Plus qu'un ami [MONOXSIX]

//-Chapitre 3-//

//-Chapitre 3-//

Et voilà, il recommence.

Comme une sotte, je le regardais faire ses caprices enfantins. J'avais de plus en plus pitié de lui. 

Ses paroles, sa voix et son sourire... Il cherche juste à me protéger. Mais je n'en ai aucune envie et encore moins le besoin. Tout à l'heure, il me répétait sans cesse que j'étais en danger. Je ne vois aucun danger pourtant, nous sommes seuls dans cette maudire pièce. 

Alalaaa, Mono, dès que je serais sortie d'ici, je te promets qu'on s'occupera de son cas ensemble ! 

Mise à part sa facon déplorable de réagir, il me fesait rire à l'intérieur, tout ses caprices me font marrer. Mono m'a toujours dit que j'étais très moqueuse. Il a avait l'air aussi stupide que lui d'ailleurs. N'empêche, je me moque, mais il a peut être vécu des choses inimaginables. Je me posais un tas de questions qui ne valait pas la peine d'y remédier. 

Mais je devais en avoir le coeur net. Je m'approcha lentement de lui, pour essayer de ne pas l'affoler encore plus et effleura lentement son épaule pour qu'il reste calme et lui dis d'une petite voix sèche:

- "Ça va ?" 

Je n'avais rien obtenu comme réponse de sa part. Juste son regard apeuré...une fois de plus. Je m'agenouilla devant lui et lui reposa ma question : "Ça va ?" 

Toujours rien. Oh et puis merde hein, de  toute façon, je n'avais pas besoin de ses réponses idiotes. Mon esprit est déjà assez chargé et embrouillé comme ça. Mais je ne demandais qu'une chose...juste une requête simple :

Mono...

D'ailleurs, je me demande toujours, si il pense à moi en ce moment...

**MONO**

Il fesait frais. Le vent soufflait assez fort, les oiseaux ne chantaient plus. La vie continuait d'avancer sans que je sache ce qu'il se passait à l'extérieur. Tendis qu'il se passait des choses dehors, moi, je récitais ma liste de souhaits, dans ma tête. Combien en ai-je en tout d'ailleurs ? Un, deux, trois... Euh, cinq, je crois... Euh... 

Aargh je suis perdu ! Combien de temps vais-je subir ce châtiment ? C'est ça qui me préocupe en ce moment même... Ça doit faire juste quelques minutes que je suis éveillé et pourtant, j'ai le bref sentiment que cela dure depuis une éternité. Je suis déjà à bout de force. Je n'ai plus envie de faire quoi que ce soit. 

J'ai froid... Je sanglote... J'ai faim... 

Je pourrais manger tout ce qu'il me passe par la main. 

Mais tout ce que j'ai obtenu jusqu'ici, c'est du regret. 

Oh Six, si tu savais comme je regrette, si tu savais le nombre de fois où j'ai voulu te serrer fort dans mes bras, je voulait t'étouffer avec tout l'amour que j'aurais pus t'offrir, le nombre de fois où j'ai voulu prendre délicatement ta main si douce et si fragile. Malgré mon jeune âge, en approche de mes quatorze ans, je meurs d'envie de poser mes lèvres sur les tiennes.