A la Croisée des Destins - Sirius et Regulus Black/Meredith Lestrange Tome 3

33 Le Piège

Regulus prit le polynectar  des que Meredith fut partit.
Il rapetissa et un ventre proéminent apparut soudain. Ses cheveux broussailleux devinrent gris, de même qu'unex barbe en bataille lui tombait sur la poitrine. Il dégageait une forte odeur de vinasse bon marché, et il  grimaça.
Elle avait du prendre ces cheveux sur la tête du clochard qui faisait la manche au coin de la rue. Il reconnaissait bien la, la  malice de Méredith.
Il se promit de lui revaloir ça, très vite.

Il prit la bourse moldu qu'elle lui avait laissé et sortit. Il n'avait pas de baguette. Méredith voulait qu'il passe pour un moldu. Hors Regulus n'avait jamais fréquenté de moldu, il ignorait tout de leur monde.

Aussi, se trouve t'il confronté à un problème.
Comment se rendre dans l'allée des embrumes dans ses conditions ?
Il renonça pour cette fois,  et entra dans un pub.

Il s'installa, et commanda un café. Il était trop tôt pour un whisky.
Le jeune serveur était beau garçon, brun  des yeux verts, il lui rappela Aiden.

Regulus ferma les yeux.il ne devait pas penser à Aiden.
Il observa le jeune homme, et quelque chose Remua en lui. Il pensait pourtant que le désir était mort en lui, en même temps que son amant, mais en regardant les mouvements gracieux du jeune serveur, il le ressentit, fort et  impérieux.
Il sourit au jeune homme,  prit son air le plus charmeur, et aperçut son reflet dans un miroir accroché au mur.

Il cessa aussitôt de sourire. Jamais ce beau garçon ne s'intéresserait de près ou de loin à un vieillard.
Il sortit, alluma une cigarette, et erra  dans les rues de Londres.
Il cherchait un jeune homme séduisant, auquel il pourrait arracher quelques cheveux.

Il en croisa plusieurs. A chaque fois, il se jetait sur eux, comme par inadvertance, comme s'il avait perdu l'équilibre et leur prenait quelques cheveux.
Les hommes poussaient un cri, le repoussait brutalement en le couvrant d'injures.

Au bout de deux heures,  il se retrouva dans l'appartement, sans savoir comment il y était  entré. Encore un coup de Méredith.

Ce soir là, lorsqu'ils rentrèrent, Sirius et Méredith découvrirent Regulus  assis sur le canapé, comme à son habitude, mais douché, et rasé de près. Il avait emprunté des vêtements à son frère.

Ainsi la ressemblance entre eux était presque parfaite. Ils auraient pu passer pour des faux jumeaux.

- Et bien ! S'exclama Sirius. On dirait que tu t'es enfin décidé à te reprendre
- Sûrement pas grâce à toi.  Répondit il.
Méredith lui sourit.

Plus tard,  après le dîner  que Sirius épluchait des compte rendu de mission, Méredith s'installa près de Reg.
- Un clochard ? Vraiment ?
Meredith pouffa.

- J'aurais aimé voir ça. Dit elle.
- Je me vengerais, tu le sais ça.
Elle rit.
- J'ai hâte de voir ça.
Il rit.

Ils avaient retrouve leur complicité. C'était si simple, avec elle. Ils plausantaient, comme autrefois, comme si leur chemins ne s'étaient jamais séparés.

Depuis son bureau, dans sa chambre, Sirius les observait. Il ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la jalousie.

Il y avait quelque chose de très fort, entre eux. Pas de l'amour, non, enfin pas celui d'un couple, du moins l'espérait il, mais une évidente complicité.
Elle n'était pas la même, avec lui. Détendue, joyeuse, elle abaissait toutes ses défenses.

Front contre front ils se laissaient aller à leur tendresse. Mettant dans chaque sourire, chaque geste, tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre.

Sirius avait beau se dire qu'il n'avait pas de quoi être jaloux, il avait du mal à supporter de les voir si proches.

En la présence de Méredith, Regulus arrivait presque à oublier  les drames, qu'il avait vécu ces dernières années, oublier La mort d'Aiden.