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Trois mois...

Trois mois que nous étions enfermés chez nous.

Mais bon, ce confinement m'a permis de me rapprocher d'Andry.

On dormait ensemble de temps à autre, on était très souvent au téléphone, on se racontait nos journées même si elles étaient très ennuyantes.

J'l'ai présentée à ma mère, même si c'était pas volontaire.

En fait, un jour, on était dans ma chambre, on faisait rien sauf dormir et d'un coup ma mère est entrée sans toquer.

On était à moitié endormi, donc on a pas vraiment réagi.

Et au final, quand on s'est réveillé, on a vu qu'elle nous attendait sur le canapé de pied ferme.

Pour vous passer les détails, elle nous a fait un long questionnaire sur notre relation.

Mais ça s'est bien passé, ils ont bien sociabilisés.

J'ai fait de même avec sa famille, ils étaient très drôle, j'ai même remarquée qu'Andry ressemblait à son père, c'était troublant.

Sa mère était enceinte, j'ai appris que son père ne faisait pas les choses à moitié, cinq enfants en dix-sept ans de mariage...

Andry a d'ailleurs été présent le jour de l'anniversaire de ma sœur, c'était le vingt-trois février.

C'était avant le confinement mais bon...

Ce jour là il y avait aussi la nationalisation japonaise.

C'est d'ailleurs pour ça qu'elle est la seule à avoir un prénom japonais.

Hisaé.

Elle fêtait ses quatorze ans.

Et comme à tous ses anniversaires, on avait nos traditions, s'habiller en kimono et cuisiner des plats japonais.

Tout le monde avait respecté le thème sauf Andry.

Il avait mis un survêtement noir.

On ne l'a pas jugé, mais bon...

Un peu quand même.

En tout cas l'anniversaire s'est très bien passé.

Pour revenir au présent, le confinement venait de se finir et pendant toute cette période, je n'ai suivi aucun cours.

Je passais mon temps à dormir, manger et encore dormir.

D'ailleurs, j'étais actuellement en train de dormir, mais quelqu'un est venu me déranger.

Andry - Reveille-toi.

- Orh laisse-moi.

Andry - Lève ton gros corps.

- Ferme la, on sait très bien que tu parles pas de mon corps.

Andry - J'avoue, mais lève toi s'te plaît.

J'ai soufflée et je me suis légèrement relevée.

Andry - Allez, lève toi.

- Mais j'suis debout.

Andry - Nan, lève toi pour de vrai.

J'l'ai bien insultée en espagnol puis j'me suis levée.

- Tu veux quoi ?

Andry - Continue de profiter du fait que j'ai fais italien.

- J'vais pas me gêner tiens.

Andry - Bref, j'ai une bonne nouvelle pour toi, 'fin surtout pour moi.

- Quoi ?

Andry - On est plus en confinement.

Il avait l'air tout content d'annoncer ça.

- Et alors ? Et c'est ça que tu voulais me dire ?

Andry - Nan, c'est autre chose.

- Bah dis.

Andry - T'sais, t'es belle un peu.

- Orh, arrête.

Il a mis sa main sur mes fesses.

Andry - J'te parle sérieux.

- Espèce d'obsédé.

Andry - Peut-être...

- Bon, tu voulais me dire quoi ?

Andry - Euh... je sais plus.

- Va t'faire f-

Andry - Oh, t'es énervée ?

- Nan, j'suis trop contente franchement.

Andry - C'est grâce à ma présence, avoue.

- Franchement pas.

Andry - Orh mais bien sûr, arrête de faire genre.

- Bon, lâche-moi.

Andry - J'ai pas trop envie.

- Enlève tes mains Andry.

Andry - Orh, t'es pas enceinte toi ?

- Jamais.

Hm.

Andry - Parce que j'ai l'impression que si.

- Enceinte de qui ?

Andry: De moi.

- Pour quoi faire ? En plus on a jamais rien fait ensemble.

Andry - T'inquiète, c'est pour bientôt.

- Même pas dans tes plus beaux rêves, pervers va.

Andry - Dommage.

- Ça m'arrange perso.

Andry - Méchante va.

- Moi aussi je t'aime.

J'ai souris comme une enfant.

Il m'a embrassé.

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07 : 84

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🤌🏽.

𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 [𝐈𝐈]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant