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Chapitre 4 : Long live the king

Nous arrivons enfin au dernier chapitre de cet histoire, de mon histoire, car après je sauterais, après avoir réarrangé mes pensées pour mourir dans un sentiment de paix. Je sais que le saut sera douloureux, que mon cœur va sûrement exploser avant que je n'atteigne le sol, mais bon..

Voici, ce que tu as fait pendant notre année de 3ème. Fidèle à toi-même, tu es restée une parfaite enfant, continuant à agir en tant que tel en mentant, refusant catégoriquement les choses que tu ne veux pas faire, faisant des crises de colère, te défendant à l'aide de tout et n'importe quoi ainsi que mettre ta taille à profit pour que les gens te mettent en pitié. Tu prétends détester ça, mais tu utilises ces gens à ton avantage, c'est un fait. Tout ce qui t'importe, et ça je l'ai comprit au bout de 4 ans, c'est toi et uniquement toi. Tu as besoin d'être aimer, d'être idolâtrer, de te sentir plus forte que les autres. Je me sentais mal à l'aise vis à vis de notre relations au fil des ans, j'ai essayer de t'en parler mais tu m'as envoyer balader, comme si je n'étais qu'une vulgaire boule de poussière sur ton épaule.

Tu ne sais pas ce que je ressens, tu ne sais pas ce que les autres ressentent, tout ce qui te fait t'intéresser à nous quelques secondes c'est le fait de savoir pourquoi nous te courons plus après. Tu es revenus me voir il y a quelques temps de cela pour réparer les choses, mais tu es partie trop loin, sache le, depuis trop longtemps déjà. Tu m'as rabaisser, que ce soit en sport, avec les notes, avec ton intelligence, sur le thème du dessin, etc.. Tu m'as étranger lors d'une de nos gentilles bagarres féminins. Tu m'as trop souvent frapper, mais ce n'était que pour "rire", roohh, je n'avais aucune humour. Tu m'as exposer, c'est vrai que les homosexuelles sont un peu bizarre ? Tu as voler celui que j'aimais auparavant en couchant avec lui dans les vestiaires. Tu-...

Je m'en fous de cette vie, après tout, c'est toi qui la contrôlait jusqu'à présent. Mais je suis enfin sortit de ton emprise.

"Ngoc-Lan !" ta voix me fit retourner alors que l'un de mes pieds se balançaient dans le vide.

"Oh salut Hanna, comment ça va ?" je lui ai adresser un sourire clairement forcé alors que je me suis mise à observer son état.

Elle avait les yeux rouges comme si elle avait pleurée, elle tenait à la main des notes, MES notes où j'avais écrit tout ce qui m'énervait chez elle. Je voyais tellement d'émotions chez elle que je ne pouvais les différencier.

"Ne saute pas, je t'en supplie.." elle demanda d'une toute petite voix, son corps s'abaissant alors qu'elle tentait de reprendre son souffle.

"Sinon quoi ? Tu me tueras ? Sérieusement Hanna, j'en ai marre. Tu vas encore me ramener je suppose ? Faisant croire à tout le monde que je suis une pauvre dépressive qui voulait se suicider et que toi, en tant que merveilleuse amie, tu es revenus à temps avant que ça n'arrive.. Putain" je me suis ébouriffée les cheveux quelques instants, lâchant le rebord, l'amenant à retenir son souffle.

Pourtant sans ciller, je me suis de nouveau accrocher au bord.

"J'en ai marre de cette vie tu comprends ? Et tout ça, ça a commencer par notre rencontre. C'est fou ça hein ? Un si petit événement.." j'ai rit sarcastiquement alors qu'elle tremblait, je ne sais pas de quoi cependant.

"Tu le regrettes ?" elle m'a demandée, sa tête baissée.

"Hmm.. Pas vraiment. Je regrette de n'avoir pas lâcher prise plus tôt. Tu sais, c'est tellement lâche de ma part d'être rester dépendante à toi juste parce que je n'étais pas assez sûre que tu étais une pourriture. Mais maintenant je sais écoute" je lui ai dit doucement, appuyant sur le mot "pourriture".

Elle s'approchait doucement de moi, essayant une première fois d'attraper ma manche, ce que j'esquiva.

"Nah-nah.. Tu ne me tireras pas vers toi cette fois" je lui fais un signe négatif de l'index alors qu'elle me regarda avec de grands yeux.

Cette fois, c'est moi qui suis passé à l'attaque, attrapant son col pour l'approcher de moi.

"Tu sais quoi ? Long live the king..." je lui ai dit avant de me laisser tomber en arrière, en entendant son cri me percer une dernière fois les tympans.

Je savais que c'était pour le mieux. C'est ainsi que je marque le point final de cette histoire.