlait jusqu'à que sa mère commence à parler :

Sa mère : Elle voulait sortir, je lui ai dit oui. Elle voulait boire du Coca cherry, j’aurai du y aller à sa place, j’aurai du la laissé à la maison et y aller à sa place.

Moi : Vous savez madame, peu importe qu’elle soit sorti, c’étais écrit que le bébé devait partir, peu importe comment elle l’a perdu, si elle ne l’aura pas perdu comme sa elle l’aurait perdu autrement.

Personne n’a répondu à sa , mais j’ai vu le père d’Isleym hoché la tête, comme si il approuvait ce que je venais de dire.

Le médecin est passé après pour nous dire que :

Le medecin : J’espère que vous tenez le coup, La patiente est encore trop faible les visites ne lui sont pas autorisé aujourd’hui mais revenez demain.

Et encore fois, il est parti . Et la famille d’Isleym par la même occasion, et moi aussi.

***

J’ouvre mes yeux doucement, je suis à l’hopital je reconnais l’endroit.
J’ai mal à la tete j’ai beaucoup trop mal meme, je touche mon ventre, et je ne sens plus rien.
Il n’y a pas de mouvement dans mon ventre, plus rien comme si il était …. Vide.

J’ai hurlé, un cri perçant d’une femme qui venait de comprendre que Dieu lui a enlevé la seule raison qui la faisait tenir encore debout.

Apres mon crie, une infirmière est arrivé dans ma chambre en courant.

L’infirmère : Vous vous etes reveillé madame ?? Comment vous sentez-vous ?

Moi : Mon…. Mon bébé il est ou ?

L’infirmière : Je vais appelé le medecin.

Moi : Non, si vous avez quelque chose à me dire vous me le dites toute de suite.

L’infirmière : Je reviens.

Elle est parti après sa, moi pendant ce temps je touchais mon ventre, et j’essayé de me dire que ma petite fille était juste fatigué de bouger, qu’elle était encore là, mais endormi, même si sa peut paraitre bête.

?: Bonjour je suis le medecin qui vous suit pendant votre temps dans cette hopital.

Moi : Qu’est ce qui m’ai arrivé ?

Le medecin : Vous ne vous souvenez pas ?

Moi : Non, enfin si j’allais à carrefour et une voiture m’a foncer dessus, et je me reveille aujourd’hui.

Le medecin : Très bien. Alors mademoiselle vous avez été violemment percuté par une voiture hier dans la journée, et on vous a admise dans cette hopital.

Moi : Et Comment va ma fille ?

Le medecin : Je suis désolé de vous apprendre cela, mais vous avez fait une fausse couche.

Vous avez fait une fausse couche.
Vous avez fait une fausse couche.
Vous avez fait une fausse couche.
Vous avez fait une fausse couche.
Vous avez fait une fausse couche.
Vous avez fait une fausse couche.

Cette phrase resonnait dans ma tete, elle ne voulait plus s’arretait.

J’ai regardé le medecin, et j’ai murmuré.

Moi : Vous mentez c’est pas possible.

Le medecin : Je suis désolé.

Moi je n’y ai pas cru sur le coup , c’étais juste pas possible.
Wassila était encore là, et les gens mentaient ils ne savent faire que sa de toute manière.

Moi : Sortez, s’il vous plait.

Le medecin : Durant cette épreuve, je vous conseillerai de suivre un psyco….

Moi : (en le coupant) : Je veux être seul, alors sortez s’il vous plait.

Il est sorti sans plus parler, et moi j’ai laissé les larmes coulés.

Quand on s’accroche a quelque chose de réelle ou d’imaginaire on s’y attache de toutes ses forces, et quand celle-ci nous ai enlevé, nous nous tombons, pour peut être ne plus jamais se relever.
Je m’étais accroché à ma fille avant meme sa naissance, j’ai vu la fin avant meme le commencement.
Je vais explosé, à l’interieur de moi c’est le bordel, j’ai envie de crié et pleuré mais quelque chose bloque, je ne peux plus rien faire, rien dire je suis comme paralysé .

Maman : MA FILLE !! ISLEYM !!

Ma mère s’approche de moi, elle me prend dans ses bras, mais même sa ne m’a pas fait bougé.
Meme sa, ne m’a pas soulager, et ne pas permis de pleurer.

Elle se detache de moi, me regarde et me dit :

Maman : Isleym, ma cherie comment tu vas ?

Je la regarde, mais ne parle pas. Je n’y arrive plus,peut etre que je n’y arriverai jamais.

Maman : Parle Isleym, c’est moi, ta mère.

Je la regarde mais je n’y arrive pas, mes yeux brillent car je retiens les larmes qui menacent de tombé.

Je n’arrivais pas, c’étais plus fort que moi.

Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamaisDonde viven las historias. Descúbrelo ahora