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« Les choses basses et viles, exemptes de beauté, L'amour peut leur donner et forme et dignité. L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec la pensée. » William Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été
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les doigts de leon glissaient doucement sur le piano alors qu'il était en train de réfléchir à ce qu'il devrait faire. la petite mélodie qu'il jouait était la seule qu'il connaissait tellement qu'il n'avait plus besoin de réfléchir pour l'exécuter sans erreur. pendant que ses mains se mouvaient sans pause, les mêmes notes s'élevant de façon répétitive dans son salon, ses pensées divaguaient vers serge et leroy.
parce que malgré sa discussion avec joshua, leon ne savait pas vraiment comment leur en parler. il n'avait pas envie de faire remonter des moments désagréables et des sentiments douloureux en en parlant avec ses coéquipiers. mais il était évident pour lui que le petit blond avait raison et qu'ils étaient les plus à même de lui dire quoi faire.
alors qu'au clair de la lune résonnait encore et encore, leon tentait de regrouper tout son courage pour discuter avec ses coéquipiers plus tard dans la journée. alors que ses doigts appuyaient de façon mécanique sur le piano, son esprit formait phrase après phrase, tentant de garder en mémoire celles lui paraissant le mieux formulées.
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quand il était arrivé dans le centre d'entrainement en ce début d'après-midi-là, leon avait cherché du regard ses coéquipiers et amis sans les trouver. il s'était dit qu'il était plus à l'aise pour en discuter avec celui dont il avait partagé deux clubs et qui connaissait zoey depuis des années. pourtant, à son plus grand regret, il n'était pas parvenu à le trouver. peut-être n'était-il tout simplement pas encore présent.
