- En réalité vous auriez du l'être car je vous ai fait parvenir une note a chaque fois que cela arrivait pour que vous soyez présent mais vous n'êtes jamais venu. 
- Quoi ?? 
- Vous avez bien entendu, j'ai demander à une servante de venir vous avertir à chaque fois que son altesse me réveillait en pleine nuit ou venait en journée pour me dire que ça n'allait pas. 
- Je n'ai jamais été prévenu. 

Je n'ai jamais reçu de servante ou qui que ce soit me disant qu'elle n'allait pas bien, sinon bien sur que je serais venu pour la soutenir et l'aider. 

- Posez vous les bonnes questions votre altesse. 

Redressant la tête vers lui il détourne son regard et je sais qu'il en sait plus qu'il ne le laisse voir seulement je n'ai pas le temps de le questionner que le médecin entre dans la pièce ou nous sommes. Je m'avance vers lui pour savoir ce qu'il en est de mon épouse et de mon fils mais j'ai soudainement peur de ce qu'il va me dire... 

- Ils sont tout les deux en vie. 

J'expulse l'air présent dans mes poumons soulagé de savoir qu'ils soient en vie mais le visage du médecin ne me dit rien qui vaille. 

- Il y a un problème ?? 
- Votre fils est en train de passer des examens pour savoir si il doit aller en couveuse mais il est vivant, votre épouse en revanche... 
- Quoi ?! Vous venez de me dire que les deux étaient en vie.
- Oui ils le sont mais une fois que nous avons réaliser la césarienne votre femme a fait une fibrillation cardiaque pendant cinq minutes cette fois ci, nous avons du la choqué trois fois pour la faire revenir. 

Ce n'est pas possible, si jeune elle ne peut pas avoir des problèmes cardiaque a son âge... 

- C'est ce que l'on appelle l'éclampsie, je pensais vous avoir prévenu que c'était dangereux. Nous avons eu du mal a la faire revenir mais nous ne saurons que lorsqu'elle se réveillera si il y a eu une atteinte neurologique. Elle aurait du revenir bien plus tôt si elle a eu des symptômes et encore plus si elle était stressée mais il est trop tard maintenant, nous pouvons seulement attendre. 

Tout cela est de ma faute, j'aurais du être plus vigilant et être là pour elle. Mais quel abrutit... 

- Est ce que je peux la voir ?? 
- Bien sur suivez moi. 

Fahim me dit qu'il reste ici et que je n'ai qu'à l'appeler au moindre problèmes, parcourant quelques couloirs je suis inquiet quand j'entre dans la chambre ou elle se trouve qui est d'un silence glaçant. L'infirmière s'incline poliment devant moi alors que je m'approche d'elle, je m'installe sur le siège proche du lit et lui attrape la main. 

- Je vais la surveillée quelques heures jusqu'à son réveil, nous vous tenons au courant pour votre bébé. 
- Savez vous quand va t-elle se réveiller ?? 
- Non, nous espérons rapidement mais seul son corps saura quand est le moment opportun. 

Comprenant que je dois seulement prendre mon mal en patience, je décide de répondre à Inaya quand je sens mon téléphone vibrer pour la énième fois. 

- Inaya ce n'est... 
- Elle est morte ?? 

La bouche ouverte je ne sais quoi répondre quand j'entends cette joie contenue dans ces quelques mots, elle n'est pas sérieuse là ?! 

- Es tu réellement en train de me demander si ta souveraine est morte avec une joie contenue sur le point d'exploser si je te dis oui ?! 
- Quoi ?? Non bien sur que non enfin Azaan, je me fais juste du souci. 

Je serre les dents entendant juste de la mauvaise foi dans sa voix et décide de raccrocher sans même répondre sinon je sens que je vais m'énervé. Je passe je ne sais combien de temps a prier pour qu'elle s'en sorte quand la porte derrière moi s'ouvre, je me tourne rapidement lorsque j'entends un gazouillement de nourrisson. Ne me dites pas... 

- Regardez qui voilà. 

Je me lève laissant sa main pour m'approcher de ce petit être dans une serviette bleue. 

- Nous ne lui avons pas mis de body car nous n'avions pas les affaires pour. 
- Je vais en faire amener, il va bien ?? 
- Quarante trois centimètres pour deux kilos quatre cent vingt deux, nous allons le surveiller aussi mais le médecin a décidé qu'il n'avait pas besoin de couveuse pour le moment. 

Je baisse les yeux sur ce petit être qui n'a même pas encore les yeux ouvert bougeant ses petites mains. 

- Il est parfait. 
- Voulez vous le prendre votre altesse ?? 

Je souris alors qu'elle l'attrape doucement et le dépose dans mes bras en me conseillant de bien maintenir sa tête, je n'arrive pas à croire que je tiens mon fils dans mes mains. Envoyant un message rapide à Fahim je lui dis de venir que je lui présente mon fils et après quelques coups à la porte je lui dis d'entrer. 

- Votre altesse. 

Je me lève et m'approche de lui pour qu'il puisse lui aussi voir cette petite merveille bien qu'encore minuscule, souriant tout les deux devant lui je reste surpris par ses pleurs. Petit certes mais il a déjà de bonnes cordes vocales... 

- Votre altesse regardez.

D'un geste du menton il me montre le lit et je m'approche lorsque je vois ses yeux s'ouvrirent doucement, je me mets juste à sa droite alors qu'elle ne me quitte pas des yeux ou plutôt ce qu'il se trouve dans mes bras. J'entends au loin Fahim dire qu'il va chercher un médecin alors que je m'installe sur son lit afin de lui montrer ce petit ange.

- Je te présente notre fils Athéna, il est magnifique. 

Elle sourit levant sa main vers lui pour la poser sur son corps avant que son doigt ne caresse sa petite joue potelée. 

- Tu me donne énormément aujourd'hui mais je ne veux plus jamais que tu me fasses une peur pareille. 

Sa main retombe alors que des larmes remplissent ses yeux sans que je ne comprenne pourquoi, j'essaye de prendre sa main mais elle se détache de moi rapidement. Son mouvement semble réveillé un peu plus notre fils qui se met a pleurer et un médecin entre dans la pièce me demandant de sortir le temps qu'il l'ausculte. Par respect je le fais quand je vois qu'ils s'apprêtent a soulever sa blouse et je me demande tout de même ce qu'il se passe. 

- J'ai besoin de savoir ce qu'il se passe, je sais que tu es au courant. 
- C'est vrai je le suis mais je ne peux rien vous dire. 
- Je t'ordonne de me le dire. 
- Je suis votre conseiller alors je le devrais mais je suis aussi le sien et elle a de bons arguments mais surtout elle a raison cela ne servirait à rien. 
- Pourquoi ?! 
- Parce que nous avons déjà eu cette conversation et elle n'a jamais aboutit, je n'ai pas a vous dire ce que vous devez faire mais si vous n'agissez pas rapidement vous allez perdre beaucoup. 

Me laissant avec cela je berce mon fils doucement comprenant que je vais le perdre lui mais aussi mon épouse voir bien plus si je n'agis pas en conséquence.

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Voilà le chapitre 30.

Le destin d'une DuchesseWhere stories live. Discover now