Un début ──────...

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~« Salut ! T'es là frérot ?»

Restant sans réponse, le jeune lycéen blond et binoclard vint fermer la porte derrière lui. En se dirigeant vers sa chambre il jette un coup d'œil en direction de son ainé, endormi après une journée de service. On peut le comprendre, il fait ses débuts dans les cuisines d'un des plus grands hôtels internationaux. Là où le jeune de 16 ans aimait manger, lui aimait cuisiner. "Ils ne sont pas frère pour rien !","On croirait voir leurs parents..." et d'autres phrases du genre se répétaient souvent dans le cercle familial. En soit le benjamin en profitait bien.

Continuant son chemin, il s'appuya contre la porte pour l'ouvrir complètement.

~« Ah... j'avais oublié.»

Enjambant une valise qu'il comptait ranger plus tard (depuis un moment) il s'avança vers son siège avant de jeter son sac de cours sur son lit. Gardant sa veste pour rester au chaud, il alluma son ordinateur pour enfin réécrire une histoire dont il avait déjà débuté la rédaction dans sa période collégienne.

~« Tu t'y es remis ? Cela fait une éternité que je vais l'attendre ! Luke.»

Luke connaissait cette voix...

...mais pas vraiment. Il se retourna et remarqua un inconnu dans sa chambre. N'ayant entendu une quelconque réaction de son frère, ce qui l'inquiétait, il jeta à l'invité surprise son cutter qui se trouvait il y a encore quelque instant sur son bureau... et qui y réapparu alors que le contact avec sa cible avait été confirmé.

~« Je t'en prie. Tu as toujours été si nerveux ? De la peur peut-être ? Nul besoin, on s'est déjà croisé dans pas longtemps. « Plus que pote à la compote » tu me le diras souvent même. Je me présente tout de même. Je suis, j'étais et serais ──────. Quelle est ma nature ? La réponse, tu l'auras déjà depuis un moment.»

Le lycéen va alors entamer un mouvement de recul. ────── était d'une silhouette ni frêle ni baraquée. Portant des habits simplement blancs et sans motif particulier ne contrastait pas avec son corps : sa peau et ses cheveux ne portait aucune teinte. Remarquant le manque d'organe oculaire sur le visage lisse de celui-ci, il allait prendre la parole bien qu'empêché par je ne sais quoi. ────── leva finalement le bras et, avant de claquer des doigts, déclara ces derniers mots :

~« Passe le bonjour à ce bon vieil ami de Temps !»

Lorsque le son du claquement arriva aux oreilles de notre protagoniste, celui-ci se sentit comme déconnecté du monde. Il ouvrit donc les yeux dès que la sensation de gravité quitta son corps.

ZeitùineWhere stories live. Discover now