« 𝗧𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗻𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲, 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝘀𝗮 𝗽𝗲𝗮𝘂 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗺𝗮 𝗽𝗲𝗮𝘂 𝗲𝘁 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗲𝗹𝗹𝗲.»
Septembre 1994. Quand une petite française un peu trop arrogante provoque deux Weasley prêts à tout pour gagner...
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L'air chaud et sec du pub nous enveloppe toutes les deux, nos joues rosies par le froid des premières neiges de novembre. Impatiente, Angelina m'entraîne entre les tables bondées de clients, nous frayant un chemin jusqu'au bar. Alors que j'observe la vieille radio hurler un tube de The Cure, le son amplifié par un sort effectué à la perfection, ma correspondante anglaise s'exclame auprès de la barmaid, enthousiaste :
« Bonjour Madame Rosmerta ! Deux bièraubeures, s'il-vous-plaît !
⚊ Oh, j'adore cette chanson ! Chantonne-je, tapant du pied au rythme de Friday I'm in Love, encore essouflée de notre course effrénée sur la rue principale.
⚊ Waw, j'ai adoré quand tu as bombardé ces Poufsouffles de boules de neige ! Pâme Angelina, attrapant nos boissons, cherchant du regard des places libres.
⚊ Je ne m'attendais pas à ce qu'ils ripostent aussi fort, ris-je.
⚊ Ah, les Weasley sont là ! Viens, on va les rejoindre ! »
L'euphorie de la journée maintiens mon humeur suffisament positive pour ignorer l'agacement que George, l'un des jumeaux, m'aspire. Sans oublier le concours de mauvais coups instauré entre nos deux camps, un seul cerveau contre deux. Tous les deux sont assis face à face sur deux banquettes, dans une disposition semblable aux compartiments d'un train. Angelina prend place à côté de George, et moi de Fred. Tous les deux nous saluent, George détournant les yeux dans n'importe quelle direction sauf la mienne. Alors que la Gryffondor leur conte notre après-midi à me faire visiter le village et ma bataille de boule de neige improvisée, je ne peux m'empêcher de fixer George avec attention, notant mentalement de la disposition de ses longs cheveux relevés en un minuscule chignon jusqu'à la toute petite coupure s'étendant du coin de sa bouche jusqu'au milieu de sa bouche, soulignant sa lèvre inférieure.
« Qu'est-ce que t'as, à me regarder comme ça ? Finit-il par râler, se décidant enfin à m'accorder un regard blasé.
Les regards d'Angelina et Fred alternent entre le rouquin et moi, un léger sourire s'étirant sur leurs visages.
