Lorena x Kakyoin - Jojo's bizarre advendure

Sniper Clip

Après avoir finis le thé, que Lorena avait surprenamment bien aimé, Cherry partit à l'étage dans son bureau. Elle avertit les enfants que si il y avait un problème, elle était là. Elle était contente de voir deux enfants sage sous son toit, elle était aussi très heureuse que Lorena soit une bonne fille respectueuse et aimable.

Kakyoin : On joue ?

Lorena hocha vivement la tête.

Kakyoin : J'ai un jeu de coopération que j'ai que très peu utilisé. Ma mère n'est pas vraiment fan des écrans.
Lorena : C'est quoi le nom ?
Kakyoin : « Sniper Clip ».

Lorena attendit patiemment que Kakyoin mette le jeu. L'écran titre s'afficha, Lorena trouva les bonhommes mignon. Le but du jeu est simple : se découper l'un l'autre pour faire des formes afin de parvenir à résoudre des énigmes et jeux. La mère de Kakyoin entendait des rires d'en bas, ce qui la fit sourire lors de ses rangements.

Kakyoin : Soyons stratégique ; si je te coupe en crochet, on pourras atteindre le levier et donc après tu prendras la balle et ira sur moi pour faire le panier, ok ?
Lorena : Ok.

Kakyoin était le joueur un en rose, et Lorena le deuxième en jaune. Les deux exécutèrent la tâche difficilement. Kakyoin s'emporta avec Lorena qui avait échoué à deux reprises, la première fois à cause d'une fausse manipulation et la deuxième, à cause du glissant du nunchuck. Les deux adolescents commencèrent à parler plus fort.

Kakyoin : Mais monte sur moi Lorena et prend là !
Lorena : C'est fait !
Kakyoin : C'est bon !

Cherry avait tout entendu, elle descendit dans la précipitation, extrêmement inquiète de ce que les deux faisait. Elle se souvint n'avoir jamais acheté de préservatif à Kakyoin car elle ne pensait pas que ce jour arriverait si vite. Lorena cria plus fort.

Lorena : Oui !

Quand la mère de Kakyoin atteigna la fin des escaliers, elle fit un bon dans le salon, prudemment. Les escaliers étant à l'entrée, elle pouvait voir le salon mais Lorena et Kakyoin étaient obligés de se retourner pour voir Cherry. Mais les adolescents se faisaient un câlin.

Lorena : On as réussi !
Kakyoin : Enfin !

La mère soupira, elle retourna dans son bureau, soulagée en voyant qu'ils avaient simplement gagné une partie. Ils ne l'entendirent ni venir, ni repartir.
Kakyoin fut gêné après la réalisation de son acte.

Kakyoin : Pardonne moi.

Lorena sourit.

Lorena : Ça ne fait rien.
Kakyoin : Je ne suis pas si tactile habituellement. Ce doit être à cause de l'adrénaline et la joie.

Kakyoin mit sa mèche derrière son oreille.

Kakyoin : Ça me fait vraiment plaisir que tu sois venue.

Lorena s'envola intérieurement.

Lorena : Ça me fait plaisir d'être là.

Kakyoin sourit. Il s'approcha du visage de Lorena, celle-ci rougit.

Kakyoin : Tu as un pellicule sur ton sourcil...
Lorena : Oh.
Kakyoin : Attend, je te l'enlève.

Kakyoin approcha sa main pour balayer, il réussit à enlever le résidus.

Kakyoin : C'est bon. Tu as des sourcils touffus. Tu ne les épilent pas ?

Lorena cacha son visage avec ses mains, visiblement vexée.

Kakyoin : Oh, excuse moi ! Je ne voulais pas que tu le prennes mal... Je trouvais que c'était une bonne chose justement. Chasse le naturel et il revient au galop. Je ne pensais pas évoquer un potentiel complexe qui n'as pas lieu d'être...

Lorena ne réagit pas. Toujours le visage dans ses mains donc.

Kakyoin : Ton corps te porte tout les jours, il abrite l'être géniale que tu es. Soit lui reconnaissant s'il te plaît, car moi, ça me fait du mal pour lui. Il ne le mérite pas. Plein d'individus se juge physiquement, et ça reste leurs choix, après tout. C'est eux qui le décide. Même si les remarques des autres sont persistantes c'est à eux que revient le choix finale de s'aimer ou non. J'en convient que ce n'est pas une mince affaire d'aimer quelque chose que tout le monde critique, et pourtant, des gens comme Frida Kahlo ont existés et nous on prouvé le contraire. Quand on modifie notre physique à cause d'un complexe, c'est toujours pour plaire à l'autre, ou ne pas être juger par celui-ci. Mais en se plaisant à soi même, on donne envie aux autres de nous aimer. Qui aime voir quelqu'un qu'il aime ne pas s'aimer ?

Lorena demeura muette.

Kakyoin : Écoute, tes sourcils sont comme toi Lorena, parfaits comme ils sont. Désolé si mes paroles ont pu t'offensées.

Lorena continua de se cacher mais écoutait attentivement son ami. Celui-ci pris les mains de sa camarade pour éviter qu'elle ne cache sa tête.

Kakyoin : Ne cache pas un si beau visage s'il te plaît. Ça me fait de la peine de ne plus le voir.

Kakyoin sourit, ce qui transperça, comme pour de vraie, le coeur de Lorena. L'adolescent relâcha la faible pression exercé sur les poignets de la fille.

Kakyoin : Je ne sais pas ce qui me prend aujourd'hui.

Il toussa.

Kakyoin : Le thé à la cerise doit y être pour quelques choses. Tu sais que la cerise est un fruit hypervitaminé ? En vitamine C et A ?
Lorena : Ah non je savais pas.
Kakyoin : C'est paradoxal parce que le jus de cerise griottes aide à dormir.
Lorena : C'est quoi une griotte ?
Kakyoin : C'est une variété de cerises, son goût est particulièrement aigrelet.
Lorena : C'est-à-dire ?
Kakyoin : Légèrement aigre.

Lorena se sentit bête.

Lorena : Logique.

Kakyoin regarda l'heure.

Kakyoin : Je ne veux pas t'inquiéter mais...
Lorena : Oh je vois, il n'y a aucuns soucis.

Lorena se leva du canapé. Kakyoin fit de même. Il l'a raccompagna à l'entrée. Elle remit ses chaussures.

Lorena : Oh, je n'ai pas dit au revoir à ta mère.
Kakyoin : Je lui dirais de ta part.

Lorena hocha la tête.

Kakyoin : Bon et bien...

Kakyoin ouvrit ses bras.

Kakyoin : À plus ?

Lorena lui fit l'accolade.

Lorena : Salut !

Elle partit en trottinant, Louann l'attendait devant le portail. La grande sœur avait vu la scène.