Chapitre 11 : " Job "

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- Dring -

Mon réveil sonna, je regardai l'heure et je vis qu'il était déjà quinze heures.

J'ai dormis pas mal de temps.

Je descendis en bas et vis que tout était en ordre, Maria a sûrement appeler une femme de ménage. En parlant d'elle, j'allai la voir dans la cuisine.

- " Holà Maria ! " La saluai-je.

- " Holà mademoiselle ! Vous allez bien ? " Me dit-elle en souriant.

- " Ça va " Répondis-je en baillant.

- " Quelqu'un est passé pour vous ce matin ! ".

- " Ah oui ? Qui ça ? " Demandai-je surprise.

- " Dycran...non...Dylan je crois ! ".

- " Oh, et il voulait quoi ? ".

- " Je ne sais pas, mais ça avait l'air urgent ".

- " Bizarre ".

Je montai dans ma chambre et commençai à me préparer pour aller voir Dylan. Je me demandais ce qu'il pouvait vouloir me dire pour qu'il se déplace jusqu'à la maison. J'étais pressée de savoir.

Je lui parlerais en même temps du voyage à Las Vegas.

*

Je coupai le moteur de ma voiture, et me dirigeai vers la soupe populaire.

J'étais tranquillement en train de marcher vers celle-ci lorsque j'entendis quelqu'un m'appeler.

- " LÉA ! " Cria une voix derrière moi.

Je me retournai et je vis Dylan. Il était à environ trente mètres de moi et de là où j'étais je pouvais tout de même apercevoir le grand sourire qui illuminait son visage.

Avant même que je ne puisse lui répondre, il prit la parole.

- " J'ai trouvé un job ! J'ai un job putin ! " Dit-il en criant fou de joie.

Les passants le dévisagèrent du regard, étant donné qu'il criait dans la rue.

Attendez, il a bien dit " j'ai un job " ?

Omg.

- " Oh mon dieu ! " Dis-je en criant aussi. J'étais tellement contente pour Dylan.

Je commençai à courir et m'arrêtais devant lui. Je mis mes mains autour de son cou et mes jambes se croisèrent autour de ses hanches puis sans le faire exprès je déposais mes lèvres sur les siennes [Média].

Je regrettais de suite mon geste.

Je ressentis un drôle de sentiment, un sentiment que je n'avais encore jamais ressenti avant.

- " Je...désolé " Dis-je en décollant nos lèvres.

- "...".

" C'était sur le coup de..." Dis-je perdue.

- " C'est oublié, t'inquiète pas " Dit-il en me coupant.

Moi je n'avais pas envie d'oublier.

- " Bref, c'est trop bien tu as trouvé un boulot ! " Lui dis-je toujours dans ses bras.

- " Merci, parce que c'est grâce à toi ! J'arrive pas à y croire ! Je commence dans une semaine " Dit-il en souriant de toutes ses dents.

- " Je suis vraiment contente pour toi ! Sarah doit vraiment être contente elle aussi ".

Pourquoi faut-il toujours que je parle d'elle ?

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