ii. nous sommes des criminels, pas des animaux.

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CHAPITRE DEUX




ECHO CADDEL ÉTAIT UNE PÉNITENCE pour les hommes méchants.

Elle s'est épanouis à la lumière des tavernes bondées, elle s'est épanouie dans les railleries acérées qui précèdent une bagarre de bar. Son domaine était l'espace entre les marins ivres alors qu'ils révélaient leurs secrets dans une bouteille de whisky. La connaissance était son épée et oh elle savait comment la manier.

Elle avait envie du goût pur de l'érudition. Avant même de s'échouer sur les rivages corrompus de Ketterdam, la puanteur des secrets l'attirait, demandant à être démasqué. Echo était heureuse de s'y plier.

Mais, comme elle l'a vite appris, les règles de cette île étrange ne ressemblaient en rien à celles de Ravka. C'était une terre désespérée - pas par la magie - mais par les hommes. The Black Tips. The Dregs. The Dime Lions. Ces noms différents n'ont rien fait pour cacher l'évidence - ils étaient tous ivres de pouvoir, prétendant être des dieux.

Et ceux qui se prenaient pour des dieux ne voyaient pas d'un bon œil les écarts d'une petite étrangère à la langue d'argent et aux paroles de miel. Des dieux comme l'insaisissable Kaz Brekker, qu'il était difficile de voler et encore plus difficile de se retrouver seul avec lui.

Il s'assit dans une sérénité parfaite, l'étudiante comme si elle était une œuvre d'art. Et avec les teintes florissantes de violet, de bleu et de jaune qui a taché la toile de sa peau pâle, elle aurait pu l'être.

Mais l'art était beau, et Echo ne l'était pas. Peut-être dans une autre vie, où les Saints l'auraient façonné pour l'amour plutôt que pour la haine.

Dans cette vie, elle avait l'attention de cet homme, invisible, pure et elle le savait. Kaz Brekker était peut-être un dieu parmi les mortels, même lui ne pouvait pas nier l'attrait d'un adversaire digne de son nom. Elle s'est marquée dès le moment où elle a déjoué les pronostics et maintenant - eh bien maintenant, le vrai jeu avait commencé. Il a finalement parlé, ses mots soigneusement élaborés, une marque du monde méfiant.

"Vous avez mes kruge voleur, mon attention est presque garanti."

Echo sourit et enfonça sa main profondément dans la montagne de pièces oubliées sur la table. Elle l'a sorti des profondeurs et l'a retourné encore et encore dans sa paume, le taquinait. Elle l'a retourné une fois, deux fois, trois fois, toujours voilée par le silence jusqu'à ce que le garçon reprenne la parole, avec un ton plus dur.

"Je suppose que vous ne vous êtes pas rendu parce que vous vous ennuyez."

"J'ai fait beaucoup plus pour moins." Echo sourit avant de jeter la pièce avec insouciance. Elle tomba avec un bruit sourd avant qu'elle ne reprenne la parole.

"Vous êtes un homme d'affaires, n'est-ce pas M. Brekker."

Echo a essayé de ne pas se délecter de l'irritation qui a transformé ses traits au moment où son nom à franchi une fois de plus ses lèvres. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'admirer sa maîtrise de ses émotions, elles étaient presque imperceptibles. Presque. "Comment connais tu mon nom?"

"J'ai un intérêt à savoir des choses."

"Et j'ai un intérêt pour les affaires. Quelle belle coïncidence."

Echo sourit. "Je vais vous dire comment j'ai pris votre argent et comment s'assurer que personne ne le fera plus jamais."

"Et en échange?" Kaz se pencha en avant et déplaça son poids sur l'épaisse canne noire qui était restée inutilisée les instants précédents. Echo ne l'avait presque pas remarqué si il n'y avait pas cette tête finalement ouvragée qui semblait avoir la taille et le poids idéaux pour écraser son crâne comme du papier cartonné. "Vous ne semblez pas être du genre à donner."

PROBLÈMES , kaz brekkerOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz