CHAPITRE 8: Paris, hôtel Saint-Honoré Chambre 12, 8h00

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Dans sa chambre d'hôtel, Tina se réveillait tout doucement. Le lit prenait une place titanesque dans la pièce. Cela lui avait dès lors, permis de bénéficiait d'une nuit réparatrice.
Comme à son habitude, elle se leva pour admirer le soleil à travers la fenêtre. Il lui paraissait moins dense qu'en Égypte, mais ses rayons nourrissaient tout de même ses pores, raffermit par le climat parisien. Elle alla dans la salle de bain se préparer. Les carreaux bleus et verts en céramiques, lui inspirait le calme et la sérénité. Mais cela allait vite changer, lorsqu'elle rencontrerai son expéditeur. Elle prit une douche rapide, s'habilla et sortit de l'hôtel.

Elle prit un taxi et indiqua au chauffeur l'adresse: "9 rue Charles de Gaulles 92200 Neuilly-Sur-Seine". Plus le taxi s'avançait dans Paris, plus son appréhension montait au niveau de son estomac. Sa respiration s'accélérait à en faire exploser ses poumons. Sa cage thoracique serrait son cœur comme dans un étau. Elle paniquait à l'idée de rencontrer son expéditeur.
Elle s'était habillé de ses plus beaux habits, pour ne pas faire tâche à Neuilly. Cette banlieue était connue dans le monde comme étant chic. Et, elle ne voulait pas avoir de problèmes particuliers.
Arrivée à Neuilly, Tina observait à travers les vitres du taxis, les résidences aussi grandioses les unes que les autres. Les immeubles respiraient le neuf et la sérénité. Mais les loyers devaient coûter horriblement cher, pensait Tina.

"-9 rue Charles de Gaulles, résidence de "La Rose des Sables", voilà votre destination, mademoiselle.
-Je vous remercie, au revoir, répondit-elle poliment." Elle paya le taxi, et entra dans la résidence.
Il y avait 2 immeubles, de petites tailles. Tina ne savait pas dans lequel elle devait pénétrer. Sans réfléchir, elle entra dans le premier. Il y avait un grand hall d'entrée orné de bois argenté. Il y avait une odeur de peinture. Les murs avaient du être peints, peu de temps avant son arrivée. C'était décidément un quartier riche. Elle se dirigea vers les boîtes aux lettres des habitants de l'immeuble, cherchant désespérément l'auteur de sa lettre. Une femme d'une vingtaine, aux allures bourgeoises s'approcha d'elle:
"-Je peux vous aider ?"
Sa voix aiguë inspirait confiance à Tina.
"-Eh bien, c'est.. C'est ridicule. J'avais rendez vous avec une certaine personne de l'immeuble, mais je ne connais pas son nom.
"-Ah d'accord. Et quel est le motif de votre rendez-vous ?, dit-elle d'une voix calme et posée.
-Vous allez me prendre pour une folle; mais la personne que je dois rencontrer, est l'auteur présumé de cette lettre. Peut-être reconnaissez vous cette écriture ?"
Tina, tendit sa lettre à la jeune femme. À sa grande surprise, elle écarquilla les yeux.
"-Oui, je reconnais cette écriture ! Vous aussi vous avez reçu cette lettre ?
-Oui.. Donc vous n'êtes pas l'auteur ?
-Non bien sûre que non. Je pensais que c'était un canular. Mais maintenant que vous me dites que vous l'avez reçu, vous aussi, cela me fais froid dans le dos. Venez, allons chez moi, nous serons plus tranquille."

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