Chapitre 3

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Je détourne les yeux, gêné par leurs regards sur mon corps.

Maxime : C..c'est que je n'est pas de vêtements de rechange.

Ils se lèvent tout les 3, Ethan se dirige vers l'armoire au fond de la chambre et les deux autres se rapprochent de moi. Instinctivement et/ou par peur, je recule et me retrouve collé à la porte de la salle de bain.

Derek : Tu n'as pas à avoir peur de nous, nous te promettons que nous ne te ferons rien, du moins pas aujourd'hui.

William : Et sache qu'on tient toujours nos promesses.

Je me détend un peu face à leur promesse mais je suis toujours méfiant (je suis quand même en compagnie des 3 princes vampire, qui apparemment sont mes âmes sœurs.)
Ethan reviens vers nous et me tend un t-shirt et un caleçon propre. Je les prends, murmure un petit "merci" et me détourne d'eux pour aller dans la salle de bain. Les joues rouges comme une tomate.
Une fois habillé je constate que le t-shirt est 15 fois trop grand pour moi, il m'arrive presque aux genoux. Je sors de la salle de bain et remarque qu'ils n'ont pas bougés, et qu'ils me regardent de haut en bas.

Ethan : T'es trop mignon dans nos vêtements.

Je me gratte l'arrière de la tête gêné, les contourne et vais m'assoir sur le lit, qui au passage est gigantesque.

Derek : On vas te laisser te reposer, si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle nous, nos chambres sont celles autour de la tienne.

William : Bonne nuit Max, dort bien.

Maxime : Ça je vais essayer... Merci, vous aussi... Enfin si vous dormez.. je veux dire je sais pas si vous dormez, 'fin si vous avez besoin de dormir. La panique...

Ils lâchent tous un petit rire et commencent à se diriger vers la porte.

Derek : Oui on dort. Dit t'il avant de sortir suivi des deux autres.

Je m'allonge sur le lit, qui est 1000 fois plus confortable que le mien, et me met sous la couette. C'est à ce moment là que je me rend compte que je n'es pas mon doudou en forme de petit chien vert.

Maxime : Bon ça va aller Maxime tu vas bien réussir à dormir sans ton doudou, t'as plus 10 ans.

Je ferme le yeux et cette fois je tombe vite dans les bras de Morphée.

"Je rentre du lycée et passe le pas de ma porte avec la boule au ventre. Comme tous les soir depuis que mon père à appris que j'étais gay, il m'attend.

Père : Alors petit pd on arrive avec 5 minutes de retard.

Maxime : Je suis désolé père, je..je me suis perdu.

Père : J'en est rien à foutre de tes excuses et je vais t'apprendre moi, à te perdre, tu vas le regretter sale petit con.

Sur ces mots il commence à me frapper, évitant le visage pour ne pas éveillé les soupçons. Une fois satisfait de me voir recroquevillé par terre, il me laisse là, sur le sol de l'entrée. Quelques minutes plus tard, entendant la voiture de ma mère, je monte m'enfermer dans ma chambre. La seule fois où elle m'a vu comme ça, elle en a parlé à mon père et il a nié les fait, disant que je m'étais fait mal seul, il la manipule comme cela depuis des années . De peur qu'il lui fasse subir la même chose je ne dit rien à ma mère pour essayer de la protéger.
C'est pareil au lycée, en seconde j'ai révélé à ceux qui étaient sensé être mes amis que j'étais en crush sur un gars de ma classe, la nouvelle a vite fait le tour du lycée, "Maxime est gay, c'est dégueulasse !!" , voila ce qu'ils criaient dans le lycée. Depuis ils me détestent tous, certains me frappent ou m'insulter dans la cour ou à la sortie du lycée, tout ça à cause de mon homosexualité...
La voix de ma mère me fait sortir de mes pensées.

Mère : Maxime tu viens manger?

Maxime: Non merci maman, je suis un peu fatigué et je n'ai pas faim.

Mère : D'accord, repose toi bien mon chéri.

Comme la plus part du temps, elle travaille tard, elle ne remarque pas que je ne mange plus le soir. Ma mère est la seule personne qui m'accepte comme je suis.

Je sert dans mes bras le doudou qu'elle m'a offert il y a bien des années.

C'est en pleurs sur mon lit, ma lame de rasoir à la main que j'essaie de me faire oublier ce que mon père et mes "camarades" de classe me font subir tout les jours, et que, finalement, je m'endors.

En sueur, le souffle court et les larmes aux yeux, je me réveille de ce cauchemar. Assis sur le lit, mes jambes contre ma poitrine, pris de spasmes, je commence à pleurer et à me gratter le bras gauche, à l'emplacement de mes cicatrices plus ou moins anciennes, me rappelant ma vie de merde.
Sans trop y prêté attention j'entends la porte s'ouvrir puis je sens 6 bras puissants et rassurants m'entourer.

Ethan : Chut... tout vas bien Max...

William : On est là... Respire..

Derek : Ça vas aller... Voilà... doucement..

Ils sentent bon, c'est agréable. Sans savoir pourquoi leurs douces paroles et leur tendre étreinte me calme peu à peu.

William : Voilà, c'est bien, rendort toi.

Maxime : Je suis bien, je ne veux pas qu'ils me laissent.

Ethan : Ne t'inquiète pas nous restons près de toi. Tu peux te rendormir tranquillement Max.

C'est avec quelques larmes qui coulent encore sur mes joues, enfoui dans leurs bras que je sombre peu à peu dans un sommeil bien plus calme que le précédent...

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J'espère que l'histoire vous plaît c'est la première que je publie ^_^

Tu nous appartientWhere stories live. Discover now