1 mois plus tard...

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J'entends quelqu'un rentrer dans ma chambre mais je ne prête plus attention à ce qui m'entoure. Je suis dans ma bulle renfermer sur moi-même, attendant que le temps passe pour pouvoir enfin sortir de cet enfer. Chaque jour c'est le même rituel... les infirmiers qui passent voir si tout va bien et qui m'apporte de la bouffe dégeulasse, le médecin qui me fait un discours santé que je ne comprends pas et un psychologue qui vient me voir pour savoir mon état psychologique après l'accident... j'en ai marre de cette situation de malheurs. Je continue de jouer avec mes petit pois le regard dans le vide, je sens une présence un peu plus loin dans la pièce qui attend que je lui prête attention. Je lève les yeux de mon assiette et croise directement un regard de culpabilité...

- Tu es venue soulager ta conscience ? lui dis-je ironiquement.

- Je suis désolé de ne pas être venue plus tôt Sennhnina...

- Ouais ben... tu ma vue, maintenant tu peux t'en aller.

- Ne m'en veux pas s'il te plait...

- Mais je ne t'en veux pas Alain, seulement tu n'as même pas eu l'agrès de me demander toi-même comment j'allais. Enchainai-je sarcastiquement

- Je ne pouvais pas te contacter.

- Et je peux savoir pourquoi ?

- Je n'ai pas confiance en cette technologie... il est plus facile de pirater un téléphone ou un ordinateur que d'écouter à travers les murs. Faut juste être discret.

- Qu'est-ce que tu me cache Alain ?

- Rien ne t'inquiète pas, je peux venir m'assoir près de toi ?

- Si tu n'as pas peur des monstres sous mon lit...

- Vu l'infirmière avec sa grosse seringue qui est passé tout à l'heure je crois que les monstres sous ton lit son déjà partie travailler !

- Juste...

Alain s'approche et s'assied à coter de moi. Il me prit ma main gauche dans la sienne et me regarde les yeux légèrement embuer.

- J'ai vraiment eu peur pour toi...

- T'inquiète je suis vivante ! J'ai encore des fesses à botter hein ! lui dis-je pour essayer de cacher mes émotions.

Il me regarde en détaillant chaque recoin de mon visage, cherchant la faille de mes émotions...

- Tu ne vas pas bien Sennhnina...

- Mais si je vais bien !

- Non ma chérie je le vois bien...

- Je suis épuisé.

Il fixa mes yeux avec ce regard qui enlève les barrières protectrices de vos émotions et qui vous fait lâcher en une fraction de seconde.

- Papa me manque c'est tout...

Alain détoura la tête et regarde c'est pied en expirant avant de me dire la chose qui me fera définitivement craquer en sanglot.

- Tu ne t'es pas battu quand tu étais dans la voiture... tu voulais partir...

Mon cœur se serra et je le fixais les yeux brillant dans un silence douloureux. Je n'aime pas qu'on sache lire à travers moi surtout quand il s'agit de choses ainsi. Mais pour une fois je me sens compris depuis mon retour... seulement je ne pensais pas que quelqu'un osera me le dire.

- Oui... dis-je coupable.

- Qu'es qui t'a fait changer d'avis ?

Je m'enfonce dans mon lit et passe mes mains sur mon visage. Je n'ai parlé à personne de ce qui c'est passer dans l'autres monde, car je sais que personnes ne comprendra ou... me croira. Alors je décide de ne pas en parler... je ne suis pas prête.

Auprès De ToiWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu