𝕍𝕠𝕝𝕖𝕦𝕣 𝕕𝕖 𝕞𝕠𝕟 𝕔𝕠𝕖𝕦𝕣 {description}

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Je me tenais assis, deux places à droite de mon père, le visage impassible et le buste droit, me tenant comme un dieu devais se tenir, avec toute la prestance que Zeus voulait de moi. Mon père était occupé à parlementer avec Poséidon et Hadès, traitant de sujets graves et importants, pas pour moi, me disaient-ils. 

A ma gauche, Athéna et Artémis discutaient du respect envers les femmes et de sujets qui ne m'intéressaient guère. Héphaïstos, Dionysos, Héra, Déméter, Hestia et les autres étaient tous trop loin de ma place pour que je puisse savoir de quoi ils parlaient, seuls Arès, Aphrodite et Apollon étaient là, en face de moi. Aphrodite s'était endormie "accidentellement" sur l'épaule d'Arès, qui l'observait discrètement, mais pas assez discrètement pour moi.

Apollon, lui, habituellement en train d'embêter sa sœur ou de draguer des nymphes se tenait comme moi, assis le dos droit, le menton relevé et le visage froid. Je trouvais que cette expression n'allait pas à ce visage, habituellement si souriant et chaleureux, et je me dis qu'on ne le reconnaissait vraiment pas lors des banquets importants, parce qu'il ne blaguait pas, ne souriait pas et ne se faisait même pas reprendre par Zeus car il se tenait juste impeccablement.

Je ne savais pas quoi faire, aussi c'est pourquoi j'engageai la conversation avec le dieu du Soleil, essayant de briser le malaise qui s'était installé.

-Le ciel est beau ce soir, n'est-ce pas?

-Moui..

-N'empêche que le Soleil ne brille pas très fort.. C'est dû à ton humeur?

-Je ne vois pas de quoi tu parles, je suis toujours très heureux.

-Je te crois, me moquais-je légèrement. Ton visage ne semble pas de cet avis.

-Mon visage a l'air très heureux tout le temps! rétorqua-t-il en se forçant à sourire. Tu vois, je suis heureux!

-Ce n'est pas parce qu'on sourit qu'on est heureux. Qu'est-ce qui ne va pas?

-Rien je te dis!

-Je ne voudrais rien entendre tant que tu ne m'auras pas dit ce qui ne va pas.

-C'est juste que je suis amoureux, voilà tout, murmura-t-il comme si il ne voulait pas être entendu de sa sœur et des autres.

-Et de qui? demandais-je, piqué par la curiosité, occasion rare lors des banquets de cet acabit.

-Quelqu'un, répondit-il, fermé.

-Je me doute bien que tu n'es pas tombé amoureux d'un stupide cailloux, mais j'aimerais savoir qui est la personne concernée, moi! m'impatientai-je.

-Tu n'as qu'à deviner, puisque tu es si malin que ça, marmonna-t-il. Décidément, monsieur Apollon n'étais pas de bonne humeur aujourd'hui.

-Cette personne est-elle mortelle ou divine?

-C'est un dieu, soupira-t-il, comme si j'étais censé trouver du premier coup. 

-Est-il Olympien? le questionnais-je.

-Oui..

Je n'eu malheureusement pas le temps de lui poser plus de questions pour savoir qui étais le chanceux qui avait réussi à voler son cœur, car Zeus annonça la fin du repas, et qui disais fin du repas disais retour à nos occupations. Je me rendis donc sur une montagne et repris la sieste que j'avais commencée plus tôt dans la journée, avant de me faire déranger par mon père et ses repas de famille.

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Fin de ce chapitre plutôt court ^^

J'espère que ça vous aura plu

Et j'espère que c'est pas trop ennuyant de lire ça pour vous

Bisous mes petits poulets (j'ai décidé de vous appeler comme ça)