400 MILLIONS : TOME 2

C h a p i t r e 1 1

Ce chapitre, comme annoncé dans le précédent sera le dernier, avec une grosse éclipse pour le final. Je n'avais vraiment plus d'inspiration sur cette histoire, et je préfère pas gâcher tout ce que j'ai déjà fais, mais quand même faire une fin. Merci à vous, bonne lecture.

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_ SARAH

Le temps est passé, peut-être trop vite. Ma fille Eloïse vient d'avoir trois ans, et rentre à l'école à la prochaine rentrée. Je suis tellement fière d'elle, comment elle grandit et qu'elle évolue. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à son père physiquement. Des cheveux épais, incoiffable et clair. Des tâches de rousseurs sur les joues, et le sourire aux lèvres chaque jour qui passe. Elle me rappelle surtout à quel point il me manque. J'ai repris un appartement dans le centre de l'île après ma séparation avec John, peu de temps après la naissance d'Eloïse. Mais lui, comme moi, n'avons pas refait nos vies. La mienne est rythmée entre mon travail dans une agence de voyage et Eloïse, et ça me va comme ça. Même si, le soir, je suis souvent seule. J'ai l'impression de perdre petit à petit le peu qu'il me reste. Mais je suis une maman avant tout, rien ne compte plus que ma fille.

_ TOPPER

Après une année à sillonner l'Amérique sur le dos de ma moto, gentiment offert par JJ et Lucie, je suis de retour au bercail. La vie a bien changé en trois ans, mais pour ma part, pas plus que ça. Je travaille dans un garage spécialisé dans les deux roues à New-York, et j'ai profité d'être de nouveau célibataire pour prendre une année sabbatique pour faire mon USA TOUR. Je repasse une petite semaine sur l'île avant mon retour à New York, prendre des nouvelles de la bande. Je suis quand même content, de voir que malgré tout ça, la bande est restée la bande. 

_ POPE

J'ai enfin eu mon doctorat que j'attendais tant, et je prévois une petite soirée pour fêter ça, même si je crois ne pas être le seul à avoir à fêter quelque chose. Je vis actuellement dans une petite maison pavillonnaire dans le centre de l'île, et j'ai pu offrir la retraite méritée à mon père. Le temps a passé, et l'île a oublié qui nous sommes, ou presque. J'ai rencontré ma petite-amie lors d'un stage, c'est une avocate, Joséphine. J'avoue qu'elle ressemble un peu à Kiara, mais ce n'est pas du tout la même. Je suis heureux, enfin heureux.

_ KIARA

Je suis officiellement rentrée il y a trois ans, à la naissance de ma filleule Eloïse. J'avoue que voir Sarah devenir maman, m'a fait reprendre goût à la vie de famille, même si leur couple avec John n'a pas tenu. Mais mon caractère fait que je ne trouve pas chaussure à mon pied. Je passe souvent mes soirées chez Sarah, pour éviter d'être seule et qu'elle ne le soit aussi. Ce qui fait que je ne rencontre personne, et je n'ai pas confiance. Peut-être que ça viendra un jour, j'ai le temps, je n'ai que 24 ans.

_ JOHN 

Ma séparation avec Sarah a été une vraie délivrance, bien que j'assume entièrement mon rôle de père et que j'aime ma fille plus que tout au monde. J'ai appris à devenir le père que je ne pensais jamais être, mais avoir ce petit bout de vie dans mes bras m'a fait prendre conscience de beaucoup de chose. Mon projet de maison est tombé à l'eau, je ne voulais plus de tout ça. Je reste dans ma petite maison de bois, mon château à moi. J'y reçois ma fille assez souvent, mais j'aime passer du temps en solo, entre le surf, dormir et ma fille. Je crois que j'aime ma nouvelle vie, je ne me prends pas la tête et c'est peut-être mieux comme ça. 

_ JJ

Malgré tout ce qui se passe, et ce qu'on est devenu, la bande, j'ai l'impression d'être l'homme le plus heureux du monde. C'est vrai que tout n'a pas été rose avec Lucie au début, mais aujourd'hui, le fait d'avoir une petite maison de ville avec un jardin, pas très loin de la digue, une femme merveilleuse et un petit garçon qui fait ses premiers pas sur le sable fin de la plage, je ne pouvais pas rêver mieux. Et être rejoint par les gens que j'aime, qui compte pour moi, c'est tout ce dont j'ai besoin. 

_ Lucie

Je suis la femme, la maman la plus heureuse au monde. Je travaille dans un hôtel en tant que gérante, je suis maman d'un petit garçon d'un an que nous avons appelé Simon, j'ai épousé un homme qui me rend heureuse, j'ai des amis qui sont là pour moi, et inversement. Ma vie me plaît telle qu'elle est. 

PS : Même après trois ans, le bandana est toujours à mon cou.

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Jeanne.