Bal Masqué

Chapitre 8. « Dreams of you, wrapped around my throat »

Coucou !!

Bon. Oui, j'ai été super absente, et je suis vraiment vraiment désolée. Avec la fac j'avais très peu de temps pour écrire, et je vais pas vous mentir mais quand j'avais l'occasion de le faire j'avais aucune inspi'. Du coup j'ai voyagé entre bonus sur Alice et Ken, bonus sur Hugo et Clément en écrivant une minuscule partie à chaque fois, c'était un enfer. Bref. J'espère que vous serez toujours au rendez-vous pour suivre les aventures de tout ce beau monde quand même !

Maintenant je suis en vacances, donc je devrais avoir plus de temps pour écrire même si je vais voyager un peu.

En tout cas c'est pas parce que j'écris pas que je pense pas fort à vous, je vous dois tout. J'espère que vous allez bien et je souhaite beaucoup de courage à tout le monde pour le bac, les partiels, le travail, tout ça tout ça. Je crois en vous !

Plein de bisous et bonne lecture ❤️

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Des éclats de rire me transpercent les tympans sur ma gauche. Mais ça me dérange pas, parce que celle dont ils parviennent est une des personnes que je kiffe le plus sur cette terre.

Avec Isma et Jude, on est censés aller à une soirée avec nos potes : c'est vendredi, les darons de Killian sont partis en weekend avec ses sœurs, il a sa maison pour lui et du coup il a prévu une soirée. Sauf qu'avant ça avec Isma on est passés par chez les Castelle-Clarkson parce que ça faisait un moment que mon meilleur pote les avait pas vu. Ça fait une demi-heure qu'on est pris en otage parce qu'ils nous ont forcé à boire l'apéro avec eux. 

Comme souvent, Louise s'est précipitée pour prendre la place à côté de moi sur le canap' quand elle a vu où j'allais m'installer, et c'est elle qui rigole comme une pintade parce que je la chatouille dans une piètre tentative  de punition pour s'être foutue de ma gueule. J'adore cette môme putain. Je me répète mais j'aurais tellement aimé qu'elle soit ma sœur.

– Pardon, pardon, pardon, s'exclame-t-elle au milieu de ses rires.

Ses cheveux noirs ébouriffés partout sur sa tête, elle se contorsionne sur le canapé, me foutant des coups de pieds au passage, alors que je lui pince les côtes. Dans le salon, personne fait gaffe à nous, parce que ce genre de scène est complètement normale chez mon oncle et ma tante : y'a toujours un des gosses pour se faire martyriser par un frère ou une sœur ou un parent à un moment donné. Et c'est pas les appels à l'aide de ma cousine envers Jude ou Oscar qui changent quoi que ce soit à l'impassibilité de tout le monde.

J'arrête quand Lou est visiblement à bout de souffle, puis quand elle se redresse en respirant exagérément fort, j'essaye de la recoiffer délicatement avec un sourire niais scotché au visage.

– Nan mais laisse, je vais lancer une mode, me dit-elle en continuant pourtant de se laisser faire.

– Hmm 'fin là tu ressembles juste à The Grudge et ce truc a jamais lancé aucune mode.

Ma cousine plisse les yeux d'incompréhension, puis quand elle me demande qui est The Grudge je l'ignore en tournant vivement la tête vers Maëlle et Ismaël pour suivre leur discussion, souhaitant clore un sujet que j'aurais jamais dû lancer. Mais c'est de courte durée puisque je sens vite des mains agripper mon bras pour me secouer :

– Eeeelyaaaas... C'est qui The Gruuuudge ?

En face de moi, Mikael fronce les sourcils en m'interrogeant du regard, sûrement surpris d'avoir entendu le nom d'un film d'horreur qu'il a sûrement jamais montré à sa fille dans la bouche de cette dernière. Je lui indique dans une grimace que j'ai aucune idée de ce dont Lou est en train de me parler alors qu'elle est toujours en train de me secouer comme un prunier. Je vois que mon oncle me croit pas mais il lâche vite l'affaire ; de toute façon je crois que ça fait bien longtemps que Maëlle et Mikael ont abandonné l'idée de comprendre leurs enfants un jour.