Chapitre 11 : Braquage en Jupette

Începe de la început
                                    

            -J'ai ouvert les coffres ! Cria Alix, en sautant de nouveau par-dessus le comptoir. J'ai mis un virus qui trace tous les comptes de Diaz et ceux de Cétassé Gontrand.

            -On fouille tout en attendant qu'il fonctionne, déduit-il avec un grand sourire. Vous, ne bougez pas !

            Les clients glapirent en se plaquant de nouveau à terre, les mains derrière la tête. Pas un ne tenta de faire un coup d'éclat : on ne voyait ce genre de chose que dans un film. Qui se mettrait donc volontairement devant le fusil à pompe d'un homme en jupette ? Franchement ?

            -Nous devons faire au plus vite, marmonna Alix, en se mordillant la lèvre inférieure. Nous devons avoir évacué les lieux avant que la police n'intervienne.

            Il eut une folle envie de l'embrasser, en cet instant. Décidément, adrénaline et sexe allaient de paire, avec lui. Surtout quand elle était dans les parages. Ils atteignirent les lourdes portes blindées. Largement ouvertes, elles leur permirent d'entrer directement dans le cœur de la banque.

            Des coffres s'alignaient les uns à côtés des autres, avec les possessions les plus importantes de la clientèle de la Youpla Banque. Ils allaient devoir trouver rapidement celui de Diaz, sinon ils étaient fichus.

            -Son compte est le 666 669, lui rappela Alix. Il doit être au fond.

            -69 ? Mmh...

            -Darius ! Pense à autre chose qu'au sexe, ce n'est pas le moment.

            -Oh, je peux faire deux choses à la fois, crois-moi.

            D'ailleurs, il fut le premier à trouver le numéro 666 669, trente secondes plus tard. Alix poussa un soupir de soulagement en se précipitant vers lui. En fait, depuis le début, elle ne semblait pas du tout à l'aise. Oh... réalisa-t-il, alors qu'elle posait les mains sur la porte du coffre. Elle n'est pas habituée aux activités illégales.

            Intervenir sur les  « méchants » était une chose. Faire une action de ce type sans mandat ni mission la mettait de l'autre côté de la barrière. Il avait tellement l'habitude d’être de ce côté-là qu'il n'y avait même pas réfléchit.

            L’électricité illumina la pièce, les obligeants à fermer les yeux tous les deux. Une forte odeur de brûlé lui chatouilla les narines, ainsi que celle, piquante, du métal fondu. Le coffre était ouvert, livrant ses secrets... Sous forme de lettre. Mince. Pourquoi sous forme de lettre ? Sur du papier ? Mais qu'est-ce que... Un numéro y était marqué, barré d'une croix rouge.

*

            -C'est un piège, murmurai-je en reconnaissant le numéro. Darius, nous devons partir. Tout de suite !

            Par bonheur, il ne posa pas de question. Bien au contraire. Comme si les rôles étaient de nouveaux inversés, il m'attrapa par le poignet, m’entraînant à sa suite. Sa poigne était ferme, de celle d'un homme habitué aux situations de ce genre. L'espace d'un instant, je fixais son dos, cherchant une réponse. Mais l'unique chose que j'y vis, ce fut le numéro barré d'une croix rouge. Mon matricule de soldat.

            Mon matricule connu uniquement de ma section d'intervention.

            En surgissant des coffres, j'eus la présence d'esprit de me soustraire à la poigne de Darius. Je me précipitai vers l'ordinateur piraté. Là... Là !

2. Un Agent en Tenue CollanteUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum