Chapitre 16 🌱

Depuis le début
                                    

- Et toi ma princesse, regarde toi ! Jeongin fit tourner Hyunjin sur lui-même comme s'il avait réellement une robe qui tournait en même temps que lui.

Ils étaient parties dans leurs délires laissant les huit autres dans l'incompréhension la plus totale de ce qu'il venait de se passer. Les autres clients et habitants de l'hôtel qui avait plus de la cinquantaine levait les yeux en l'air et marmonnait entre eux que la jeunesse avait changé, qu'ils étaient mals éduqués, et que c'était un crime de s'embrasser entre eux. Tout simplement la vieille mentalité que gardait les personnes âgées, qui ne voulaient pas accepter que les gens aiment qui ils veulent. Être bruyant était quelque chose mais être gay en était une autre pour eux. La mentalité triste des personnes n'acceptant pas le changement.

Un peu plus tard dans le midi Minho et Jisung évoquaient l'idée d'aller voir un médecin pour les jambes du noiraud, et Hyunjin proposa de les accompagner. Jisung avait trouvé un rendez-vous pour quatorze heures pile, une chance d'avoir eu un horaire et un jour aussi rapidement. De base les médecins ont leurs cabinets remplis et tu devais passer un rendez-vous avant plusieurs jours. Mais ici personne ne semblait bien malade, alors ils avaient trouvé un rendez-vous plutôt rapidement. Hyunjin était content de les accompagner, ça lui trouvait une raison personnelle de s'éloigner des autres et acheter une de ses addictions hors de la vue du rougeâtre qu'il aimait tant.

Il était treize heures cinquante et les trois copains cherchaient le fameux cabinet du médecin. Il était dans un endroit un peu caché de tout, là où peu d'habitants passaient, ce qui rendait l'endroit effrayant en plus du vent qui soufflait un peu fortement pour un été, un peu trop même. Mais ils étaient obligés de s'y rendre. C'était le seul médecin le plus proche et qui avait des horaires les plus proches.

Hyunjin avait attaché ses cheuveux en queue de cheval et avait fait en sorte de laisser deux mèches blondes de chaque côté, pendouiller devant son visage. Jisung était habillé simplement d'un léger sweat gris, avec une capuche et un jean bleu, qui avait pris toutes ses formes comme il fallait. Et Minho lui avait gardé les mêmes vêtements qu'il portait depuis déjà 4 jours et avait mis des lunettes de soleil et un bandeau sur son front avec les cheuveux noirs qui passaient au-dessus.

Minho se sentait sale, il avait pas pris sa douche depuis que Jisung l'avait lavé après l'accident. Il avait été recouvert de poussière de ciment et ne pouvant pas se laver tout seul, encore sous le choc de ce qu'il venait de lui arriver. Il avait demander timidement au bleuet de le laver, sans pour autant se rincer l'œil. Il avait respecté le choix de Minho, parce que déjà il n'assumait pas l'aimer, de deux ça ne l'intéressait pas de voir son corps. Mis à part ses cuisses de malade. Enfin il avait faillis voir ce qu'il ne voulait pas. Bref, il c'était dis avoir eu de la chance.

Hyunjin dramatisant le lieu où ils étaient, disait aux deux garçons "Imaginez y'a des zombies aussi ici et ils se cachent juste en attendant de nous bouffer. Aaah Minho l'expression prendre ses jambes à son cou ne marchera pas pour toi dans cette situation !" À partir de ce moment là, il avait signé son arrêt de mort, Minho lui promis la plus belle claque de sa vie quand ils seront en face à face. Le blondinet aux longs cheveux, se cacha derrière Jisung qui poussait le fauteuil roulant où se trouvait le noiraud.

Ils étaient enfin arrivés devant le cabinet du médecin après douze minutes de marche. Jisung espérait que leurs deux minutes de retard n'avait pas dérangé le médecin. Déjà que dans cette ville les gens sont assez louches, cela ne l'étonnerait même pas. Le cabinet vu de l'extérieur, il était de couleur jaune, dû à la vieillesse du bâtiment et de l'entretien de la façade qui n'était pas présent. Des moisissures sur chaques recoins, des fenêtres cassées où les bouts de verres étaient restés par terre. Ils avaient vite compris pourquoi personne ne venaient, mais avait tout de même une lueur d'espoir en eux comme quoi le médecin était assez compétent, pour s'occuper de l'état du noiraud.

𝗦𝗨𝗥𝗩𝗜𝗩𝗔𝗟Où les histoires vivent. Découvrez maintenant