Number 1.

#2

La nuit était tombée. A part quelques chats errants, il n'y avait pas âme qui vive. Noah demeurait seul. En tendant l'oreille ont aurait pu entendre le son des sirènes résonnant au loin. Aucun bruit, personne l'ambiance était très étrange. Dans tout les cas Noah s'était fixé l'objectif de marcher le plus longtemps et le plus loin possible, même s'il devait s'écrouler sur un trottoir sale pour somnoler quelques minutes.

C'est ce qui arriva...
Noah complétement épuisé s'allongea entre deux cartons rongés par l'humidité et la pourriture, le froid  lui tailladait la peau.

Le vent gelé d'un début de février particulièrement agité chatouillait froidement le visage meurtri de Noah. Celui-ci c'était endormi bien trop longtemps et l'aube apparaissait déjà... Le bruit sourd des moteurs commençait à vrombir, et dans une lumière nouvelle, les premières voitures se mirent en route.

Noah dû faire de même,
il se leva encore endormi.
Le mouvement réveilla ses plaies, elles le faisait souffrir, plusieurs croûte brune cernées de pus ravageaient dorénavant son visage. Reste de l'accrochage violent qu'il avait subi face à un policier particulièrement musclé.

Un pied devant l'autre, il avanca douloureusement. La ville était grande, mais Noah la connaissait comme sa poche, il trouva facilement des raccourcis dans le but d'abréger ses souffrances, de pouvoir se recoucher et de récupérer un peu. Et lorsque il serait en sûreté, à ce moment seulement. il pourrait enfin débriefer de sa soirée mouvementée Très mouvementée.
La frontière de la  ville approchait à grand pas. Les immeubles décroissaient pour ressembler à de beaux pavillons cernés d'arbre.
La forêt l'endroit parfait, des milliers d'hectares, des millions de cachettes.

Mais ce qu'ignoraient notre personnage, c'est qu'il n'avait pas été le seul à ce mettre en route, des centaines de voitures et de fourgon blindé sillonnaient les villes du monde entier à sa recherche. La police le SWAT, Interpol...
Ce que ne comprenais pas Noah, ou ce qu'il ne pouvait pas comprendre c'était l'ampleur de la chose. Et pendant que ces troupes se mettaient en marche. Lui cherchait refuge entre quelques arbres et feuilles.

Le sentier qu'empruntait Noah s'enfoncait au plus profond de la sombre étandue d'arbre. La voûte naturelle masquait les rayons du soleil et la lumière disparaissait petit à petit. Les feuilles mortes crissaient sous ses pieds.
Avec l'effort le sang c'était remis à couler. En plus l'une de ses nombreuses blessures lui faisait atrocement mal.
Et c'est en ce traînant jusqu'au pied d'une souche
qu'il aperçu une forme. D'abord une ombre, puis petit à petit les contours se précisèrent. C'était une adolescente, assez jolie mais terriblement amochée. Pourtant ce ne fût pas ces détails qui attirèrent l'attention de Noah. Elle avait un couteau ! Et la vitesse à laquelle elle se dirigeait vers lui, ne semblait pas de bon présage.

Elle se précipita sur lui, l'arme à la mains et frappa ! La lame frôla la cuisse de Noah qui avait anticipé le geste de la fille. Il recula et ce mit en garde. Ce combat était à mort, et la tension qui montait entre les deux jeunes était si forte, que tout autour le monde semblait avoir disparu. Pour Noah plus rien n'importait à part sa vie et son adversaire. Elle enchaînait les attaques toutes plus brutales les unes que les autres.
Noah esquiva les offensives de son adversaire. Tout en ripostant avec ses poings.
Le combat semblait ne plus en finir.
Puis tout à coup, un gaz presque blanc envahi l'espace. Les jambes de Noah commencèrent à vaciller son adversaire s'écroula sous ses yeux. Ses paupières devinrent lourde et il tomba, évanoui.