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Chapitre 3 : Rester même dans la douleur

Vous revoilà, je commençais à m'impatienter de finir ce que j'avais à dire, pour utiliser ce livre comme testament même si je n'ai plus rien à partager, même pas mon cœur si endommager qu'il ne pourrait être utiliser par un autre corps que le mien. Tu dois être rassurée que je sois quasiment partie n'est-ce pas. Après tout, je ne suis qu'un jouet...

La 4ème, une joyeuse petite bourgade où tu as eu le temps de te faire une ennemie, Hélène. Frêle, puant la clope et pâle comme un zombie, elle a toujours eu un problème avec toi, va savoir pourquoi. Peut-être ta vie un peu trop parfaite ? Elle avait comprit ton véritable visage et voulait l'exposer à tout le monde ? Mais voilà, qui va croire une personne mentalement pas stable qui puent sans cesse les cigarettes. J'aimerais préciser qu'elle ne fume pas, ce sont ses parents. D'ailleurs, sa mère est morte d'un cancer et elle a déménager après avoir redoubler sa 3ème, je crois qu'elle a mieux continuer sa vie que moi, vu que je suis sur le point de me suicider.

Qu'est-ce qui s'est passé en 4ème dit moi ? Pas grand-chose il me semble, tout s'est passé en dernière année de collège. Qu'est-ce que tu pouvais rajouter de plus dans cette vie de merde que je subit chaque seconde de ma vie ?

Hmm.. Parlons rapidement de notre voyage en Allemagne. Disons déjà que beaucoup de secrets ce sont racontés ici entre toi, moi et Annie, et je ne vais pas les révéler car nous avons fait une promesse que je tiendrais jusqu'à ma mort, contrairement à toi. Je sentais que tu commençais à changer Hanna, et cela depuis que la mode de devenir une personne est passé. Quand je t'avais appeler il y a un an pour t'avouer ce que je ressentais pour toi, j'ai raccrocher avant que tu ne réponde et c'est que à cette période que tu m'as confirmé que tu avais compris mon message. Tu ne m'as juste pas relever. Pourquoi m'avoir fait ça ? J'avais tellement eu peur pendant un an de ma pauvre vie, et toi, ça t'amusais de laisser attendre comme ça ?

Tout se rapportait à toi, et ça, j'ai comprit ce fait quand je me suis lié d'amitié avec lui. Il s'appelle Matis et c'est un de mes amis chers que je n'échangerais contre rien au monde. Putain ce mec est un pote en or, toujours à trouver les bons mots ou à agir pour te faire sentir mieux. Tu l'appelais, il répondait de suite, à croire qu'il n'avait rien d'autre à faire. Mais disons que peu de personne l'appréciait à ce moment là car il était un poil grassouillet. Mais qui pouvait s'en soucier avec une telle personnalité ? Bah tout le monde apparemment, quelles bandes de merdes.

Bon, revenons à nos moutons. Ne crois pas que je t'ai oubliée petite japonaise anglophone, tu peux difficilement sortir de mon esprit en ce moment tellement je suis remplis de colère, de regrets, de remords, et tout ce qui peut s'apparenter à une émotion forte qui blesse. Je voudrais que tu ressentes ma détresse à partir de ces textes, mais tu ne le feras jamais Hanna. Et tu le sais.

Plus nous grandissions, plus tu régressais. Ton atitude autrefois mignonne me frustrait et pire que ça, tu commençais à faire tellement de choses scandaleuses. Mais nous étions encore amies, donc pourquoi s'en soucier hein ? Tu me touchais putain ! En classe, tu me déconcentrais de tellement de manière, j'avais tellement de manière sale de te-.. Putain je me goure, faut que j'arrête...