Bonus 2 (suite 2)

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Nous arrivons à Turin, demain notre équipe de France joue contre la Belgique. Ce match me fait très peur car les belges sont vraiment redoutables. Et si nous prenons exemple sur nos matchs précédents en qualification pour la coupe du monde, c'est pas incroyable.
Dans l'avion j'étais à côté de Didier et Guy, nous discutions du match ainsi que du 11 de départ. Benji et moi, nous ne nous sommes pas parlé de la matinée. Il m'a juste demandé si j'avais bien dormi. Pas de bisou, pas de câlin.
Je décide de le laisser dans son coin, il reviendra vers moi de toutes façons.
On arrive à l'hôtel et on monte les valises dans nos chambres.

Benjamin: Attends, je prend ta valise.
Moi: Merci.

Vous voyez! Il revient petit à petit.

Didier: Rendez-Vous dans 2h pour aller à l'entraînement!

Une fois dans la chambre, je m'allonge sur le lit. Je suis vraiment épuisée.
Benjamin vient se mettre à côté de moi et nous regardons le plafond pendant deux longues minutes.

Benjamin: Je suis désolé. Hier je me suis emporté, je vais aller m'excuser aussi auprès d'Adrien. C'était débile de parler du père biologique de Lucas, alors que je sais très bien que c'est moi vu comment il me ressemble. Et faire le mec jaloux c'est pas du tout moi, vraiment je suis désolé.
Moi: C'est oublié.

Je vais me caler dans ses bras, et je lui embrasse la joue.

Benjamin: Je t'aime.
Moi: Moi aussi.

Il pose ses lèvres sur les miennes et j'intensifie le baiser. Benji vient ensuite se mettre sur moi.

Moi: Maintenant, vraiment?
Benjamin: Moi je suis pas contre l'idée de faire un deuxième enfant. En plus le lit est tellement confortable.
Moi: J'avoue qu'il est confortable.
Benjamin: On a deux heures.

On se sourit et nous continuons de nous embrasser. Je suis contente qu'on se soit réconcilié, c'est nul d'être en froid et en plus pour une histoire nulle.

Le lendemain

Nous sommes dans le bus, ce soir c'est Belgique-France.
Les garçons sont plutôt sereins, comme à chaque fois. C'est vrai qu'ils ne se mettent pas trop la pression.
Je suis à côté de Benji, sa tête est posée sur mon épaule et sa main sur ma cuisse.
Le bus s'arrête devant le stade.

Moi: On est arrivé, mon cœur. Lève toi!
Benjamin: Déjà? J'aurais aimé rester un peu plus dans tes bras.
Moi: T'es mignon, mais t'as un match à gagner.

On arrive aux vestiaires, les garçons se changent pendant que je discute avec Didier.

Moi: J'ai une place sur le banc?
Didier: Bah oui!
Moi: À côté de toi?
Didier: Si tu veux.
Moi: Youpiiiii!
Didier: T'es comme ton fils toi.
Moi: Quel beau compliment.

Je vais voir Benji et Didier essaye de capter l'attention de tout le monde.

Moi: J'ai une place sur le banc, à côté de Didier!
Benjamin: La chance.
Moi: Je vais pouvoir bien te matter.
Benjamin: Mmh...j'aime l'idée. J'ai surtout très envie de t'embrasser.

Il penche sa tête et se rapproche de mes lèvres avant de poser les siennes dessus. J'aime ses baisers.

Didier: Aller les gars!

Je suis bien installé sur le banc, pas trop loin de Didier. Les garçons sont en place et l'arbitre donne le coup d'envoi.
La première mi-temps commence à être un peu longue, il ne se passe pas grand chose.
Les belges s'approchent dangereusement de nos cages et la balle passe sous la jambe de Benji, puis va direct dans nos filets.
Il y a 1-0 pour la Belgique. Didier n'est pas content. A quelques minutes de la mi-temps, c'est pas vraiment le moment.
Quelques secondes après, les belges retournent vers nos cages et marquent.
2-0 pour la Belgique et l'arbitre siffle la mi-temps.
Je décide de rester sur le banc et de ne pas aller aux vestiaires. Je pense que Didier est assez énervé comme ça et qu'il a vraiment besoin de leur parler. J'ai préféré les laisser seuls entre hommes.
Quand ils reviennent pour la seconde mi-temps, ils ont l'air déterminés. J'ai entièrement confiance en mon parrain et je sais qu'il les a re boosté.
Benzema offre un magnifique but à la France et le stade est chaud bouillant.
On obtient ensuite un penalty et Kyky le marque.
Un but de la Belgique est signalé hors jeu puis un miracle tombé du ciel, Theo marque un magnifique but.
L'arbitre siffle la fin du match, on a gagné.
Je saute dans les bras de Benji, je suis trop contente.

Moi: Bravo, tu as été génial!
Benjamin: On a quand même pris un but à cause de Moi.
Moi: Mais t'inquiète! Ça arrive, c'est pas grave. Le plus important c'est la victoire.
Benjamin: Tu as raison.
Moi: Bravo, mon cœur.

Je l'embrasse et je vais féliciter mes amis.

Irrésistible • B.PavardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant