Chapitre 2

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Les cauchemars était une partie courante de la vie (et surtout les nuits) de Tendou, il y était presque habitué depuis bien longtemps.

Des fois, c'était presque bien. Il rêvait de poursuites, d'apocalypse, de monstres et tueurs vu en film ou lu en manga. Et même s'il se réveillait avec quelques sueurs, quand le jour se levait il aimait y repensait et admirer a quel point son subconscient était bon en matière d'horreur, voir même s'en servir pour gentiment effrayer ses cadets.

Mais des fois, même le lendemain après midi, après avoir passer une bonne matinée et un entrainement agréable, il avait du mal a se sentir a l'aise et oublier ses fictions de la nuit passée.

Des fois il rêvait d'enfants qui l'appelait monstre, des fois il était sur un terrain de volley, mais ses coéquipiers était de l'autre côté du filet, ou bien il partait boire un peu d'eau, et en revenant il les voyais tous partir du gymnase en discutant joyeusement, et ne semblant même pas se douter qu'ils avaient oubliés Tendou derrière.

Ces nuits là, Tendou se réveillé alors en sueur et parfois avec les yeux tout aussi humides que sa nuque. Il tremblait sous sa couette en peinant a offrir a ses poumons brûlant autant d'air qu'ils en demandaient. Et la conscience d'à quel point il était ridicule de se retrouver dans un tel état pour "si peu" ne faisait qu'aggraver son état. Mais en même temps, il avait conscience de tout ce que "si peu" voulait dire pour lui même.

" Tendou, est-ce-que ça va ?"

Tendou cessa tout mouvements et s'arrêta même de respirer. Comme si Ushijima allait juste se rendormir et pardonner à Tendou de l'avoir réveillé (ou plutôt oublier, Ushijima n'est pas du style rancunier)

"Tendou," fur murmurer une seconde fois, en étant accompagné de froissement de couettes.

Tendou eu une petite hésitation, et sortit son bras de la couette chaleureuse.

Les dortoirs ne sont pas faire pour y passer la journée ou donner envie aux élèves d'y passer tout leur temp libre, ils n'ont pas besoin d'être grand et luxueux. Ils sont même assez petit et étroits, bien souvent avec un lit en face de l'autre, sans grande distance qui les séparent.

Deux lit assez proches l'un de l'autre pour que deux jeune garçons plutôt grands pour leur âge puisse se tenir fébrilement la main dans le noir.

C'était physiquement assez désagréable, il faisait plutôt froid hors des couvertures, et les crampes arrivent très vite avec un bras tendu dans le vide, et pourtant...

Et pourtant, Tendou s'autorisa enfin a respirer de nouveau (il avait presque oublié qu'il retenait son souffle). Les mains d'Ushijima n'était pas douces et agréables comme dans un livre de romance pour adolescents, elles étaient raiches et calleuses après tant d'entrainement et de matches a frapper des ballons. Mais pourtant, c'étais si réconfortant. Le pouce d'Ushijima qui lui caressait timidement les phalanges était comme un message, un "ça va aller, tu n'est pas seul", bien que ce soit incroyablement cliché.

Après quelque minutes, Tendou relâcha la main de son ami, et ils retournèrent tout deux se cacher sous leur couettes respectives. Tendou allait bien, il s'était calmé et respirait maintenant convenablement. Et même s'il n'osait pas remercier Ushijima a voix haute, mais il était éternellement reconnaissant de ce genre de petits genstes si significatifs.

Mais parfois Tendou se demandait, et si un jour (une nuit) il n'irait vraiment pas bien et que rien ne semblerait le calmer, demanderait t'il a son ami de dormir dans le même lit ? Est ce qu'il oserait ? Est ce que ça l'aiderait ? Et surtout, est ce qu'Ushijima accepterait ?

Ce fut sur de tels interrogations que Tendou retomba finalement dans les bras chaleureux de Morphée, sans que rien d'autre ne perturbe sa fin de nuit. 

And they were roommates [ UshiTen Fr ]Where stories live. Discover now