Prologue. « What you gon' do when there's blood in the water ? »

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Le prologue est écrit depuis des semaines. À la base, je voulais le publier avec le premier chapitre (qui est bien entamé, vous en faites pas). Mais les handballeurs sont ENCORE champions olympiques, je suis méga fière, je suis de super bonne humeur, j'arrive pas à redescendre, et ça m'a donné envie de publier de fou. Donc voilà : on dit merci les gars (et merci Mika (Mickaël Guigou, pas Deen, on s'en branle de Deen) quel homme je l'aime il va me manquer je vais me mettre des vidéos de ses meilleures perfs en boucle pour nier le fait qu'il part en retraite je sais que vous en avez rien à branler du hand et que vous savez même pas qui est ce type mais j'ai pas envie de taire mon amour pour lui et pour ce sport ce soir je suis beaucoup trop fière oui cette phrase va bientôt se finir genre pas maintenant mais juste là).

Des bisous ! (j'essaye de répondre à vos commentaires sur le dernier chapitre de Toujours Là demain et de vite vous publier la suite de Bal Masqué) ❤️

PS : merci à toutes celles qui sont encore là malgré les changements de livre et mon délai indécent de publication, je suis désolée d'être aussi longue

PSS : pour ma défense... Je suis super lente aussi parce que je travaille sur trois bonus en même temps en plus de Bal Masqué. J'espère pouvoir vous publier ça vite aussi

PSSS : à la base je voulais pas vous spoil, mais je suis en roue libre donc : ça sera un bonus sur Mekra, une série de bonus Ken/Alice, et la suite des bonus sur Jim Morrison

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– Il faut que tu lui en parles. Ça me fait chier autant que toi parce qu'elle mérite pas de faire la rencontre du gamin génial qu'est Ely, mais c'est à lui de décider s'il veut la rencontrer, pas à nous.

Un des trucs que je détestais le plus chez Maëlle, c'était le fait qu'elle avait toujours raison. Toujours. En trente piges, je l'avais jamais vu avoir tort une seule fois. Enfin, quand elle était pas de mauvaise foi en tout cas.
C'était même pas qu'elle était un Être divin qui avait réponse à tous les maux du monde ou quoi que ce soit – quand même, c'était juste une babtou Franco-Américaine au sale caractère, fallait pas déconner – ; le truc c'était que quand elle était absolument sûre de ce qu'elle affirmait elle parlait, sinon elle fermait sa gueule. Ce qui faisait qu'elle avait toujours raison. J'aurais dû m'y être habitué vu que je la connaissais depuis l'école primaire. Mais c'était pas le cas du tout, elle me saoulait toujours autant à jamais avoir tort. Surtout quand son avis venait à l'encontre du mien.

Parce que même si j'étais à moitié d'accord en me disant que j'avais pas le droit de cacher un truc aussi gros que la tentative de retour de sa génitrice dans nos vies à mon fils, j'étais quand même bien tenté de lui épargner un traumatisme supplémentaire ; cette connasse nous avait fait trop de mal, et il était hors de question qu'elle gâche la vie d'Elyas alors que tout se passait super bien pour lui. Surtout à quelques semaines seulement du Bac. Et alors que j'avais invité Kamila chez nous dans le weekend pour qu'elle rencontre mon fils.

Pourtant, parce que le temps et l'expérience m'avaient appris qu'il fallait toujours que j'écoute l'avis de ma sœur, ce que je sortis à cette dernière alla totalement à l'encontre de ce que j'avais réellement envie de faire :

 – Je sais putain, lâchai-je dans un soupir en laissant tomber ma tête dans mes mains. Je sais.

Du coin de l'œil, je vis Maëlle s'asseoir sur l'accoudoir du fauteuil à côté de celui sur lequel je m'étais installé. Si le contact de sa main sur la mienne m'avait un peu réconforté, quelques secondes avaient été suffisantes puisque j'avais jamais été ultra affectueux envers d'autres personnes que mon fils.

Bal MasquéWhere stories live. Discover now