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                    Encore un vendredi

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                    Encore un vendredi. TSUKISHIMA ne se lassait jamais de ces huit minutes avec elle. Mais LOONA commençait à trouver le temps long. Cela faisait bien des semaines qu'elle voulait partir, mais elle restait accrochée au blond encore et encore.
 
 

                    Quand allait-il s'en rendre compte ?
 
 

                    Ça commençait vraiment à peser sur la jeune fille, mais elle ne pouvait lui en vouloir. Dans un sens, elle se sentait aimer. S'il s'accrochait autant à elle, ça voulait bien dire qu'il l'aime ? Du moins un peu. Ou même beaucoup. LOONA aurait tellement aimé qu'il l'aime plus qu'il ne le faisait. Mais c'était sûrement trop demandé.
 
 

                    TSUKISHIMA n'avait pas un amour infini à revendre. YAMAGUCHI en possédait une bonne partie, elle devait alors se contenter du reste. La jeune fille s'était toujours contenté du reste, et elle avait espéré que ce soit différent avec lui.
 
 

                    Elle avait posé ses derniers espoirs sur lui, mais il n'était sûrement pas la bonne personne.
 
 

                    LOONA pensait pouvoir s'en sortir, elle l'avait vraiment désiré, mais rien n'avait semblé la retenir. Tout le monde jouait de la sourde oreille, tout comme le blondinet. Elle savait que TSUKISHIMA n'était pas aveugle, qu'il savait ce qu'on lui faisait subir. Il était au courant, c'est pourquoi elle pouvait lui en parler.
 
 

                    ⸺ »  Je me faisais harceler.
 
 

                    Le plus grand écarquilla légèrement ses yeux dorés et il posa son regard sur elle. Il le savait, mais il n'avait rien essayé de faire. Et ça faisait mal qu'elle l'avoue.
 
 

                    ⸺ »  Je sais, avoua-t-il.
 
 

                    ⸺ »  Pourquoi tu n'as rien fait ?
 
 

                    Pourquoi est-ce qu'il n'avait rien fait ? TSUKISHIMA lui-même n'en avait aucune idée. Il avait bien aidé son ami quand il se faisait embêter par des garçons, alors pourquoi pas elle ? Il pensait savoir, mais ça allait la blesser encore plus qu'elle ne l'était.
 
 

                    ⸺ »  J'imagine que... tu sembles si parfaite, je me dis que tu n'a pas besoin d'aide, que ça te passe par dessus la tête.
 
 

                    ⸺ »  Ils m'ont fait subir des choses atroces, et tu pensais que ça m'importait peu ?
 
 

                    ⸺ »  Pourquoi tu parles au passé ? s'emporta-t-il.
 
 

                    ⸺ »  Et toi, pourquoi tu parles au présent ?
 
 

                    TSUKISHIMA ne comprenait pas. Elle était si différente de l'ordinaire, ça ne lui ressemblait pas. Où était passé sa LOONA tout le temps joyeuse qui lui cassait les oreilles ? Il voulait tellement la revoir.
 
 

                    Mais c'était paradoxal, sachant qu'elle était là, juste sous ses yeux. Seulement, c'était différent.
 
 

                    ⸺ »  Tu vas me dire au revoir, ce vendredi ?
 
 

                    Il ne répondit pas. Le blondinet était perdu, atrocement perdu. Elle lui posait des questions auxquelles il n'avait pas envie de répondre, et ça l'agaçait. Ne pouvait-elle pas se taire, pour une fois ?
 
 

                    Comme si elle l'avait entendu, LOONA ne dit plus un mot pendant les dernières minutes. Son bus passa, et TSUKISHIMA, comme les précédents vendredis, ne la vit pas monter dans le bus. Et il ne lui dit pas au revoir.
 
 

» 𝐛𝐞𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐲𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐲𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐢𝐝𝐲𝐨𝐮 𝐰𝐞𝐫𝐞 𝐟𝐞𝐞𝐥𝐢𝐧𝐠 𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐨 «

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» 𝐛𝐞𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐲𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐲𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐢𝐝
𝐲𝐨𝐮 𝐰𝐞𝐫𝐞 𝐟𝐞𝐞𝐥𝐢𝐧𝐠 𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐨 «

𝐕𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐃𝐈, 𝟖 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒, 𝘛𝘴𝘶𝘬𝘪𝘴𝘩𝘪𝘮𝘢 𝘒𝘦𝘪Where stories live. Discover now