Auprès De Toi

Bye Bye Hockenheim...

- Vous êtes fiancé ? me demande mon pseudo sauver en voyant ma bague.

- Euhhh non pas tout a fait. Répondis-je nerveusement.

- Ah une preuve d'amour je suppose ?

- Oui...

- Vous m'avez l'air pensive ?

- Je réfléchis simplement aux choses de la vie, c'est tout...

- N'y réfléchissez pas trop ou sinon vous aller finir avec un petit ventre potelé à vendre des biblo comme moi !

J'esquise un petit sourire sincère et le regarde amuser.

- Vous avez l'air plutôt bien dans votre boutique pourtant ?

- Ohhh oui si on compte le nombre d'heure que je passe derrière un comptoir à attendre que les heures passent ou à faire l'inventaire.

- Vous rêviez de quoi comme vie ?

- De tellement de choses... mais à force de perdre mon temps à réfléchir à la question je n'ai rien fait du tout. Dit-il en riant laconiquement.

- Vous êtes mariée et avez une boutique, je n'appelle pas ça rien.

- Mmmh tu as raison... la vie dans sa généralité représente un peu ce portrait mais quand il s'agit de sois, la vie ne doit pas être une généralité mais un renouveau !

- Si tout le monde pouvait penser comme vous...

- Il y a en plein qui pense comme moi, mais la société arrive à enfermer les gens dans le désespoir de faire juste leurs vies comme ils le veulent. Seule quelque personne arrive à se détacher de ce moule mais pas sans risque ni douleurs, car ceux qui nous gouverne s'acharne sur les déviants de leurs mondes en leurs soumettant toutes les épreuves possibles pour qu'ils rentrent dans ce moule et cotise à l'état ! Une seule personne peut tout faire changer dans ce système mais il faut juste qu'elle ait le courage de ce montré telle qu'elle est !

La voiture bifurque dans une rue assez fréquenter avant de d'arriver vers un bâtiment où il est inscrit en Allemand « Piste d'atterrissage D'Hockenheim ». Le ciel à choisit pile se moment pour faire pleuvoir les larmes du seigneur sur la veille Ford. Le crissement des vieux essuies glace me rappelle ma coccinelle... j'ai hâte de la retrouver aussi, en espérant que Leandro a su la mettre à l'abri !

La voiture ralentie avant s'arrêter à quelques pas du bâtiment me laissant dans mes réflexions intérieures après cette petite conversation.

- Vous croyez que c'est possible ?

- De quoi ?

- De faire changer les choses ?

- Parfois le courage d'une seule personne vaut plus que celle d'un groupe.

- Merci de m'avoir aidé... et de pas m'avoir posé de question...

- Je n'ai pas besoin de savoir qui tu es ou même pourquoi tu es là. Le principal est que tu as montré ta valeur en me laissant une chance de t'aider... alors cela me suffit.

- Alors... à bientôt ?

- La vie nous le dira ! Après tout c'est peut-être ton courage qui va faire changer les choses ! me dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je lui tends la main et il me la serra avec confiance. J'attrape mon sac sur la banquette arrière et ouvre la portière avant de sortir sous la pluie. Je clape la portière et court vers l'entrée du bâtiment, je fais un signe de mains à mon sauveur et rentre dans le hall tremper. A travers la porte vitre je vois la Ford quitter son emplacement me signalant que je vais bientôt quitter l'Allemagne pour rejoindre l'Italie.