𝙹𝚘𝚞𝚛 𝟿

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Une dizaine de minutes plus tard, les lumières d'un petit café au coin d'une petite rue sombre mais chaleureuse attirent mon regard, Ethan s'y dirige et, à mesure que je m'approche je détaille une architecture rustique, vintage et tellement belle. Une Bentley des années 1920 sert de décor dans la devanture, le café semble désert. Sur une pancarte en bois est écrit Welcome. 

— C'est ravissant, fis-je émerveillée. 

— Tu vois ? il répond d'un ton vainqueur. 

Il pousse la porte d'entrée et le bruit d'une clochette résonne dans la pièce, une vieille musique est diffusée faiblement par des hauts parleurs. L'endroit est accueillant. On dirait un petit chalet, tout de bois fait, des lumières orangées et jaunâtres éclairent la pièce, des ampoules rustiques pendent au dessus des tables. Je laisse balader mon regard dans le café en scrutant les tableaux et les affiches rétro, c'est vraiment...

— Oh mon dieu ! hurlai-je en me réfugiant dans les bras d'Ethan. 

Un éclair zèbre violemment le ciel. Le tonnerre a grondé si fort que je me suis laissée poussée dans les bras d'Ethan qui n'avait pas manqué de me serrer fort. 

— Eh, tout va bien Catherine... chuchota-t-il calmement en me caressant le dos. 

Je me défais de son emprise, mes joues rougies par la honte. Qu'est-ce qui te prend Catherine !

Il me regarde alors et sourit de toutes dents en s'approchant. Est-ce que ce mec ne peut pas s'empêcher de sourire ?! Le bruit de la pluie qui s'abat sur la ville et les gouttelettes qui tapotent sur le toit me fait tourner la tête à gauche, vers la baie vitrée, pour constater que dehors, il pleut déjà très fort :

— On ne va pas rester debout, viens, je t'emmène là où j'ai l'habitude de m'assoir. 

Il me traîne par la main et nous arrivons à une sorte de petit box, les canapés sont faits d'une sorte de velours marron et les tables sont en bois massif. De belles lumières donnent une ambiance cosy et relaxante. Lorsque je prends place sur le canapé douillet, je retire la veste d'Ethan et la lui donne tandis qu'il s'installe à mes côtés :

— Maggy va arriver d'une minute à l'autre pour prendre nos commandes. 

— Je n'ai pas d.. 

— C'est moi qui offre, me coupa-t-il. 

— Je ne peux pas accepter ! (je me redresse pour me lever).

Il saisit ma main et l'embrasse tendrement :

— J'y tiens vraiment. 

Je fonds face à son geste. Non mais tu te rends compte que tu n'as jamais été traitée de la sorte par un garçon ? 
Ma déesse intérieure danse la samba et les papillons se manifestent de plus belle, je me rassois et le regarde. Vous vous regardez beaucoup. 

— Catherine, tu es vraiment une fille incroyable et pleine de qualités, je me demande pourquoi tu n'as pas d'amis... 

Je soupire face à sa remarque et m'enfouis dans le canapé, il défait son nœud papillon et ouvre sa chemise quelques boutons de sa chemise. Je ne sais pas si le restaurant est muni d'un chauffage qu'ils ont décidé d'actionner pile au bon moment, ou si c'est moi qui n'arrive pas à contrôler la température fiévreuse de mon pauvre corps. 

Une dame d'un âge respectable aux cheveux grisonnants passés à la coloration blonde douteuse arrive, tandis que je contemple le haut du torse du brun qui se tient assis devant moi, mon attention se reporte sur elle et son rouge à lèvres rose fluo, ses sourcils son rasés et redessinés au crayon marron, quelques ridule étirent ses yeux verts qui pétillent à la vue d'Ethan :

𝐏𝐎𝐈𝐍𝐓 𝐕𝐈𝐑𝐆𝐔𝐋𝐄 [ 𝙴𝙽 𝙲𝙾𝚄𝚁𝚂 ]Where stories live. Discover now