Chapitre 7

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~Would she say she's in l-o-v-e? 'Cause if it was me, I would~

L'amour. Ce sentiment que l'on cherche, depuis l'enfance, qui fait autant de mal que de bien à la fois. On ne sait pas trop comment, ni pourquoi, mais quand on tombe en amour, on tombe. Littéralement. On donne tout son âme à la personne avec qui on partage notre coeur. Elle connaît tout de nous. Des petits trucs qui nous font sourire, aux choses qui pourraient nous détruire. Et c'est ce qui est si dangereux, pas étonnant qu'on dit que l'amour est si proche de la haine. Louis savait exactement ce qu'il faisait lorsqu'il l'a fait. Il savait exactement l'effet que ça me causerait. Et, c'est ce qui fait le plus mal.

Nous nous ne étions jamais "chicanés" comme ça auparavant. Je ne savais pas trop comment réagir ou quoi faire. Je vais commencer par raconter le début, le tout début où nous arrivâmes en Australie pour les répétitions.

Nous étions arrivés une journée avant mon anniversaire, ce qui me plaisait vraiment. Nous allions pouvoir être les cinq garçons ensemble et juste prendre quelques temps pour nous. C'est pourquoi, lorsque le 1er février arriva, j'étais vraiment excité. Je me réveillai le matin, en cherchant Louis du regard. Il n'était pas dans notre chambre et je ne comprenais pas trop pourquoi. Je me levai, mis une paire de boxers et de shorts et me promenai dans notre grande chambre. Dans le coin cuisine, sur la table, je trouvai un mot venant de Louis:

Salut Bébé,

je suis parti chercher notre petit déjeuner dans une petite pâtisserie du coin. Je reviens bientôt. Appelle-moi si je ne reviens pas assez vite.

Je t'aime, Louis.

P.S. Je ne te souhaite pas joyeux anniversaire car je vais le faire tout à l'heure. Mais, joyeux anniversaire, mon amour! xxxx

J'adorais lorsque Lou me donnait des petits surnoms comme ceux-ci. Jugez si vous voulez, mais c'est vrai. Tout le monde pouvait m'appeler Harry, Harold ou même Hazza. Mais une seule personne pouvait m'appeler "mon amour" ou "bébé" et c'était Louis. Peu importe ce qui arriverait. Et même s'il en doutait.

Je me rendis sur le canapé dans le salon et j'ouvrai la télé. Je tombai sur un bulletin de nouvelle qui parlait de nous justement. L'animateur expliquait que nous étions de retour en Australie après 2 ans d'absence dans ce pays. Il racontait aussi que selon des sources, nous serions bel et bien arrivés en Australie et que les directioners autraliennes risquaient de nous croiser dans la rue. C'était rare que l'information sortait aussi vite, d'ordinaire, Modest! préférait que nous restions "incognito" si je peux m'exprimer ainsi. Ce qui, à vrai dire, n'était pas une si terrible décision.

Lou arriva quelques minutes plus tard, tenant difficilement 2 cafés et un sac de pâtissseries quelconque. Je me levai pour l'aider à amener toutes ces choses sur la table sans faire de dégâts évidemment. Dès que je fus certain que tout était stable, je me retournai vers Lou et le pris dans mes bras.

-Merci, sweetheart, t'es vraiment le meilleur.

-Je sais déjà tout ça, répondit-il en me faisant un clin d'oeil.

Je crus fondre, litérallement. Je sais bien que ça faisait presque 4 ans que lui et moi étions en couple. Mais je ressentais toujours la même chose, toujours cette sensation. Parfois, certains couples trouvent que leurs sentiments vis-à-vis leur partenaire ont changé ou simplement diminué mais pas nous. Enfin, pas moi. Je ressentais toujours les mêmes papillons dans mon ventre quand je sentais ses lèvres sur les miennes, toujours les mêmes frissons à chaque fois qu'il parcourait mon corps avec ses doigts, toujours la même peur de ne pas être à la hauteur, de rater, de le perdre. Je ne croyais pas pouvoir vivre sans lui. Il était comme une drogue, ma drogue.

They don't know about usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant