32 - 𝙲𝚘𝚛𝚙𝚜-𝚊𝚌𝚌𝚘𝚛𝚍. 𝙿𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝙸𝙸 ♥

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Titàn.

     Ma bouche exige encore la chaleur de sa sienne alors que Rose descend lentement de sa tour de plaisir. Son visage post-orgasmique qu'elle me laisse admirer sans honte fait monter d'un cran la brûlure de mes reins enflammés. Elle est belle à en crever, même là. Surtout là, alors qu'elle vient d'exploser autour de mes doigts trempés, et parce que c'est pour crier mon nom, qu'elle a vidé le peu d'air qui restait dans ses poumons.

      Pantelante, les yeux fermés et la tête sitôt reposée sur son oreiller, je la regarde inspirer et expirer profondément. Sa peau moite luit et je me jure qu'elle n'a pas fini de transpirer, ni de jouir. Excité comme jamais, mon sexe est aux abois mais je laisse à ma tigresse quelques secondes supplémentaires pour reprendre ses esprits, et moi les miens. J'ai besoin qu'elle soit en forme pour la suite. Ça, c'était juste une putain de mise en bouche pour la préparer correctement, et ma vanité applaudit à grand renfort de sifflements que je n'aie pas perdu la main avec les préliminaires, les vrais.

      Avide de ne pas perdre de temps puisqu'il nous est compté, je repars en exploration sur sa peau humide aux effluves florales, mémorisant les constellation de grains de beauté qui fleurissent ici et là. Je la goûte furieusement de la tête au nombril, la lèche pour ancrer la saveur de son envie sur mes papilles et Rose se tortille sous moi en gémissant de nouveau. Plusieurs halètements lascifs emplissent la pièce. Ma propre respiration s'alourdit et mon cœur bat déjà comme un forcené alors que je ne suis toujours pas à l'endroit convoité : son antre mouillée et impatiente de me recevoir dans son parc d'attractions pour adultes ; antre que j'entends bien user -et baiser- jusqu'à la corde.

     Ses yeux voilés de lubricité et d'attente s'arriment aux miens dans un regard intense qui manque encore de me faire basculer. Féline, elle me balaie en se mordant les lèvres d'appétit, je mordille sa peau en retour en parcourant des yeux ses deux monts gonflés, elle se courbe entre mes mains agrippées à ses hanches généreuses, puis je repars m'attaquer à ses seins en traçant le même sillon mouillé que plus tôt, en sens inverse. Visiblement, ma lenteur ne convient pas à ma partenaire de baise qui rouspète entre deux geignements :

— Passe la seconde, Tarzan.

      Je ne relève pas verbalement la plainte mais lui lance un regard dominateur qui ne laisse pas place à sa rébellion qui tonifie pourtant un peu plus mon sexe bandé et à l'agonie qui frémit. Je veux la rendre folle comme elle a fait détonner ma propre folie sexuelle. Je veux que sa tempête réponde à la mienne en détruisant toutes les traces d'un silence qui n'a rien à foutre ici. Je ne veux plus rien entendre qu'elle et moi, nos sons, vos voix, inondant sa chambre au rythme de la frénésie de l'animation de nos corps emboités.

     Ses tétons insolents pointent toujours pour moi et Rose en taquine un elle-même. Le fantasme de ma queue coulissant entre ses seins s'infiltre violemment dans ma tête. Je me contracte entier à cette vision porno me faisant de plus en plus l'effet d'un putain de puceau incapable de se contrôler fasse à cette petite déesse sexy. Elle est bandante, elle me sent toujours solide contre elle et maintenant que je ne peux plus me retenir de me branler pour me soulager un peu, loin d'être gêné de le faire, et je lui laisse clairement distinguer à quel point j'ai envie d'elle comme un fou.

     Pour ne rien arranger à mon aspiration de débauche, elle écarte ostensiblement ses jambes me laissant admirer de plus près son épilation presque intégrale. Elle est toujours aussi trempée, et j'y vois comme un carton d'invitation à aller m'abreuver de son désir. Je ne fais jamais ça, mais avec elle et sachant que cette nuit et notre one-shot, j'ai bien l'intention de virer toutes les barrières que j'ai mises en place avec les autres pour profiter de celle qui est explicitement mon exception à mes propres règles. Pourtant, quand je me recule sur le lit et me penche vers sa féminité, elle stoppe net mon inclination :

SAUVAGES | En pause jusqu'au 6 octobre 2024Where stories live. Discover now